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L’Amour est dans le pré 5 > Des séparations difficiles

Tony Cotte
Publié le 02/08/2010 à 20:40 Mis à jour le 11/08/2010 à 15:58

Karine Le Marchand sur M6

Alors que l’aventure s’est malheureusement arrêtée pour Freddy, des couples sont déjà formés et d’autres peinent à se créer. Dans ce neuvième et nouvel épisode de L’Amour est dans le pré, le docu-réalité phare de M6 s’attarde sur la veille des départs des prétendants.

Dans l’Aveyron, Nicolas a enfin fait son choix. L’éleveur de vaches laitières propose de faire un tour à Mélanie pour lui annoncer son verdict. « Je ne sais pas quoi te dire. T’as bien vu, ça s’est super bien passé. Il faut faire un choix et moi je t’ai trouvée super intéressante », annonce-t-il avant d’informer que le « courant passe mieux » en compagnie de Christine. Peu surprise, son interlocutrice avoue avoir remarqué l’attirance réciproque entre les deux. Seul face aux caméras, Nicolas explique que Mélanie n’est pas prête à s’investir dans une relation et est trop jeune (22 ans). Puis, quelques minutes plus tard, il fait enfin part de ses sentiments à l’heureuse élue. « J’aimerais bien te connaître un peu plus. Tu me plais. J’aimerais continuer l’aventure avec toi », déclare-t-il à Christine avant de lui offrir une fleur. Le premier baiser aura lieu lors du départ de l’intéressée de la ferme.

Deux semaines plus tard, Nicolas rejoint Christine à son domicile. Les lieux sont aux couleurs de son équipe de football préférée, à savoir l’Olympique de Marseille. Rappelons que Nicolas est un fan du Paris Saint-Germain. Pour autant, la situation amuse les deux tourtereaux plus qu’autre chose. Mais pas le temps de s’installer, la jeune femme a prévu déjà deux activités physiques pour son invité. De quoi confirmer une passion commune : le sport.

Vincent, l’éleveur de brebis au caractère bien trempé, ne cache plus son coup de coeur pour Élodie à ce stade du jeu. Celle-ci, en revanche, n’a guère apprécié la soirée passée en compagnie de ses amis et a fait comprendre que certains aspects de la vie de l’agriculteur la dérangent. À quelques heures des départs, le temps est ainsi venu à Vincent de faire part de son choix. « Je pense pas qu’on soit fait pour s’entendre », explique-t-il brièvement à Laetitia. Puis, vient l’annonce à Élodie, dont l’issue est quelque peu surprenante. « Tu me plais bien. C’est clair, tu t’intéresses aux animaux (...) t’es très mignonne. Mais, y’a le mais, ça va peut être un peu trop vite pour moi. Je vais te demander un peu de temps  », dit-il à son invitée préférée. Mais celle-ci apprend alors à son interlocuteur qu’elle n’envisage pas la vie avec lui. « Je n’ai pas envie de prendre le risque d’être déçue », finit-elle par expliquer.


Dans le Loiret, Yoann est seul avec Emmanuelle. L’agriculteur fait visiter un terrain de sa propriété, lieu sur lequel il compte passer sa vie avec sa future femme. La prétendante sera-t-elle celle-ci ? « On en est à faire des projets », reconnaît l’intéressée qui appréhende le test de la distance et la rencontre entre Yoann et ses parents. Et celle-ci continue sur sa lancée : « Il ne me connaît pas encore vraiment. Il a le côté idéalisé de la chose. J’ai un peu peur que finalement il se prenne une claque  ». En attendant, les deux tourtereaux filent le parfait amour et le jour de la séparation est mal vécu, un véritable « déchirement ». Seul face aux caméras, l’aviculteur pèse ses mots : « Je ne m’attendais pas à vivre ça. Les 4 / 5 jours que j’ai passés là, c’est bien plus intense que les 15 dernières années de ma vie ».

En Ariège, chez Guy, l’ambiance continue de se dégrader avec ses deux invitées. Chaque heure qui passe laisse place à de nouveaux rebondissements. Claire et Estelle se rendent finalement compte que l’éleveur de veaux joue sur les deux tableaux et compte bien ne pas rester seul à l’issue de l’aventure. Les deux femmes quittent alors les lieux toutes les deux sous le regard attristé de l’agriculteur. « J’ai voulu respecter les autres et j’ai perdu. J’aimerais qu’on garde de moi l’image de quelqu’un qui a raté le coup car j’ai voulu être équitable  », confie-t-il face aux caméras.

De son côté, Alain a peur de s’engager. Visiblement, les blessures du passé sont encore vivaces. À la veille du départ des filles, l’hôte a organisé une soirée avec une ambiance très festive. Tout le monde est heureux, mais toujours aucune démonstration amoureuse. Si Fanny a abandonné son objectif premier, à savoir séduire le céréalier, elle espère que celui-ci vivra une belle histoire avec Fabienne. Mais il n’en sera rien et le lendemain, Alain fait une déclaration aux deux invitées : « Vous êtes formidables, merveilleuses. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, je vais quand même vous dire que je ne suis pas vraiment prêt aujourd’hui à franchir le pas. Même si Fabienne a des choses qui me plaisent, je vais en rester là ». L’intention de préserver sa prétendante la touche, a fortiori quand l’intéressé se met à verser quelques larmes. Pour autant Alain dresse un bilan positif de l’aventure : « C’est une belle leçon de vie ».


Dans la Marne, c’est le dernier soir en tête à tête entre Pascal et Lucie. Pour une fois, pas de plats réchauffés, mais un dîner dans le bistrot du village voisin. L’occasion pour la jeune femme de faire une annonce : « Je voulais te dire que demain, pour te remercier de ton accueil, je te prépare une surprise. (...) T’auras juste à faire le chauffeur. Je pense que tu vas aimer  ». S’il n’a toujours pas dévoilé ses sentiments, le céréalier a au moins le mérite d’avoir réussi à convertir son invitée au hard rock. Cela sera-t-il suffisant pour transformer le lien entre les deux en relation durable ? Rien n’est moins sûr, mais, malgré tout, Lucie s’investit et organise un déjeuner croisière sur la Marne. De nature très timide, et pour faire plaisir à Pascal, elle ose alors l’impossible et prend la parole en public : « Il faut beaucoup de courage pour parler comme ça. Je voulais te dire avant mon départ (...) que j’ai passé 6 merveilleux jours à tes côtés. (...) J’espère que tu viendras chez moi. J’espère que l’on va pouvoir continuer à se connaître ».

Touché par cette déclaration, Pascal remercie à demi-mot la jeune femme sans pour autant faire part de ses sentiments. Et même s’il n’a pas été très clair, le céréalier se rend bien chez les parents de Lucie deux semaines plus tard. Dans la voiture, l’agriculteur explique avoir eu sa prétendante à deux reprises au téléphone depuis son départ, avant d’indiquer qu’il n’a « aucune idée » de ce qui va se passer désormais...

Agnès et Olivier sont de plus en plus proches. Pour le dernier soir chez la viticultrice, place à un dîner romantique. « J’avoue que je pensais rencontrer des gens, mais je ne m’étais pas dit qu’en six jours, avec le stress et tout, j’aurais pu autant m’entendre avec quelqu’un », avoue-t-elle face aux caméras. Son invité, lui, n’a clairement pas envie de partir et prend même une assurance pour que celle-ci vienne bien chez lui en lui promettant, de façon plus ou moins implicite, une bague.

Une semaine plus tard, du côté de chez Olivier, l’hôte attend la confirmation des sentiments de sa belle. Mais, mauvaise surprise, Agnès arrive et se montre peu enthousiaste. En guise d’accueil, celle-ci critique les lieux où elle est pourtant invitée. L’intéressée expliquera plus tard les raisons d’une telle attitude : « J’ai envie de le freiner, car ça va trop vite ». La viticultrice a en effet peur de la précipitation et tente de le faire comprendre d’une façon un peu maladroite.


Jean-Pierre, quant à lui, a choisi Christelle. Pour leur dernière soirée en amoureux, rendez-vous est pris au restaurant. L’élue invite alors celui-ci à passer quelques jours chez elle, notamment pour découvrir son activité : la vente de confiture sur le marché. Le lendemain, jour du départ, l’éleveur de vaches laitières le reconnaît : « Ca va faire un vide, c’est évident  ». Quant à son invitée, elle confirme ne pas avoir envie de partir : « Je suis bien ici avec Jean-Pierre et ce qui a autour. (...) C’est quelqu’un sur qui on peut compter, il est à l’écoute.  ». Quinze jours plus tard, Jean-Pierre rejoint Christelle sous la pluie. Celle-ci fait alors visiter sa ville. L’agriculteur est certes peu expressif, mais un indice ne trompe pas sur son état : il entonne Qui saura ? de Mike Brant !

Sylvie est seule avec Philippe. Au fil du temps, un rapport de force s’est lié entre eux. Cette dernière soirée est placée sous le signe de la torpeur. « J’ai ratissé large. (...) Y’a des blocages qui sont là, [comme] la confiance en l’autre  », confie ce dernier à l’un des amis de l’éleveuse de chevaux. Il faut dire, Sylvie est un peu perdue, blessée par ses histoires d’amour passées. Est-elle vraiment prête ? Tout porte à croire que non. Le lendemain, Philippe l’invite ainsi à partager sa passion pour le tennis. Mais dès son arrivée sur les lieux, les reproches ne se font pas attendre : « J’aime pas jouer dans les salles. C’est mieux dehors  ». Puis, le prétendant propose du renforcement musculaire et un peu de cardio, ce que l’intéressée refuse catégoriquement. Face à un tel hermétisme, les deux candidats ont vite compris l’issue. Malgré tout, la séparation est cordiale, et chacun souhaite à l’autre de trouver le bonheur avec la bonne personne...

Enfin, en Auvergne, Philippe et Margarida filent le parfait amour, malgré la fin de l’aventure. « Pour l’instant, on essaye de vivre au jour le jour », tente de se rassurer l’éleveur de vaches allaitantes. Pourtant, un problème demeure, le candidat a toujours été clair dès le départ sur son intention de fonder une famille. Sa dulcinée, en revanche, a 47 ans et déjà trois rejetons. Après avoir traversé une bonne partie de la France pour rejoindre l’Alsace quelques jours plus tard, Philippe n’en peut plus et les retrouvailles sont à la hauteur du manque. Une belle histoire que les deux tourtereaux préfèrent vivre sans évoquer l’avenir à ce stade de leur relation.