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How to get away with murder, une leçon de criminologie supervisée par Shonda Rhimes

Publié le 10/08/2014 à 13:10 Mis à jour le 04/07/2015 à 01:02

À l’instar de ses deux grandes soeurs à l’antenne de ABC (Grey’s anatomy et Scandal), How to get away with murder sera porté par un personnage féminin fort, incarné par Viola Davis. L’actrice récompensée pour son rôle dans La couleur des sentiments prête ses traits à la charismatique et intransigeante Annalise Keating.

Avocate accomplie, elle enseigne la criminologie à de jeunes étudiants en droit à l’université de Philadelphie. Ou plus précisément « Comment s’en sortir quand on a commis un meurtre », intitulé de son cours. Quitte à ce que celui-ci mette à contribution ses élèves sur une affaire sur laquelle elle est réellement engagée. L’occasion pour les quatre meilleurs d’entre eux d’intégrer éventuellement la firme de la professionnelle. Mais gare à ne pas la tromper. « En tant qu’avocate à la défense, je passe la plupart de mon temps entourée de menteurs professionnels. Vous devez vraiment travailler dur pour m’avoir », affirme-t-elle à un membre de son auditoire. Si la première classe est l’occasion d’introduire justement le personnage central, l’épisode ouvre sur un flashfoward, quatre mois auparavant. Wes, Laurel, Michaela et Patrick se retrouvent impliqués dans une affaire de meurtre. Comment ces étudiants en sont arrivés là ? C’est sur ce point que la première saison se concentre.

Certains, tout du moins ceux étrangers à Scandal, s’étonneront de la morale douteuse des personnages de la série, souvent prêts à franchir la ligne rouge pour parvenir à leurs fins. Une tendance en matière de fiction américaine. Aux potentiels détracteurs, Viola Davis a répondu lors du dernier Television Critics Association summer press tour : « Je suis toujours perplexe quand quelqu’un dit d’un autre qu’il a une morale ’douteuse’ parce que je crois que nous sommes tous moralement critiquables. Nous agissons davantage par instinct que par morale. » Avant de défendre la mystérieuse avocate qu’elle incarne : « C’est un personnage réaliste. Elle est très humaine, comme nous tous qui avons des zones d’ombre. Cet aspect m’intéresse. » Dès le pilote, le point faible de l’héroïne, en apparence forte, a été exposé, à l’instar du premier épisode de Scandal avec Olivia Pope. Le personnage évoque également celui d’Elizabeth Canterbury, a.k.a. Julianna Margulies dans l’éphémère Canterbury’s law.

À l’intrigue judiciaire de How to get away with murder vient s’ajouter une ambiance dramatique et à suspense qui « laissera tout le monde sur la brèche avec des questions plein la tête », comme l’estime la tête d’affiche en conférence de presse. Quant à ce nom inhabituellement long pour une série, il ne gage en rien de l’accueil mitigé que pourrait recevoir le programme. « Au début, Peter Nowalk (le créateur) est venu me voir en m’expliquant qu’il avait un projet et qu’il voulait l’appeler How to get away with murder, ce qui aussi le nom du cours que le personnage principal donne », a expliqué Shonda Rhimes, en réalité seulement productrice ici. Les titres en un mot sont-ils dépassés comme l’estime le showrunner ? Réponse à la rentrée...

 Diffusion US : Dès le jeudi 25 septembre sur ABC