Koh Lanta : Claude et Philippe règlent leurs comptes

Le 17 décembre dernier a sonné la fin des aventures des Robinsons de Koh Lanta. Au terme de cette compétition, requérant des talents de survie en milieu naturel, mais également humain, Philippe, le rempailleur aura su tirer son épingle du jeu. Face à lui, Claude qui avait également, tous les critères du parfait aventurier est resté sur le banc de touche, lors de la dernière ligne droite. Le magazine Voici a recueilli les impressions des deux finalistes quant à leur participation au jeu.

Pour ce qui est du casting et de la déception affichée de Denis Brogniart quant à sa fadeur, les deux aventuriers sont unanimes : « J’apprécie Denis et je pense qu’il a raison et que les candidats n’étaient pas à la hauteur cette année » confirme Philippe, tandis que Claude d’accord également, souligne son agacement envers l’animateur qui lors des conseils, l’avait en point de mire.

Quant aux « pires moments », ceux de Claude auront été d’avoir dévoré les fameuses bananes dans le dos de ses acolytes : « C’est bête, preuve qu’on est des robots » déplore-t-il. Philippe, lui, garde en mémoire la « chaleur poisseuse et le manque de nourriture ». Des conditions difficiles qui, selon le vainqueur rappellent « qu’on a de la chance d’être des Occidentaux avec assez de moyens financiers pour se nourrir tous les jours. »

Enfin pas de Koh Lanta sans trahisons et alliances. Ainsi, Claude déclare avoir « fonctionné à l’affectif » dans ses choix de nominations, contrairement aux filles qui d’après lui « manigançaient de manière bien plus diabolique que les hommes ». Raison pour laquelle, ce dernier ne porte pas certaines des candidates dans son cœur, à l’image de Marine : « L’acharnement de certains me fait de la peine. Marine, c’est une femme de 35 ans, mais elle a la mentalité de d’une gamine de 14 ans » clame-t-il, avant de revenir sur le cas d’Abdellah qui, selon lui, « a passé tout son Koh Lanta à se plaindre et à jouer la victime ». Pour Philippe, si son alliance avec Claude relève de son « admiration » à l’égard du candidat, l’intéressé dit n’avoir toujours pas digéré sa trahison, celle d’avoir mangé des bananes dans le dos de ses co-équipiers.