Elodie Villemus (Bienvenue aux mariés, TF1) : « On rêve tous d’un mariage de princesse, mais on ne l’incarne peut-être pas dans sa personnalité ni dans son budget »

Joshua Daguenet : Quel est votre apport dans cette nouvelle formule de Bienvenue aux mariés ?

Elodie Villemus : Je vais avoir un rôle d’experte qui va éviter aux mariés de s’éparpiller. Dans le cas contraire, certains se mettent des freins alors que le tout pourrait convenir au style du mariage. Je serai un guide pour leur permettre d’y voir plus clair.

Certains téléspectateurs vous ont jugée excessivement sévère dans 4 mariages pour 1 lune de miel. Allez-vous procéder à quelques ajustements pour Bienvenue aux mariés ?

Je sais que je m’efforce de porter l’expertise avec bienveillance. Je pratique ce métier depuis treize ans et j’ai appliqué cette même procédure consistant à dire les choses quand elles ne vont pas ou qu’elles ne se coordonnent pas. Il y a beaucoup de soleil dans ce programme qui est très feel good. Les futurs mariés doivent arriver à profiter de ces préparatifs.

Le programme est à suivre désormais à partir de 15h35 sur TF1. Trouvez-vous cet horaire adapté à un programme qui doit être visuel et esthétique ?

Oui, on arrive à vivre avec le Covid et l’être humain apprend à s’adapter. C’est plutôt novateur et ce programme fait du bien aux téléspectateurs qui ressentent un véritable besoin d’évasion.

« Bienvenue aux mariés fait du bien aux téléspectateurs qui ressentent un véritable besoin d’évasion »

Quels conseils donneriez-vous pour réussir un mariage de rêve avec un budget limité ?

Il suffit de bien respecter sa personnalité, s’inspirer des blogs, s’approprier des tendances. On rêve tous d’un mariage de princesse, mais on ne l’incarne peut-être pas dans sa personnalité ni dans son budget, mais tout cela n’est pas bien grave. On peut très bien avoir un mariage en extérieur si la météo et la géolocalisation le permettent, par exemple dans un grand champ, avec des fleurs des champs, un investissement personnel permettant de réduire considérablement le budget. Ce qui donne un excellent résultat. Il y a une cohérence à avoir sur qui on est et le message que l’on veut véhiculer.

Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur votre activité professionnelle ?

Au-delà d’être compliqué, c’est une période dramatique. Dans mon agence, je n’ai célébré aucun mariage en 2020. Ce sont des conditions difficiles à appréhender en tant que chef d’entreprise pour définir une vision à long terme. 2021 s’annonce un peu meilleure, mais on n’a toujours pas d’éléments probants clairs et précis pour une reprise d’activité. 2022 devrait être une année beaucoup plus clémente. Nous sommes soutenus par le gouvernement, mais psychologiquement, la période est difficile pour un secteur d’activité qui sera le dernier à reprendre. On parle très peu de nous...

« Je m’efforce de porter l’expertise avec bienveillance »

A titre personnel, rêve-t-on comme beaucoup de femmes d’un mariage de princesse quand on passe sa vie à organiser celui des autres ?

Oui, parce que à un moment donné, quand on accompagne les futurs mariés pour raconter un des plus gros chapitres de leur vie, et si je pratique cette méthodologie, c’est pour me l’appliquer, demain, à moi-même. Ce que je fais quand je fête mes anniversaires. Mes amis me disent « ah oui, c’est toi » en parlant de l’univers, de l’ambiance, de la scénographie que j’ai mise en place.

Il existe beaucoup d’émissions autour des mariages sur le petit écran comme par exemple Mariés au premier regard. Imaginez-vous pouvoir célébrer les noces de deux personnes qui ne se sont jamais rencontrées auparavant ?

(Rires) Merci pour la question ! Quand on parle de l’amour et du mariage, quelle que soit la facette, tant mieux, on pourrait en parler des heures. Pour moi, le mariage est un vrai engagement qui se construit. Ce choix de se donner à une autre personne doit découler d’une expérience que l’on a depuis un certain temps. Apparemment, le contraire est possible, mais j’aime quand il y a quelque chose de pur et d’authentique entre deux personnes. Et je préfère quand cela fait sens avant plutôt que de le construire après.