Toutelatele

Stéphane Sallé de Chou (The Apprentice) : « Les candidats ont vu en Bruno Bonnell, le Zidane du business »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 09/09/2015 à 12:53

Le mercredi 9 septembre, la nouvelle télé-réalité de M6, The Apprentice, débarque en prime time sur les écrans.

Ils seront 14 candidats répartis en deux équipes, à s’affronter sur des cas pratiques pour tester leurs compétences professionnelles, et décrocher le job offert par Bruno Bonnell. À cette occasion, Toutelatele a rencontré Stéphane Sallé de Chou, le chef de projet de M6, et Caroline Gavignet, productrice du programme avec Endemol, qui sont revenus sur cette émission. Cette dernière a justifié le recrutement du cofondateur d’Infogrames : « Nous cherchions un patron correspondant aux valeurs de The Apprentice, quelqu’un qui s’investit pleinement dans le programme, et Bruno a tout de suite compris le fond de cette émission ».

« Bruno a été sincère », a renchéri Stéphane Sallé de Chou, « il avait un vrai job à offrir aux candidats, et non un poste pour une émission. À ce titre, nous avons refusé un gros patron qui n’avait pas un réel job à proposer. Afflelou, Tapie et Provost ont été pistés, mais ils n’ont pas correspondu non plus. Et puis, quand les candidats ont découvert Bruno, ils ont eu des étoiles dans les yeux, ils ont vu en lui le Zidane du business ».

Dans le format américain de The Apprentice, l’excentrique Donald Trump est le patron du programme. Avec ses tonitruants « You’re fired ! » (Tu es viré), il incarne le patronat tout-puissant et peu consciencieux à l’encontre de son personnel. Le chef de projet de la Six a tenu à écarter toute similitude avec la version états-unienne : « On a travaillé le fond en mettant en avant le mérite et la transmission. Certains formats ont parfois privilégié la forme avec des phrases-chocs, pas nous ».

« On fonde de gros espoirs en The Apprentice. Cette rentrée est importante pour M6, pour Endemol également »

La programmatrice d’Endemol a ensuite évoqué les enjeux pour son groupe et la chaîne, ainsi que le travail fourni pour arriver au résultat escompté : « On fonde de gros espoirs en The Apprentice. Cette rentrée est importante pour M6, pour Endemol également. Monter cette émission a demandé un boulot monstrueux. Il a fallu suivre les candidats dans leurs mouvements et leurs idées, car rien n’était scénarisé. Nous avions 4 à 6 caméras par cas pratique, et au final, environ 10% de ce qui a été filmé sera diffusé à l’antenne. ».

Stéphane Sallé de Chou a ensuite indiqué qu’aujourd’hui, M6 « est passée de challenger à challengée. Elle a un statut de leader, et elle est elle-même contre-programmée par la concurrence.

Quant à la possibilité d’une saison 2 avec le même Bruno Bonnell, Caroline Gavignet n’a fermé aucune porte : « Si la première saison est un succès et que Bruno Bonnell a de nouveau un vrai job à proposer, pourquoi pas. Après, on ne lui demandera pas d’en créer un exprès pour l’émission ».

Le mercredi 9 septembre, les deux premiers épisodes de The Apprentice sont à découvrir à 20h55 sur M6. Les candidats seront testés sur le pressing, et la vente de poisson.