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Julia (Pékin Express 2019 avec Kleofina) : « Dès le début, Laetitia et Aurélie nous ont pris en grippe »

Andy Andrian
Publié le 22/08/2019 à 19:19

Ce jeudi 22 août 2019, M6 diffuse le sixième numéro de la saison 12 de Pekin Express. Julia s’est exprimée au sujet de son aventure avec Kleofina. Notamment, les deux jeunes ont participé à l’émission afin de se détacher de leur image de Miss.

Andy Andrian : Pourquoi avez-vous choisi de participer à l’aventure Pékin Express ?

Julia :J’aime beaucoup voyager et je me voyais très bien faire une aventure basée sur la découverte. Avant, je ne regardais pas vraiment Pékin Express, mais finalement je m’y suis intéressée. Au début, j’ai pensé à me lancer avec des membres de ma famille puis l’idée de participer avec Kleofina est venue comme une évidence. À la base, elle n’était pas du tout partante et a pris peur avant d’accepter de venir avec moi.

Avez-vous eu des appréhensions quant au bon déroulement de l’aventure ?

J’étais surtout très excitée, car il s’agissait de quelque chose qui me tenait à cœur. Je pense qu’on avait beaucoup plus de choses à prouver par rapport aux autres. On est constamment jugées sur les réseaux sociaux et dans notre quotidien. On voulait montrer que nous étions capables de casser cette image de Miss incapable de vivre sans argent et sans nourriture.

Votre statut de Miss a-t-il toujours été un atout durant la course ?

Pour être honnête, pour l’auto-stop, c’était vraiment très utile (en riant). Par contre, pour les épreuves physiques, comme le paddle ou le kayak, on avait beau y mettre tout notre cœur, au final quatre bras de femmes ne valent pas un bras d’homme. Après, il est vrai que l’on s’est fait draguer plusieurs fois, mais dans la globalité les locaux ont su rester très respectueux.

Quel duo avez-vous le plus redouté ?

Dans les premières étapes, Briac et Fabrice étaient pour nous l’équipe la plus forte avec leur faculté à terminer régulièrement dans le haut du classement et leur motivation sans faille. Plus généralement, le binôme de Laetitia et Aurélie est celui que nous avons le moins apprécié. Dès le début, elles nous ont pris en grippe sans trop de raisons. Cela n’a pas évolué durant l’aventure. Pourtant, on a tenté plusieurs tentatives de paix, mais elles n’ont rien voulu savoir.

« On voulait montrer que nous étions capables de casser cette image de Miss"

Avec quels binômes êtes-vous parvenues à créer des affinités ?

Je suis très contente d’avoir rencontré Mounir et Lydia. Grâce aux destins liés, on a partagé des moments avec deux personnes incroyables. Aussi, on s’est très bien entendues avec Steve et Martine. Steve est devenu un très bon ami, d’ailleurs on se parle tous les deux ou trois jours.

Dans le numéro de ce jeudi 22 août, vous découvrez la capitale du Costa Rica, San José, que retenez-vous de ce lieu ?

Le Costa Rica est un pays que j’adore. C’est vraiment développé tout en restant naturel. Concernant San José, c’est une ville très vivante avec de la musique dans les rues et une population adepte de la danse. C’était assez incroyable de voir ça.
Notamment, vous devez faire face à une vachette dans une arène dédiée à la corrida.

Comment avez-vous abordé cette épreuve particulière ?

Sur le moment, je me suis dit que ce n’était pas possible de se lancer. Même si j’accepte de dépasser mes limites, le plus important est que je tiens à ma vie ! Après, j’ai vu les autres équipes du coup j’y suis allée.

Vous avez subi un léger choc avec l’animal en question, quelle a été votre stratégie pour revenir dans l’arène ?

Honnêtement, je me voyais partir et tout abandonner. Puis, Kleofina m’a mis un coup de pression pour me faire revenir. Je pense que je vais faire rigoler beaucoup de personnes parce que pendant quelques minutes je me retrouve un peu comme une « abrutie » en train de pleurer.

« Avec Kleofina, on est devenues comme des sœurs »

Quelle est la recette pour garder son sang-froid lorsque le retard est provoqué par la personne chargée de vous conduire au point de rendez-vous ?

Ce genre d’événement nous met un coup de pression et on se retrouve souvent à trembler en se disant que ce n’est pas possible. Du coup, on tente le tout pour le tout, par exemple je me suis mise à pleurer pour faire réagir certaines personnes. Mais surtout, pour résister, il faut un binôme en béton, car la cohésion nous permet de faire face à ce genre de situation.

Quelle a été votre réaction en découvrant les images devant votre écran ?

Ça fait du bien, car on peut finalement se dire « on l’a vraiment vécu ». D’un autre côté, c’est assez bizarre. Notamment lorsqu’on visionne ces moments de pleurs, de galères ou de fatigue. Mais au fur et à mesure, on a su devenir de plus en plus naturelles. Même si on n’était pas toujours au top, c’est un réel plaisir de sortir de cette image formatée de la Miss toujours très élégante et parfaite.

Quel bilan tirez-vous de votre participation à Pékin Express ?

Avec Kleofina, on est devenues comme des sœurs et on pense même à s’installer ensemble prochainement. Aussi, je pense énormément à ces familles qui nous ont accueillies. Maintenant, je prends plus sur moi et j’essaye de voir au maximum mes proches. Au fond, il est vrai que la famille est toujours là.