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L’Amour est dans le pré > Thierry et Annie se séparent...

Tony Cotte
Publié le 10/09/2012 à 21:00 Mis à jour le 15/09/2012 à 20:56

Karine Le Marchand sur M6

La semaine dernière, l’Amour est dans le pré s’intéressait aux cas de Pierre, Dany, Jeanne, Bertrand et Michel Édouard avec les derniers instants à la ferme de leurs prétendants. Cette semaine, place à Thierry, Jo, Rémi, Annie, Bruno et Philippe. Nous sommes à la veille de la fin de séjour à la ferme. L’heure du choix a sonné…

En Bretagne, les jumeaux de l’émission ont reçu chez eux deux femmes. Jo n’a pas eu de coup de cœur. Malgré tout, Céline et Léa ont souhaité prolonger leur séjour. La première pour s’intéresser à la vie à la ferme, la seconde pour tenter quelque chose avec le frère de son hôte, Rémi. Un sentiment réciproque. Celui-ci a préféré demander à Karine et Patricia de quitter les lieux, non sans un certain soulagement. Du soulagement certes, mais aussi un peu de regret du côté des filles. « On était comme sur les photos pourtant. On était comme il l’a demandé », assure l’une d’elles aux caméras. Rémi n’a même pas souhaité les raccompagner à la gare. En somme, des adieux sans promesses d’amitié.

À deux kilomètres de là, Léa est à nouveau souffrante. Ses problèmes ophtalmiques l’empêchent de profiter de la journée. Mais elle compte bien se reposer pour être en forme lors de la soirée où Rémi est lui aussi invité. Au moment venu, les deux futurs tourtereaux sont gênés, mais officialisent un début de relation. « On pourrait se voir très rapidement », suggère alors l’éleveur. Une proposition à laquelle son interlocutrice préfère mettre un frein : « On devrait apprendre à se connaitre et voir comment ça avancera ». Rémi se dit confiant et montre de la bonne volonté : « Je me suis emballé avec Karine au speed-dating, cette fois je vais prendre mon temps. » Le lendemain, Céline quitte les lieux en faisant un bilan positif de l’aventure, ayant créé des liens d’amitié. Elle souhaite aux deux frères de trouver le véritable amour. Quant à Léa, la rencontre avec Rémi lui a redonné le goût d’aimer après la séparation difficile avec le père de sa fille.

Chez Philippe, la situation n’avance guère. Le tête-à-tête avec Pascaline n’a débouché sur rien, celle-ci étant agacée de son indécision chronique. Ce matin, l’agriculteur est en plein travail et peut compter sur l’aide d’Isabelle. Le célibataire doit prendre une décision avant le départ des deux femmes. Comme d’habitude, Pascaline ne souhaite pas participer à la tâche. Jusqu’au bout, celle-ci est dans la provocation. Philippe profite donc d’un moment en duo avec la plus volontaire pour lui faire part de son choix : « Je pense qu’il s’est vraiment créé une amitié entre nous, une belle amitié. (…) J’ai un peu l’impression que tu étais plus la personne à qui me confier, la frangine que je n’ai pas eue. » A son retour, Philippe fait part de son choix à Pascaline : « Est-ce que tu as envie de rester avec un vigneron ? » La prétendante est surprise de cette décision. « Je suis persuadée que tu n’as pas besoin d’une femme dans ta vie. J’espère me tromper », répond-t-elle. Soulagé d’avoir réglé la situation, Philippe compte bien fêter ça dignement autour d’un petit verre. Au fil des heures, Pascaline évite cependant toute occasion d’un moment d’intimité. Celle-ci préfère attendre la venue de Philippe chez elle. Le très tactile candidat arrivera-t-il à s’accommoder du côté sauvage de sa belle ?


Le lendemain matin, Pascaline semble très peu concernée par son hôte. Le manque d’intérêt pour les activités professionnelles de Philippe est flagrant. C’est le mot de trop ! « Si t’as participé à l’émission, c’est pour passer à la télé ou pas ? », demande-t-il alors. Pour la retraitée, son interlocuteur veut simplement « griller toutes les étapes » et « aller trop vite ». Philippe évoque alors l’interruption de l’aventure, lassé du manque d’entrain de la belle. Ne se sentant pas vraiment retenue, Pascaline fait sa valise et ne laisse rien transparaitre. En revanche, elle livre aux caméras une information étonnante : « Hier soir il a le culot de venir me chercher dans ma chambre. Bêtement j’ai suivi. Et ce matin, il me jette. » Pascaline quitte les lieux sans un mot ou un regard. Philippe termine donc l’aventure comme il l’a commencée : célibataire.

En Eure-et-Loir, Annie retrouve un ami d’enfance, Christian. Ami qu’elle n’avait pas revu depuis l’âge de 6 ans. Lors de l’ouverture du courrier, l’émotion avait submergé la cavalière. Quelques heures plus tard, profitant de la bonne humeur d’Annie, Guy compte bien prendre le dessus. Lors d’une tentative de rapprochement, il la retrouve donc, mais ne se doute alors pas de la tournure définitive que va prendre l’entretien… « Il faut qu’on discute si ça t’ennuie pas. Tu réalises bien que ça fait quelques jours qu’on est ensemble et que je me suis bien rapproché de Bernard ? », lui lance-t-elle. Son interlocuteur feint de ne pas être surpris et assure « qu’il n’y a pas de souci ». Mais un malentendu persiste : « Il n’y a pas de problème pour moi, je veux te faire plaisir et aller jusqu’au bout de mon séjour. » Plus explicitement, la cavalière lui avoue qu’elle a besoin de passer du temps avec Bernard. Perspicace, Guy comprend enfin que son interlocutrice lui demande de partir. Mais il semble vouloir encore s’accrocher à un mince espoir. En vain. Annie demande à Guy s’il peut avoir « la gentillesse et la décence » de la laisser vivre son histoire avec Bernard. Tandis que son ex-prétendant tente de prolonger la discussion, la femme de poigne quitte les lieux, excédée : « Je peux plus, je peux plus ». Annie résume alors la situation à Bernard et le met ainsi devant le fait accompli face à son choix.

Le lendemain, les deux tourtereaux peuvent poursuivre l’aventure. Malgré quelques réajustements à faire au niveau du travail, Annie apprécie la complicité, la tendresse et la bonne volonté de son invité. « Je vais prendre le temps de la réflexion », confie-t-elle consciente de la difficulté d’adaptation à un univers étranger. « Je vais angoisser beaucoup, car aller à Paris, dans un appartement, je ne suis pas sûre de pouvoir survivre ». Même si Annie reste dirigiste, Bernard aura su percer sa carapace. Reste à savoir si ce sentiment sera toujours d’actualité lors de leur excursion citadine, loin du haras...


Dans le Vaucluse, Bruno et Annie continuent leur rapprochement. Ce matin, le pépiniériste poursuit la formation de la demoiselle à son activité professionnelle. Un enseignement que celle-ci semble apprécier. Puis, les deux tourtereaux décident de faire un pique-nique. L’occasion d’un corps à corps en moto sur le chemin. Sur le lieu idyllique, au bord d’un étang, Bruno révèle son côté macho. Sous couvert d’humour et de second degré, Annie montre qu’elle n’est pas prête à tout accepter chez son hôte. En fin de journée, l’heure est au bilan des quatre jours passés. Un bilan forcément positif puisque la persévérance de la Grenobloise a fini par avoir gain de cause : Bruno se projette dans un avenir amoureux avec elle et son fils

Le lendemain, le départ est imminent. Le cœur serré, Annie quitte les lieux en attendant de revoir son homme chez elle. « J’ai l’impression de le quitter au meilleur moment, alors que j’ai plein de trucs à vivre avec lui. (…) Il me manque déjà », confie-t-elle. De son côté, Bruno est prêt à « foncer » dans cette relation, surpris de la tournure des événements. « C’est une belle histoire qui va se poursuivre à Briançon » conclut la voix off de l’animatrice.

Dans la Manche, Thierry redécouvre le goût du bonheur avec Annie, l’assistante dentaire de 46 ans. Ce matin, les réjouissances continuent. L’agriculteur a organisé une activité en montgolfière. Si la prétendante dit ne pas avoir d’appréhension, Thierry, lui, est moins courageux et craint l’altitude. Annie n’hésite pas à rassurer son cher et tendre. Si tôt à terre, celui-ci évoque le moment qu’il redoute le plus : le retour de sa dulcinée le lendemain. « Est-ce que tu veux bien que j’vienne chez toi là-bas à Paris parce que j’taime trop tu sais, t’es trop rentré dans mon cœur. » Tant d’amour rend Thierry prolixe et philosophe : « Moi je dis, on n’a pas doit d’être malheureux sur la terre, parce qu’un homme qu’est malheureux, qu’a eu un gros problème comme moi j’ai eu, qui y’a tellement de p’tites femmes qui cherchent un p’tit amour et ben comblé aujourd’hui, je l’ai trouvé. Elle va être heureuse. J’voudrais même pas qu’elle reparte. » (sic)

Le lendemain, à l’approche du départ, Thierry est triste et mise sur l’humour pour masquer son chagrin. À la gare de Villedieu les Poêles, l’agriculteur peine à laisser partir sa chérie et enchaîne les « bisous goulus ». Heureusement, Karine Le Marchand promet des « retrouvailles ardentes ».