L’Amour est dans le pré 9 > un petit avant-goût de l’été 2014

De la Franche-Comté aux Pays-de-la-Loire, de l’Aquitaine à la Lorraine, Karine Le Marchand est partie à la rencontre de quatorze agriculteurs, dix hommes et quatre femmes. Ces célibataires n’ont « qu’un seul rêve » : trouver l’âme sœur. À l’issue de la diffusion de ces portraits, les téléspectatrices (teurs) peuvent leur écrire en espérant les rencontrer pour la suite de l’aventure. « Nous avons sillonné la France pour faire leur connaissance… »

Cette première soirée démarre dans la région Centre, à la rencontre d’un personnage dit « atypique » : Bertrand. Ce céréalier de 32 ans est dévoré par une passion peu commune, celle des vieilles voitures. C’est sous un camping-car, en pleine réparation, qu’il reçoit d’ailleurs Karine Le Marchand. Celui qui vit encore chez ses parents pour quelques mois est présenté comme un homme au « caractère facile ». Il n’a vécu qu’une seule véritable histoire d’amour et n’a connu que des relations sans lendemain depuis.

« Bertrand a beaucoup d’humour, un moyen pour lui de masquer une certaine timidité », annonce la voix off de l’animatrice. Le céréalier rêve de tomber amoureux, mais souhaite que la future élue de son cœur ait conscience de la vie qu’elle mènera à la campagne. « Moi je dis qu’elle ait un p’tit pied rural et puis après c’est tout. Ce n’est pas une fermière que je recrute ». S’il n’a pas de préférence pour la couleur des cheveux, l’homme de 1 mètre 63 préférerait une femme âgée de 25 à 35 ans avec des yeux bleus.

Le tour de France se poursuit dans le sud-ouest, où vit Caroline, l’une des quatre femmes de cette promotion. « Ce qui la caractérise ? Sa joie de vivre permanente et son sourire très contagieux », indique la narratrice. Cette monitrice d’équitation ne cache pas son côté girly avec des accessoires avec strass et décorations colorées pour ses poneys. Celle qui ne fait pas ses 40 ans sait manier l’humour sans aucune retenue. « On peut savoir ce qu’on veut et rigoler tout le temps », prévient-elle.

Caroline, alias « tata Caca », n’a pas d’enfant, faute d’avoir trouvé la bonne personne, mais n’en garde aucune amertume. Monitrice dans un poney-club pour enfants, elle estime avoir tous les avantages d’être entourée de bambins, sans les inconvénients. En revenant sur son passé amoureux, l’hôtesse avoue avoir été sur le point de se marier à un moment donné, mais, à cause de son ancienne belle-mère, a dû annuler deux mois avant le jour J. Une de ses exigences aujourd’hui est d’avoir une belle-maman soucieuse du bonheur de son fils.

« Je suis incapable d’offrir un quotidien à un homme. Je ne cuisine pas, je ne repasse pas… Je ne veux pas non plus quelqu’un pour travailler avec moi, je travaille très bien toute seule ». Déterminée, Caroline a une idée très précise du profil de l’homme qu’elle recherche : il doit être « ouvert d’esprit », aimer les gens et les animaux et avoir du répondant. « Je n’ai pas encore croisé cette perle rare et c’est justement pour ça qu’on est là ». Attention messieurs, la monitrice cherche un homme sportif, musclé, proche de Jason Statham ! « La sexualité, dans un couple c’est très important, indique-t-elle. Sexuellement, je cherche un homme épanoui et épanouissant. »

Le voyage continue en Aquitaine pour retrouver le cadet de la promotion, Marc. L’homme de 28 ans mesure 1 mètre 92 et élève des vaches. Malgré son jeune âge, l’hôte se dit plus heureux en couple. S’il aime son métier, qu’il exerce avec beaucoup de sérieux, il n’en demeure pas moins un « vrai fêtard » selon ses propres termes. Jusqu’à présent, celui-ci a déjà vécu avec trois femmes, à chaque fois sur le long terme. À se demander pourquoi celui-ci a besoin de participer à l’Amour est dans le pré…

« Je ne pense pas être très exigeant, physiquement comme dans le caractère de la fille ». Sous ses airs débonnaires, Marc est soucieux et sérieux. Il vient même d’acheter sa première maison. Celui qui aimerait être papa d’« au moins deux enfants » dit avoir confiance en l’avenir. Marc préfère que sa future campagne ait son propre travail, en dehors de l’exploitation. Quant aux critères, il n’en a aucun, si ce n’est une exigence toute relative : sa dulcinée ne doit pas être trop grande.

Dans les Pays-de-la-Loire, Christophe, éleveur de vache et céréalier de 45 ans, reçoit Karine Le Marchand sur son exploitation… en étant parfumé ! Une attention qui touche l’animatrice. Passionné de théâtre, l’hôte est très loquace face aux caméras. Aujourd’hui, il est président de sa troupe, une activité qui l’occupe deux soirées par semaine. Son autre passion, le jardinage et les fleurs. C’est depuis son potager qu’il se livre.

Celui qui vient d’acquérir une grande maison dans laquelle il rêve de s’investir avec sa future compagne vit toujours à côté de chez sa mère, après le décès prématuré de son père. Malgré tout, Christophe se considère comme « heureux ». « Je veux donner un peu plus de sens à ma vie », dit-il. Dans sa confession, l’éleveur avoue ne jamais avoir couché avec une femme « Il faut tout le temps un début », précise-t-il. L’intéressé n’a qu’un seul critère : que la femme de sa vie soit « pleine de vie » et accepte de vivre dans un petit village.

En Franche-Comté, François travaille avec ses deux frères. Cet homme de 50 ans a beau être très timide, il est « toujours très souriant ». Aujourd’hui, il se sent « mûr » pour commencer l’aventure. Mais une activité débride l’intéressé instantanément : le rock n roll. Johnny Hallyday et Elvis Presley sont ses deux idoles et il n’hésite pas à livrer une imitation de ce premier quand Karine Le Marchand le lui demande. Il y a une dizaine d’années, l’agriculteur a formé un couple, mais une tragédie, la perte de leur enfant, a eu raison de cette histoire. Depuis, il n’a pas rencontre d’autres femmes.

Aujourd’hui, il cherche quelqu’un de simple et attend de partager les sorties et les voyages. Malgré son âge, François n’a pas perdu espoir d’être papa un jour. « J’ai un peu d’espoir, si elle est en âge d’en avoir ». L’élue de son cœur, doit être mince, grande, mais pas coquette. Une chanson de Johnny, « Un jour viendra », définit ce qu’il attend d’une relation amoureuse. L’agriculteur n’en dira d’ailleurs pas bien plus.

En Poitou-Charentes, les téléspectateurs de M6 découvrent pour la première fois dans l’histoire de l’émission la profession d’éleveur canin. Christelle élève des futurs chiens d’aveugle. Une profession qu’elle n’exerce que depuis 10 ans, cette dernière ayant été ambulancière auparavant. « Je suis trop accro à mes chiens, je ne vis que pour eux », déclare celle qui a conscience que sa passion est la cause de son célibat. Forcément, l’élu de son cœur doit aimer les canidés.

Christelle n’est pas fermée à l’idée de découvrir d’autres passions. « Je cherche un homme au caractère fort, surtout pas timide. Je veux un mec qui s’affirme, qui me fasse rêver ». Si elle vécu plusieurs histoires d’amour, l’agricultrice ne s’est jamais mariée. « J’étais une séductrice quand j’étais jeune. Une grosse fêtarde. Je me suis calmée », confesse-t-elle. Aujourd’hui, elle aimerait trouver un blond, sans pour autant passer à côté d’un « beau brun », un petit peu plus jeune. L’heureux élu doit, de préférence, être âgé de moins de 40 ans.

Le tour de France mène Karine Le Marchand dans le Limousin, une région connue pour la qualité de sa viande. C’est en quad que Denis la reçoit. Depuis trois générations, sa famille élève des chevaux d’équitation. Dès 19 ans, il a repris l’exploitation familiale avec, également, plus d’une centaine de vaches. Et un chien, inox ! « En attendant l’âme sœur, il me fait des câlins le soir », confesse-t-il. Divorcé depuis 11 ans, ce papa de deux grandes filles livre un événement qui a bouleversé sa vie : « Élise a un petit handicap qui, en fin de compte, est un bonheur. Elle est trisomique ».

Les amis de Denis ne comprennent pas pourquoi ce « séduisant quadragénaire » n’arrive pas à refaire sa vie. Ils l’ont donc inscrit à l’émission. L’éleveur n’est pas en quête d’une histoire d’un soir ; sa dernière relation en date a même duré 5 ans. Il cherche aujourd’hui une femme qui « aime les autres ». Derrière le caractère franc et rigoureux se cache un homme qui manque de confiance en lui : « Je doute sur le fait de séduire et d’attirer quelqu’un ». Idéalement, il aimerait trouver une femme âgée de 37 à 47 ans prête à déménager dans la région de Limoges et à s’engager.