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Kong Skull Island (TF1) : quel acteur se cache sous les poils de King Kong ?

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 13/10/2019 à 18:40

Douze ans après la spectaculaire version de Peter Jackson, King Kong a signé son grand retour au cinéma sous la houlette de Jordan Vogt-Roberts, jeune cinéaste qui signait avec Kong : Skull Island, son second long-métrage après The Kings of Summer. Réalisé en 2017 et inédit en clair, il est à suivre à partir de 21h05 ce dimanche 13 octobre sur TF1.

Ce deuxième opus d’une franchise qui aboutira en 2020 au très attendu Godzilla vs Kong, présente une époque très avancée par rapport au décor de la Grande Dépression des années 30 dans l’oeuvre de 2005. En effet, c’est aux derniers balbutiements de la Guerre du Vietnam, soit en 1973, que se situe l’action de cette superproduction qui démarre tambour battant. S’il avait fallu attendre une heure de film pour voir le monstre poilu terrifier une équipe cinématographique ayant décidé d’accoster sur une île abandonnée, le Kong version 2017 frappe d’emblée. Mais en 1944. Encore plus gargantuesque physiquement, vociférant avec plus de hargne et le regard plus dur encore que ses prédécesseurs sur grand écran, Ce Kong majuscule crée le chaos et détruit quiconque ose investir l’île dont il est l’unique Roi.

Toujours plus haut, toujours plus fort

La scène d’ouverture, explosive, reflète les deux heures suivantes sous fond d’une guerre démesurée. L’affiche du film, renvoyant à Apocalypse Now, renforce l’effet recherché par un cinéaste très marqué par le chef d’oeuvre de Francis Ford Coppola. Mais l’Homme apparaît bien faible dans un univers où les soldats ne sont pas les monstres, tant les créatures régnant sur cette « Skull Island » sont effrayantes et hostiles à toute tentative d’invasion. King Kong, campant sur ses deux jambes, est un monstre d’une hauteur de trente mètres, soit plus du double du primate de Peter Jackson, de quoi le préparer dans son affrontement avec le lézard géant né au Japon au beau milieu des années 50.

Le réalisme du faciès de Kong et ses combats plus vrais que nature doivent tout à l’interprétation impeccable de Terry Notary, acteur et cascadeur américain qui se dissimule sous les traits du gorille. Si son apport est finalement plus anonyme qu’un Peter William Mayhew dans la peau de Chewbacca, Terry Notary a parfaitement compléter la création numérique de King Kong. Expérimenté dans le genre après avoir participé à la dernière trilogie de La Planète des singes, mais aussi au Hobbit et à Avatar, il a contribué à humaniser les combats et les émotions d’un Kong toutefois plus froid et fermé qu’en 2005 où il avait tissé de véritables liens avec Noami Watts.

Le film, qui a quadruplé ses recettes par rapport à son budget, n’a pas été très performant en France avec une modeste 37e place au classement du box-office 2017, soit un total de 1.6 million de spectateurs qui se sont déplacés.