Matthieu (Mariés au premier regard, M6) : « Avec Laure, on a trouvé des compromis qui nous allaient à tous les deux »
Matthieu, candidat du programme à succès de M6, Maries au premier regard, s’est confié sur son parcours et sa rencontre avec Laure. Il s’est également penché sur les coulisses de l’émission.
Thibault Urrea : Étiez-vous familier de Mariés au premier regard avant votre participation ?
Matthieu : J’avais déjà vu quelques épisodes, mais pas de manière assidue. Ma famille regardait l’émission, et de temps en temps, je voyais, avec eux, ce qui se passait dans le programme. Je trouvais le concept assez fou et l’idée très originale.
Aviez-vous des interrogations quant à l’efficacité du concept ?
Oui, d’ailleurs on peut voir mes doutes à l’image, notamment le jour du mariage, où je me pose des questions. À ce moment-là, je me demande si j’avais fait le bon choix, et ce que je faisais là ! (rires) J’ai vraiment subi cette journée.
Pouvez-vous nous décrire votre état d’esprit à quelques minutes de rencontrer Laure, votre épouse ?
Cinq minutes avant, j’étais plutôt détendu, et lorsqu’on me dit de rentrer dans la mairie, je commence à prendre conscience de tout ce que cela implique. Je deviens stressé, j’ai peur et je me demande si je ne fais pas la plus grosse bêtise de toute mon existence. Surtout que j’avais entrainé ma famille dans cette aventure. J’essayais de penser aux conséquences et répercussions que cette expérience allait avoir sur ma famille et moi-même.
« La pression est retombée au fur et à mesure de la journée »
Comment se sont déroulés les premiers moments avec votre belle-famille ?
Au mariage, j’étais mal à l’aise. C’était compliqué d’entamer une conversation avec eux. J’essayais, néanmoins, de les rassurer, je me mettais à leur place. Le premier contact était très court, car le mariage est passé très vite. Plus tard, j’ai appris à mieux les connaitre quand je suis allé les voir avec Laure. On a pu vraiment approfondir et j’ai réalisé qu’elle avait une famille en or, qui ressemblait beaucoup à la mienne avec de vraies valeurs simples. Je me suis senti comme un poisson dans l’eau, et j’ai été très bien accepté.
Vous semblez vivre une véritable alchimie tous les deux, mais il est vrai que le mariage était assez tendu. À quel moment précis la pression est redescendue pour vous ?
La pression est retombée au fur et à mesure de la journée. Plus j’apprenais à connaitre Laure, plus la pression redescendait tout doucement. J’étais soulagé, je voyais qu’il y avait vraiment des points communs, une attirance, que quelque chose se réalisait. C’est redescendu complètement le soir. Quand les caméramans sont partis et que l’on s’est retrouvés avec Laure, on pouvait se dire les choses telles qu’elles étaient. On a beaucoup parlé cette nuit-là. Les jours suivants, on peut apercevoir que la pression a disparu.
Vous vivez à la campagne et Laure à Paris. Quels vont être les compromis concernant cette distance qui vous sépare tous les deux ?
Les week-ends, Laure venait généralement chez moi. Je la récupérais le vendredi et je la déposais le dimanche. Je retournais la voir le mercredi. On passait toujours les fins de semaine à la campagne.
Cette distance vous a-t-elle, au départ, fait ressentir des doutes quant à la possibilité de cette relation ?
Nous n’avons pas été freinés, car il y avait cette envie de nous voir. On s’appelait tout le temps. Finalement, on en a fait plus une force qu’une faiblesse. On a trouvé des compromis qui nous allaient à tous les deux. Le week-end à la campagne et la semaine à Paris nous convenaient.
« C’était dans la logique des choses »
Mais vivre dans une grande ville ne semble pas vous intéresser, pourquoi ?
Je connais bien Paris, j’ai été pompier dans cette ville. J’y travaille tous les jours depuis une quinzaine d’années. Mais il est vrai que je n’arrive jamais à me détendre le soir lorsque je suis là-bas. C’est trop bruyant. Pourtant, j’aime beaucoup cette capitale, mais il est vrai qu’à la campagne j’arrive à retrouver cette quiétude, je me sens apaisé et détendu. Cela convient plus à mes valeurs, car j’ai grandi à la campagne. J’arrive à m’y retrouver.
Le montage de l’émission est-il fidèle à ce que vous avez vécu ?
Il reflète exactement qui on est. Nous sommes restés fidèles à nous-mêmes pendant le tournage. Il n’y pas eu de « montage inversé » ou modifié par rapport à la réalité. C’était très fidèle.
Lors du bilan final, aviez-vous une appréhension concernant la décision de Laure ?
Nous ne nous sommes pas concertés avant. C’était dans la logique des choses. Je ressentais toujours un certain stress. Je ne savais pas ce qu’allait dire Laure. Je n’étais cependant pas serein à 100%...