Joyce Jonathan (Danse avec les stars 5) : « J’avais très envie de le faire ! »

Quel genre de danseuse êtes-vous ?

Joyce Jonathan  : J’aime bouger et rigoler en dansant. Après, je n’ai absolument aucune technique. Je n’ai pas pris de cours de danse classique comme beaucoup de petites filles. Donc, je pars avec aucune base. Simplement la profonde envie d’apprendre à danser. Et le plaisir que cela peut me procurer.

Est-ce cette envie d’apprendre qui vous a poussé à accepter Danse avec les stars 5  ?

J’ai besoin d’objectif pour faire les choses. Il y en a c’est pour leur mariage ou pour l’anniversaire d’une copine qu’ils vont décider de prendre quelques cours de danse. Je n’avais rien pour me donner l’impulsion. Là, c’était l’occasion. C’est un objectif vraiment exceptionnel, avec des professionnels et des coachs, qui sont les plus doués en France. Donc, j’avais très envie de le faire. Et ça peut être très complémentaire à mon métier de chanteuse.

Jusqu’à présent seuls des chanteurs ont gagné Danse avec les stars. Cela vous motive-t-il ?

Je me le souhaite. En tout cas, ça va être très éprouvant. Ça va être dur musculairement. En plus, je ne suis pas du genre très compétitive, et je pense qu’il va falloir l’être. Mais le dépassement de soi, ça me parle beaucoup. Je suis têtue. Je suis prête à me battre par rapport à des obstacles. Je suis déterminée. Et j’espère avoir la confiance en danse que j’ai dans les domaines où je me sens légitime.

« Je pars avec aucune base. Simplement la profonde envie d’apprendre à danser »

On n’associe pas votre image d’artiste à celle de TF1. Comprenez-vous que votre participation à Danse avec les stars puisse surprendre ?

Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je me pose trop de questions. Quand on a envie de faire les choses et qu’on les sent, il faut aussi être assez rationnel. C’est un peu bateau de dire que l’on a qu’une seule vie, mais c’est un peu ça. Danse avec les stars dégage une image assez classique. C’est souvent très graphique. C’est de la danse ! Ce n’est pas du bluff pour la télé. Il faut fournir de vrais efforts. J’ai envie de le faire, je le fais !

La perspective de vous « mettre à nue » devant des millions de téléspectateurs ne vous fait-elle pas peur ?

Si, un peu. Mais j’espère que j’arriverai à dépasser cette peur. Je suis très pudique et je ne voudrais pas non plus être complètement fermée par rapport aux thèmes de l’émission. Mais c’est vrai que ça va être difficile.

Vous avez Julien Brugel pour partenaire. Y avait-il une appréhension par rapport au partenaire que l’on allait vous donner ?

J’ai rencontré Julien à Caen lors du dernier concert de ma tournée. J’ai l’impression que je sens les gens et il y a quelque chose de très sincère qui se dégage de Julien. Il a aussi un côté un peu têtu. Peut-être que ce ne sera pas toujours facile, mais ça peut aussi me remettre à ma place, car je peux être un tyran, parfois (rires).

Espérez-vous toucher un nouveau public à travers cette émission ?

Ce n’est pas à cela que je pense. Mais effectivement, j’aimerais aussi pouvoir faire connaître mon métier de chanteuse à travers cette émission. Je prépare mon troisième album et je fais partie d’une compil’ « Les enfants du Top 50 » sur laquelle j’interprète la chanson « T’en va pas » [Elsa, 1986, ndlr.] Mon album sera réédité avec cette reprise, le 13 octobre.