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L’Inventeur de l’année : une saga à succès sur M6

Aurélie Demarcy
Publié le 24/01/2007 à 02:20 Mis à jour le 24/01/2007 à 11:33

Avec leur toute dernière trouvaille qu’est L’inventeur de l’année, M6 et Fremantle semblent avoir vu juste en adaptant, sur les écrans français, American Inventor, un concept américain à succès.

Depuis le 10 janvier, 3000 candidats ont commencé à défiler, devant un quatuor de professionnels constitué d’un publicitaire (Franck Tapiro), d’un inventeur (Suzanne de Begon), d’un chef d’entreprise (Aziz Senni) et d’un spécialiste du marketing (Georges Chétochine), accompagnés d’inventions aussi ingénieuses qu’insolites, pour le plus grand plaisir des fidèles. Ce casting, ayant pour but de dénicher la perle rare en matière de création, voit se succéder des créations telles que le vélo hamac, la veste tente ou encore les tongs pèse-personne. Des innovations souvent improbables, derrière lesquelles se cachent bien fréquemment des personnalités attachantes et burlesques, réunies par cette même conviction : celle d’avoir trouvé l’Idée qui va révolutionner la vie des Français.

Décliné en six émissions, dont quatre exclusivement destinées à la phase de casting, le programme à conquis un large public, lors de sa première diffusion le 10 janvier. Avec 5.2 millions de téléspectateurs, la chaîne a été la plus regardée par les moins de 50 ans, avec une part d’audience de 32.2% sur ce public et la deuxième sur l’ensemble du public avec 19.8% de part de marché. Succès confirmé a l’occasion de la seconde émission suivie par 4.9 millions de téléspectateurs, soit 19.1% de part de marché. A cette occasion, M6 a conquis 30.3% des moins de 50 ans présents devant leur poste de télévision.

Pas de répit donc pour le jury qui, ce soir encore, devra faire preuve d’impartialité puisqu’au terme du quatrième numéro - le mercredi 31 janvier - il ne restera plus que six candidats. Ceux-ci se verront remettre la somme de 15 000 euros chacun, au cours d’un cinquième épisode - mercredi 7 février - dans le but de finaliser leur produit avec l’aide de professionnels. Ainsi, études-consommateurs, briefs d’agence de design pour l’amélioration visuel du produit, fabrique de prototypes, recherche d’un nom de marque, travail sur le packaging seront autant d’étapes à suivre, afin de rendre leur invention commercialisable. Enfin, seuls quatre d’entre eux partiront pour la grande finale, diffusée en direct le 14 février. C’est donc chapôtés par un membre du jury qu’ils seront invités, au travers d’une présentation d’une minute et d’un film publicitaire à vanter les mérites de leur création devant un autre type de juge : le téléspectateur. Celui-ci par ses votes désignera « L’inventeur de l’année » et l’heureux gagnant décrochera 150 000 euros, ainsi que l’opportunité de commercialiser son invention.

Après le succès d’Incroyable Talent qui avait conquis plus de 4 millions de fidèles tout au long de sa période de diffusion, tout laisse à penser que L’inventeur de l’année suit le même chemin. Si ces émissions se veulent les témoins de la capacité créative hexagonale, elles témoignent, également, du flaire aiguisé de M6 lorsqu’il s’agit de dénicher des émissions qui font recette Outre-Atlantique.