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L’Amour est dans le pré 9 > Fin de l’aventure pour Thierry, Emeline et Bertrand

Tony Cotte
Publié le 11/08/2014 à 23:59 Mis à jour le 19/08/2014 à 13:16

La voix-off de Karine Le Marchand

La semaine dernière, le séjour à la ferme des prétendant(e)s de François, Nicolas, Marc, Chrystèle et Gilles prenait une tournure amoureuse décisive. Nicolas laissait parler son cœur pour le plus grand bonheur de Magali. François, de son côté, filait le parfait amour avec Marie-Line. Tandis que la voie était libre pour Yann avec Chrystèle… Gilles ménageait, lui, le suspense avant de ne choisir aucune de ses deux invitées. En parallèle, l’aventure s’arrêtait prématurément pour Marc. Pour ce nouvel épisode, place à Thierry, Emeline, Bertrand, Virginie et Christophe pour leur dernier jour à la ferme.

La quête amoureuse de ce soir prend place en premier lieu dans l’Indre, chez Thierry. Célibataire depuis plus de vingt ans, celui-ci a envie de « rompre avec la solitude », même s’il reste très proche de sa mère avec laquelle il vit. L’éleveur s’est résolu à livrer ses sentiments, quitte à décevoir Catherine. Quelques heures plus tard, Carmen a quitté les lieux pour laisser son fils en toute tranquillité avec Isabelle. Même si l’éliminée, elle, est toujours là. Pour ce soir, l’agriculteur et sa belle font chambre à part.

Ce matin, l’agriculteur a prévu un programme des plus agréables avec un soin du visage dans l’institut de beauté de sa nièce. Un endroit qui ne lui est pas vraiment étranger. De son propre aveu,, l’intéressé est un habitué des lieux, notamment pour l’épilation. « C’est rare un agriculteur qui prend soin de soi », témoigne la professionnelle. Requinquée, Catherine est aux anges. Ce qui ne semble pas être le cas d’Isabelle. La Francilienne s’attendait à plus d’attention de la part de son hôte qui préfère parler cueillette avec l’ancienne concurrente, plutôt que compter fleurette à sa promise.L’élue quitte la table espérant peut-être que Thierry allait la rejoindre. Face caméra, elle fait part de son désarroi : « Y’a tout le monde qu’est autour. C’est bien on s’aime, on s’embrasse, on s’enlace. Pi le lendemain toc, t’as rien. T’as pas un gars avenant. (...) T’as pu le regard pétillant du mec. Tu te dis qu’y cherche bien quelqu’un, mais il cherche pas réellement l’amour. Pour moi y’a un souci quelque part. (...) J’suis pas sûre qu’y’aura une suite avec une gonzesse. » (sic) Isabelle préfère en rester là. Elle annonce sa décision avec une certaine diplomatie et préfère recevoir une leçon de morale de son interlocuteur plutôt que de le mettre face à ses contradictions. Le lendemain, s’il accuse le coup, c’est Carmen qui a plus de mal à prendre la nouvelle, allant même jusqu’à verser quelques larmes.


Dans l’Aisne, chez l’infatigable Virginie, les invités ont dû se plier au rythme effréné de leur hôtesse. C’est avec souplesse et discrétion que Matthieu a fait ses preuves. Pour Fabrice, la situation est beaucoup plus difficile à vivre. De bon matin, la nonchalance et le silence du prétendant jettent un froid. Mais la viticultrice sait faire comme si de rien n’était. Le déçu décide de se montrer plus explicite, voire même catégorique. « J’suis venu pour qu’on fasse connaissance. On essaye de faire connaissance, mais j’vois que ça…, déclare-t-il non sans mal. (…) J’ai demandé à partir aujourd’hui. Tu ne montres pas vraiment d’intérêt. Je suis là, sans être là. Ça ne m’intéresse pas plus que ça. » Son interlocutrice tire une conclusion tout en sourire : « Tu vois, t’as découvert que je ne te correspondais pas ». Elle prend même ce départ avec philosophie. « C’est son choix, dit-elle. Je n’ai pas à l’en dissuader. De toute façon, je n’aurais pas les bons arguments pour le faire rester. C’est vrai qu’il y a une différence : y’en a un qui m’accepte comme je suis, (...) ben l’autre qui voudrait que je sois quelqu’un que je ne suis pas. » Si Virginie prend la nouvelle sans trop de difficultés avant de se remettre au travail, le démissionnaire, lui, prend seul le chemin de la petite gare de l’Aisne.

Quelques heures plus tard, la viticultrice ouvre la brèche en proposant de revoir son désormais seul invité lors de ses prochains déplacements. Le moment est parfait pour le Normand pour faire preuve de répondant et entrer en mode séduction, tout du moins à son niveau : « Je te fais découvrir si tu veux la Normandie ». En toute simplicité et timidité, les deux tourtereaux s’avouent leur désir mutuel de poursuivre ensemble leur cheminement amoureux.


Dans le Cher, chez Bertrand, le céréalier n’a pas réussi à rassurer ses prétendantes sur la place jugée trop importante de ses parents au quotidien. Au cours de la journée, Marisa s’aventure à nouveau sur un sujet épineux, le rapport à l’amour de son hôte. Le passionné de mécanique s’épanche peu. Les deux femmes sont lassées d’attendre que celui-ci embraye en mode séduction. Ses chances sont désormais au point mort et il est temps pour lui d’en tirer les premiers enseignements. Mais c’est avec le sourire qu’il s’engage dans une belle histoire d’amitié avec Pauline et Marisa qui quitteront les lieux dès le lendemain.

L’éleveuse de lapin au caractère bien trempé a accueilli un troisième prétendant en la personne de Cyril qui n’a ainsi que deux jours pour séduire Emeline. Celui-ci accapare la conversation, aux dépens d’Aurélien. Fair-play, le garçon se met en retrait. « La rivalité s’annonce aussi farouche qu’inévitable » annonce la voix de Karine Le Marchand. S’ensuit la visite d’un ami d’Emeline, producteur de foie gras. Sur place, Aurélien a la primeur d’un rendez-vous en solo avec son hôtesse pour un bilan du séjour. «  Ces cinq jours sont passés vite. (…) C’est toujours difficile de commander le cœur. T’es peut être pas le gars qui me correspond le plus physiquement, avoue-t-elle. [Mais] j’adore vraiment ta façon d’être, ton esprit. C’est un sacré dilemme. Je pense qu’il me faut du temps. » Après avoir fait 95% du chemin pour atteindre le cœur d’Emeline, le jeune homme est coupé dans son élan. Mais la cunicultrice peut se montrer « imprévisible » assure l’animatrice.

Et pour cause. Lors de son tête à tête avec Cyril, l’intéressée dit avoir envie de connaître davantage son prétendant. Mais le soir, lors d’un dîner au restaurant faisant office de suite à cet échange, celle-ci semble avoir déjà fait son choix. Le nouveau venu a beau jouer à fond la carte du romantique, son interlocutrice n’est pas réceptive. Sans surprise, le lendemain, Emeline fait part de son verdict, pour le moins pessimiste : « Je n’ai pas eu de coup de cœur ou de coup de foudre. J’avais espoir que ça m’arrive, [mais] ça n’a pas été le cas. » Elle décide d’en rester là.


Aurélien est le premier à quitter les lieux avec courtoisie et sans effusion. Et si Cyril, avant de partir, propose à l’éleveuse de venir chez lui, cette dernière décline l’invitation, par respect : « Je sens que tu n’es pas celui que j’attends. Et comme je sens que tu es très attaché à moi. J’ai peur qu’en venant chez toi tu as espoir qu’il y ait autre chose à côté. Ce ne serait pas respectueux pour toi.  » C’est donc la fin de l’aventure pour Emeline. C’était sans compter l’intervention de l’organe vocal de Karine Le Marchand annonçant un « nouveau rebondissement » lors du bilan.

Après le départ d’Eulalie, Christophe, l’éleveur de vache de 38 ans, est désormais totalement libre pour Christelle. En cette nouvelle journée, le piège imparable de l’agriculteur est la cabine exiguë de son tracteur. Tout est ainsi prétexte pour des effleurements. À la veille de son départ, la jeune femme a le droit à une petite halte dans un champ où son hôte réclame un bisou. Une requête refusée. « Plus tu demandes, moins tu auras », avertit-elle avant de répondre favorable à sa demande. « Après on prendra une douche tous les deux », enchaîne-t-il. Et la réponse est à nouveau négative…

À la remise du courrier, Bertrand avait sympathisé avec Christophe l’Auvergnat. Seuls 100 kilomètres séparent les deux hommes et rendez-vous a été pris dans un restaurant à mi-parcours. Ce dernier arrive main dans la main avec Christelle et n’hésite pas à faire partager son bonheur naissant. Ce repas à cinq est l’occasion de tirer un bilan, le tout dans la joie et la bonne humeur. « Si Bertrand n’a pas trouvé l’amour, son aventure sentimentale est loin d’être terminée, croyez-moi », affirme en guise de conclusion l’animatrice.

Le lendemain, Christelle doit repartir. Son hôte accuse le coup : « Ça va faire un gros vide. » La mère et la sœur de l’agriculteur ont particulièrement apprécié la jeune femme et lui offrent une tasse, référence aux réveils difficiles de l’invitée, en espérant accueillir celle-ci définitivement. La jeune maman va pouvoir retrouver son petit garçon de trois ans. Et c’est tout en prudence qu’elle adresse un premier bilan de son aventure. « Je n’ai pas l’impression d’avoir des sentiments amoureux. Je lui ai expliqué que j’avais besoin de temps. Je sais que je pourrais développer des sentiments, confie-t-elle en larmes. Et ça me fait peur. »