Toutelatele

Jean-Michel (Tout le monde veut prendre sa place) : « La première défaite n’est jamais évidente à digérer »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 12/04/2019 à 12:47

En gagnant son 66e match ce vendredi 12 avril, Jean-Michel est à une victoire de devenir le dixième plus grand joueur de Tout le monde veut prendre sa place. Le candidat a fait le bilan de ses deux premiers mois de compétition pour Toutelatele et salué la performance incroyable de Marie-Christine, la meilleure joueuse de Nagui éliminée en début d’année.

Joshua Daguenet : En prenant possession du fauteuil, quels objectifs vous-êtes vous fixés ?

Jean-Michel : Le principal objectif était de m’amuser. Je suis très friand des jeux de société et des jeux de culture générale. Battre le champion est un parcours du combattant, semé d’embûches. Une fois sur le fauteuil, je me suis laissé porter par le jeu. Je trouve assez présomptueux de se fixer tel ou tel objectif parce qu’on ne sait pas sur quel adversaire on tombe. Je reste lucide sur le fait que l’on peut perdre à chaque émission.

Quand on grimpe dans le classement en constatant qu’il faut tout de même 150 victoires pour investir le podium, n’est-ce pas un brin décourageant ?

Cela paraît un Everest quand je vois les avatars derrière moi dans ma loge. J’ai du mal à réaliser que l’on peut atteindre autant d’émissions car il y a une charge émotionnelle et un investissement très forts. Ce n’est pas décourageant mais très impressionnant. J’ai beaucoup d’admiration pour ces champions, et je m’imagine mal les rejoindre un jour.

Avez-vous suivi le parcours de Marie-Christine ?

Je ne l’ai pas regardée tous les jours car je travaille, mais elle m’a impressionné par la diversité de ses connaissances. Marie-Christine est l’exemple typique de la candidate capable de bien répondre à tous les thèmes, bien qu’elle ait des sujets de prédilection comme le cinéma ou le sport. Elle a démontré qu’elle était très forte en histoire, en géographie, en cuisine… Les grands champions de ce jeu ont une culture très générale et sont capables de performer sur n’importe quel thème. De mon côté, j’ai cette même curiosité que Marie-Christine pour en avoir discuté avec elle, mais je ne prétends pas atteindre son niveau de culture.

Avez-vous fait évoluer votre stratégie sur le choix des thèmes ?

Je m’adapte à chaque challenger. Je peux même lui donner des thèmes que je me serais choisi. L’idée est qu’il fasse des points pour que cela reste intéressant pour moi. J’essaie de comprendre la manière dont les joueurs jouent, déterminer leur aisance ou non sur le plateau, et à la fin, avec tous les éléments mis bout-à-bout, je détermine les thèmes. Le champion est présent à toute l’émission, cela ne se résume pas au seul duel.

« Quand un champion doit donner plusieurs milliers d’euros à un challenger, on prend conscience de la somme que cela représente »

Les huit premiers du jeu ont perdu au moins à trois reprises. L’art de négocier est-elle une composante essentielle dans la longévité du jeu ?

Il est compliqué d’aller très loin dans le jeu sans négocier. Quand un champion doit donner plusieurs milliers d’euros à un challenger, on prend conscience de la somme que cela représente. Cet argent a été durement acquis donc il faut trouver un juste équilibre et contenter ses adversaires.

Etes-vous prêt à sacrifier une belle somme pour grimper au classement des champions ?

Mon objectif n’est pas forcément d’être dans le top 3. Je serais ravi d’y accéder mais le classement n’est pas une fin en soi. Je souhaite continuer à m’amuser et j’essaierai de faire une bonne négociation si l’occasion se présente et que je continue à être motivé quand je viens sur le plateau. Je n’ai pas en tête le classement des champions, excepté la somme gagnée par Marie-Christine. La première défaite n’est jamais évidente à digérer mais il faut s’y préparer.

Comment comptez-vous profiter des gains assimilés dans le jeu ?

Les gains restent virtuels tant qu’on ne les touche pas. Cela paraît évident de faire plaisir autour de moi. J’ai acheté mon four vapeur comme je l’avais indiqué à l’antenne car j’adore cuisinier. J’aime aussi voyager et je rêve de visiter Hawaï.

En tant que champion invétéré de jeu télé, comment avez-vous accueilli les révélations autour de Christian Quesada ?

Comme tout le monde : avec stupeur. Je suis tombé de ma chaise. Sans oublier la présomption d’innocence, si c’est avéré, c’est assez effroyable. La réaction de Jean-Luc Reichmann a été très censée et juste. On croit connaître les gens autour de nous, et finalement, on ne les connaît pas si bien que ça. Certaines personnes peuvent poser problème mais ce n’est pas écrit sur leurs têtes. Quand on est exposé de la sorte, il y a une image publique, et cela me paraît curieux de pouvoir se rendre coupable de telles choses. C’est complètement incompatible.