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Joan Faggianelli : « Avec Gulli, on veut faire un Gu’Live en mode Club Dorothée »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 19/05/2017 à 17:57 Mis à jour le 19/05/2017 à 19:06

Le Gu’Live est de retour ! L’émission est diffusée chaque samedi et dimanche à 13h30 sur Gulli, l’occasion de faire le point avec son animateur Joan Faggianelli.

Benoît Mandin : Après une diffusion sur YouTube, le Gu’Live revient sur Gulli. Pourquoi avez-vous lancé une nouvelle version sur le petit écran ?

Joan Faggianelli : C’est une vraie période de test. On a performé sur la plate-forme YouTube et on a découvert un univers avec des YouTubeurs. On s’est rendu compte que ça plaisait énormément aux enfants et donc avec Gulli, on s’est dit pourquoi pas faire un retour du Gu’Live. Mais plutôt en mode Club Dorothée : on lance des dessins-animés et on s’amuse à faire des challenges en s’éclatant avec les enfants.

Que peut-on retrouver dans cette nouvelle formule ?

Sur internet, on était vraiment dans du talk, c’est-à-dire qu’on retrouvait des invités en direct. Maintenant, je suis avec des co-animateurs, qui sont là pour faire les grands fanfarons et prendre Gulli en main. Pendant deux heures, il y a des dessins-animés très puissants et on les lance à travers des sketchs, des jeux… Il y a des chroniqueurs YouTubeurs et des invités musicaux qui viennent jouer avec les enfants sur le plateau.

Vous êtes entouré d’Anaïs Delva et de Moussier Tombola. Quels rôles leur avez-vous donné ?

Ce sont des trublions. Ils sont là pour donner de l’humeur, moi je suis vraiment le guide de l’émission , et eux amènent leurs folies. On a vraiment envie que les enfants s’éclatent avec nous. Je suis plutôt le garant des dessins-animés.

« Le pari que l’on s’est donné pendant ces deux mois de diffusion, c’est de voir si le succès du Club Dorothée de l’époque peut-être un succès aujourd’hui »

Après des bons débuts le week-end entre 13h30 et 15h30, l’objectif est-il une exposition en quotidienne ?

Ce serait génial ! Le pari que l’on s’est donné pendant ces deux mois de diffusion, c’est de voir si le succès du Club Dorothée de l’époque peut-être un succès aujourd’hui. Selon les audiences et comment l’émission est perçue par les enfants, on prendra des décisions : continuer, changer de case, propulser ou le mettre en quotidienne.

Vous évoquez le Club Dorothée, pensez-vous qu’il y a une nostalgie des années 90 ?

Même si les enfants n’ont pas connu ce genre de programme, il parle aux parents. On s’adresse à la cible 4/10 ans et ils ont été habitués à consommer des chaînes jeunesse, où il n’y a que du dessin-animé. On s’est demandé : ‘Est-ce que ça leur plairait, vingt ans après le Club Dorothée, d’avoir justement cette incarnation et de voir leurs animateurs s’éclater avec eux’. Ce n’est pas une nostalgie mais c’est prendre les modèles qui ont cartonné et les mettre au goût du jour.

Que pensez-vous des émissions de jeunesse d’aujourd’hui ?

Elles sont super, les dessins-animés sont toujours aussi puissants. Il y a vraiment des licences très intéressantes sur toutes les chaînes. Et ce que Gulli veut proposer à ses téléspectateurs, ce sont des animateurs qui vont faire le lien sur une chaîne.

« Même si j’ai fait Intervilles, on ne m’a pas proposé Safari Go ! et Tahiti Quest »

Après dix saisons, prenez-vous toujours autant de plaisir à animer In Ze Boîte ?
Ce jeu est génial parce qu’il s’adapte aux générations ! Les enfants d’il y a dix ans, ils sont aujourd’hui ados et des jeunes adultes pour certains. Ils passent le relais à leurs petits frères, avec des nouveaux parents qui se retrouvent dans des situations difficiles et un renouvellement des familles. J’adore l’évolution de ce jeu car il s’est installé dans le temps et c’est un vrai plaisir de se marrer avec ces familles.

Gulli diffuse des jeux d’aventure comme Safari Go ! et Tahiti Quest, ne seriez-vous pas intéressé par ce genre de programme ?

On ne me l’a jamais proposé même si j’ai fait Intervilles. Je suis déjà beaucoup présent sur la chaîne, je trouve ça intéressant d’ouvrir Gulli à d’autres animateurs, qui apportent leurs popularités et leurs expériences de chaînes généralistes. Cela amène un souffle et de l’exceptionnalité.

N’êtes-vous pas tenté par la concurrence après tant d’années sur Gulli ?

Franchement, c’est dur de se projeter quand on est super bien dans une chaîne. J’ai énormément de mal à m’imaginer ailleurs donc je prends énormément de plaisir. Et en plus, de gros projets arrivent sur Gulli.

Vous êtes également producteur. Vous avez produit Mère et fille sur Disney Channel, des programmes courts et des documentaires. Vous fourmillez de projets…

Oui, nous avons produit des beaux magazines et des belles séries documentaires qui arrivent sur Planète et France Télévisions. Après dix ans, ma société de production (J2F Production, ndlr) continue à être présente sur bon nombre de chaînes.