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L’Amour est dans le pré 9 > François officialise sa relation avec Marie-Line

Tony Cotte
Publié le 14/07/2014 à 23:59 Mis à jour le 21/07/2014 à 18:55

Karine Le Marchand (voix-off)

Dans le précédent épisode de l’Amour est dans le pré, Nicolas, Thierry, Chrystèle, Christophe et Caroline faisaient plus ample connaissance avec leurs prétendant(e)s présent(e)s à la ferme depuis deux jours. Notamment, Magali profitait d’un tête à tête avec Nicolas en tracteur pour passer à la vitesse supérieure. Tandis que l’arrivée de Catherine changeait la donne chez Thierry et des tensions chez Caroline nécessitaient de sérieuses explications. Cette semaine, c’est au tour de Bertrand, François, Gilles, Virginie et Thierry (« le montagnard ») de mieux cerner la personnalité de leur(s) invité(e)s…

L’épisode commence dans l’Aisne. À 32 ans, la viticultrice très bavarde cherche un homme attentionné capable de « la canaliser ». Sur place, l’heure est aux courses. Du moins dans la version non diffusée sur M6. Dans les images que la chaîne a coupées, Mathieu suit scrupuleusement les consignes de l’hôtesse, tandis que Fabrice a tendance à garnir le chariot à sa sauce. Et cette escapade révèle quelques détails sur celle-ci entre son dégoût pour tous les poissons, le fait qu’elle ne consomme aucun fruit à l’exception des pommes et sa tendance à ne pas manger d’entrées. Quelques heures plus tard, la bavarde Virginie monopolise la parole au restaurant chinois. Et la moindre seconde de silence est particulièrement mal perçue : « J’ai horreur des blancs. Je préfère le matin quand tu te lèves de parler tout de suite, j’ai pas envie qu’on se regarde dans les yeux… » (sic). Le lendemain, celle-ci confie une mission fastidieuse à ses deux hommes : installer un système d’arrosage au-dessus de ses vignes. Très vite, la viticultrice s’absente pour s’occuper de sa grand-mère. Dans un sursaut de zèle, « et peut-être d’orgueil », Fabrice et Mathieu se sont mis en tête d’enfoncer tous les piquets avant le retour de Virginie.

Avec une petite heure de retard, la maîtresse des lieux revient. Puis, à nouveau au cours du repas, celle-ci abandonne quelques minutes ses invités. À la fin de la journée, les prétendants ont enfin l’occasion de faire la connaissance avec la fameuse « mémé Micheline ». Et celle-ci est décrite comme un « phénomène ». Lors de l’apéritif, la grand-mère prévient qu’il ne faut pas trinquer avec du champagne, mais montrer sa montre. « Moi, je n’ai pas de montre  », prévient l’un des deux prétendants. « Et bien, montrez votre cul ! »


Lors d’un cours de body-combat, Virginie est agréablement surprise par les capacités physiques de Mathieu, notamment au moment des pompes. « J’ai été scotchée, avoue-t-elle. Je pense que je suis plus en phase avec Mathieu. Je suis super excessive. L’idée de mon compagnon, c’est quelqu’un qui va me laisser m’agiter et pas me juger, (…) et en même temps qui vient s’agiter avec moi. »

Dans le Gers, Gilles a invité Carole et Michelle. À tour de rôle, les deux femmes offrent des cadeaux à leur hôte. Au cours du repas, la première se risque à demander comment le meunier divorcé depuis quatre ans voit la vie « à deux ». Les réponses, peu claires, ne font que renforcer l’aura de mystère autour de l’intéressé. Le lendemain matin, Carole propose un cours de yoga. Mais dissipé, le céréalier a des difficultés à effectuer les figures. « Vous êtes plus souple que moi les filles », constate-t-il. L’activité fait son effet : une fois les chakras stimulés, Gilles souhaite même méditer sur certains sujets restés en jachères la veille. « J’en ai marre de la solitude, je crois que je suis prêt », affirme celui qui attend au fond impatiemment qu’une femme le délivre de ses préoccupations de célibataires pour l’ouvrir à d’autres perspectives.

Le vent vient de se lever. L’occasion parfaite pour se rendre et raconter l’histoire du moulin à ses deux prétendantes. Alors que Michelle, qui a été garde meunière en Espagne, pose de nombreuses questions, Carole se met plus en retrait. Et après la théorie, place à la pratique. Les deux femmes étaient loin de se douter que l’activité leur fournirait autant de sensations fortes. Le soir, place à une « paella party » avec 130 personnes. Le céréalier récolte alors les avis de ses amis (« La rousse est plus chic », « moi je préfère la brune »…). Alors que celui-ci tâche à imposer une parfaite équité dans le traitement de ses invitées, il accorde une troisième danse, au lieu de deux, à Michelle. La danse de trop. Carole quitte alors la pièce et part s’isoler. « On ne s’amuse plus. Y’a eu un moment où j’ai senti une déconnexion. (…) C’est une question de feeling », se plaint la Genevoise. Gilles prend, lui, cette jalousie comme « un bon signe ». Mais ce n’est pas suffisant pour son interlocutrice : « Je suis toujours gentille, je suis toujours en train de la rassurer, mais moi y’a personne qui me rassure. »


Dans les sommets des Alpes-Maritimes, Thierry cherche à fonder une famille avec « la perle rare ». Après un coup de foudre pour Aurélie à la lecture du courrier, et confirmé lors du speed dating, l’éleveur n’a pas souhaité inviter d’autres prétendantes. Dès l’envoi de sa lettre, la romantique a enchanté son interlocuteur avec une déferlante de petites attentions symboliques et toujours bien choisies. Sur place, elle poursuit ses efforts et offre des edelweiss (« la fleur de l’amour et des montagnes »), du vin de Savoie, du chocolat suisse, un livre « pour faire autre chose que des raviolis et des gnocchis  » et un tablier brodé « l’amour est dans ton pré » ! Dès le premier repas, Thierry confie à Aurélie le secret de fabrication de ses pâtes artisanales. « On a une complicité qui est naturelle, qui est douce et qui s’installe au fur et à mesure…, confie-t-elle. Amoureuse ? Je ne peux pas encore le dire, mais de l’affection, oui. Énormément. C’est une certitude. » Le lendemain matin, celui qui n’a pas pour habitude de faire attendre ses vaches fait exception en l’honneur de son invitée avec un petit déjeuner, lui qui habituellement se contente d’une simple tasse de café.

Des rires, de la séduction, quelques taquineries avec une pointe de jalousie : tous les ingrédients sont réunis pour qu’une belle histoire d’amour voie le jour. Aurélie tient d’ailleurs à immortaliser son séjour (« qui pourrait à jamais changer sa vie  », comme l’indique l’animatrice) en prenant plusieurs photos des lieux. Le projet de la Savoyarde : faire un bel album pour son cher et tendre. Mais l’auxiliaire de vie scolaire n’est pas uniquement venue faire un exposé et n’hésite pas à apporter de l’aide pour le travail, toujours avec beaucoup de curiosité. Le soir, un ami de Thierry rend visite aux deux tourtereaux. Au bout de seulement deux jours, ces derniers ne semblent éprouver aucune difficulté à se projeter, ni à évoquer leurs futurs enfants ! « On est bien. On est naturels. On se livre peu à peu. J’ai l’impression qu’il est aussi à l’aise avec moi. Je pense que ça va coller », assure Aurélie.

Chez François, le matin semble relativement difficile pour toute la maisonnée. « J’ai la tête dans le cul  », confie Marie-Paule. Puis, celle-ci commente à sa façon les habitudes du taureau de l’éleveur : « Il n’est pas doux. Il ne fait pas style ‘tu veux bien ?’, ils font style ’Tu niques ou tu ne niques pas ?’ » Après ces considérations comportementalistes, et avant d’aller sur le terrain, la coach en relooking a besoin d’un temps de préparation, pour se lisser les cheveux et se mettre du blush. « Purée y’a une bordélation là dedans » (sic), s’exclame-t-elle à la recherche de son pinceau…


François est fier de montrer le taureau, dont les exploits ont été relatés lors du petit déjeuner. « Il a niqué comme un gros malade hier, aujourd’hui il est tranquille ». La prétendante vivant à la campagne, elle n’est pas étrangère à l’univers de son hôte. En revanche, pour Marie-Paule la citadine, et malgré une journée d’avance, tout est sujet à l’émerveillement, en particulier, comme la veille, les « petits veaux ». Le soir venu, François présente ses deux prétendantes à ses amis chasseurs. Une soirée qui se termine par du karaoké sur les chansons de Johnny Hallyday. Des mots d’amour qui semblent rapprocher l’agriculteur et Marie-Line. Finalement, et contre toute attente (l’alcool aidant ?) les choses s’officialisent très rapidement. « Ça me soulage un petit peu, commente Marie-Paule. Marie-Line je l’aime beaucoup et je vous souhaite tout le bonheur du monde. » François se dit même quelques minutes plus tard, « très amoureux ».

Dans le Cher, Bertrand reçoit Marisa et Pauline dans la maison familiale. Après deux jours, l’ambiance est bon enfant. Le céréalier préfère provoquer le rire plutôt que de se confier. « Je ne suis pas un très grand dragueur », avait-il prévenu en amont. Ce matin, l’agriculteur s’est levé de bon pied et affiche de grandes ambitions : balade en tracteur pour « parler sérieusement », autre que « de raviolis ». Pauline ouvre la marche avec un premier tête à tête, mais est obligée de poser les bonnes questions, son interlocuteur étant peu enclin à le faire. La préoccupation de la jeune femme reste l’attachement du candidat pour ses parents chez qui il vit toujours. Quand vient le tour de Marisa, celle-ci souhaite confronter sa conception de la vie de la vie à deux avec celle de Bertrand. Et si l’échange révèle quelques différences, il reste positif. Mais aucun rapprochement n’a été opéré. « C’est plus à lui de faire le premier pas », indique-t-elle face caméra.

Le soir, les deux filles font la connaissance avec des cousins de « Béber ». Les questions indiscrètes ne tardent pas. Et Pauline et Marisa font part de leur point de vue quand la mère du céréalier, rétrograde, indique la place de la femme d’un paysan, notamment sur les tâches ménagères et le rôle de cuisinière. Le côté affirmé des deux prétendantes fera-t-il peur à Bertrand ? Celui-ci reste muet quant à une éventuelle préférence à ce stade…