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Kaboul Kitchen : la saison 2 tend vers la dramédie pour Amanullah, Jacky et les autres

Claire Varin
Publié le 13/01/2014 à 20:33 Mis à jour le 14/01/2014 à 01:08

Canal+ lance ce lundi 13 janvier la saison 2 de Kaboul Kitchen. La chaîne cryptée a récemment réaffirmé, par la voix de Fabrice de la Patellière, son attachement à la comédie, qu’elle souhaite développer davantage. Et dans ce genre, Kaboul Kitchen est proclamée comme leur « plus belle réussite ». Avec une première saison ayant réuni en moyenne 875 000 abonnés (et 940 000 curieux lors de son démarrage), la série compte bien attirer toujours plus de fidèles.

Notant que la « comédie est le genre le plus difficile à écrire », la productrice Joëy Faré (Scarlett Production) remercie Canal+ de « toujours encourager l’innovation ». Cette phrase fait une nouvelle fois résonner l’échec de Clash sur France 2. Ici, l’essai est transformé. Avec cette seconde saison, Kaboul Kitchen est maintenant une vraie série.

Créée par Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit et Marc Victor, dont le récit s’inspire de son aventure Afghane, Kaboul Kitchen met en scène Jacky (Gilbert Melki), un ancien baroudeur, ayant posé ses valises dans la capitale en reconstruction. L’homme y ouvre un restaurant pour les expatriés et voit débarquer sa fille, Sophie (Stéphanie Pasterkamp), venue faire de l’humanitaire. Les tribulations de Jacky et de son entourage - de pieds nickelés - ont ainsi amusé le public lors de la saison 1. Tandis que cette seconde salve s’annonce plus ambitieuse. Les auteurs ont décidé d’aller plus loin dans l’irrévérence, dans la comédie, mais aussi dans le drame.

Rappelant que le format 26 minutes avait peu de références en France, Marc Victor confie avoir appris « en le faisant et en regardant les séries américaines. » « Rassurés » par le succès de la saison 1, le scénariste raconte que ses camarades et lui ont décidé de « pousser les curseurs ». « On a voulu aller vers la dramédie à l’Américaine » dit-il. En promesse : douze nouveaux épisodes plus dynamiques et plus dramatiques. Cette saison 2 est plus feuilletonnante et les personnages gagnent en profondeur.

Les amateurs de Kaboul Kitchen retrouvent ainsi Jacky, prisonnier des talibans depuis plusieurs mois. Otage insupportable, la rançon demandée par ses ravisseurs est bradée auprès de la DGSE. La liberté retrouvée, mais sans le sou (on lui a volé 800 000 dollars), le héros cherche à récupérer son restaurant. Mais pour cela, il devra travailler avec la CIA et le colonel Amanullah (Simon Abkarian). Le verbe de ce dernier offre toujours quelques éclats de rire.

Devenu député, Amanullah verra également plusieurs changements dans sa vie. Comme Jacky avant lui, il devra faire face à l’arrivée de sa fille (Karina Testa, vue dans Odysseus). La présence des personnages féminins se retrouve ainsi renforcée dans cette nouvelle salve d’épisodes. En pleine Coupe du monde, les femmes vont s’efforcer de monter une équipe de foot féminine. « La présence des femmes révèle les manquements des personnages » raconte Simon Abkarian. « Elle rend la série plus intelligible, plus intelligente et plus sensuelle. »