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Ingrid Chauvin (Demain nous appartient / Notre combat pour adopter, TF1) : « Je n’y crois plus... »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 10/06/2019 à 13:49

Après avoir été l’héroïne de séries telles que Femmes de loi et Dolmen, Ingrid Chauvin a signé un retour remarqué sur TF1 à l’été 2017. Sous la complicité d’Alexandre Brasseur et Clément Rémiens, respectivement interprètes d’Alex et Maxime Delcourt, la comédienne a contribué au succès de Demain nous appartient , devenu leader incontesté des audiences en access prime time.

Pour les besoins du nouveau pari quotidien de TF1, Ingrid Chauvin s’est installée avec son mari Thierry Peythieu, l’un des réalisateurs de Demain nous appartient, et son fils Tom, âgé de trois ans, à Sète. Après le décès de leur fille Jade en 2014, le couple s’est lancé dans une procédure d’adoption il y a quatre ans et demi. Malgré un agrément valable cinq ans, Ingrid Chauvin et Thierry Peythieu sont toujours dans l’attente de pouvoir adopter un enfant. Ils ont accepté d’être filmés dans la dernière année de validité de leur agrément et de raconter leur combat au quotidien.

Baptisé Ingrid Chauvin : Notre combat pour adopter, le documentaire sera diffusé juste après le premier prime de Demain nous appartient le lundi 10 juin. Dans un entretien accordé à Télé Loisirs, l’actrice s’est confiée sur son projet semé d’embûches. « A travers mon parcours, j’ai eu envie de montrer la réalité du système en France et de tirer une sonnette d’alarme (...) Il y a urgence à changer les choses », a-t-elle expliqué, tout en jugeant « pénalisant » le fait que chaque département « édicte ses propres critères » en matière d’adoption.

« Nous espérons de tout coeur pouvoir adopter, mais ils nous restent très peu de chances. Je n’y crois plus. Je ne me bats pas pour moi, mais pour que certains couples puissent mener à bien leur projet d’accueillir un enfant », a indiqué Ingrid Chauvin. La comédienne a rappelé à Télé 7 Jours son besoin d’être au service des Français. « J’ai vraiment envie de faire avancer les choses afin d’aider ces enfants en souffrance. On nous parle souvent de la France de demain, mais sauvons déjà les petits qui seront les citoyens de demain », a-t-elle ajouté.