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Laura (L’île des vérités 3) : « Ils se mettent en couple pour survivre »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 02/10/2013 à 18:00 Mis à jour le 10/10/2013 à 15:12

Modèle photo et assistante-vétérinaire sont les deux fonctions de Laura, tiraillée par les candidats de L’île des vérités 3. Ses prises de bec, son accent du sud et son bagout marquent la télé-réalité de NRJ 12 au fer rouge. Pour Toutelatele, Laura met à nu ses émois..

Clément Gauthier : Que vous a apporté cette troisième édition de L’Île des vérités ?

Laura : J’ai été une cible pour pas mal de candidats, ça a donc renforcé mon caractère. Je suis ressortie de cette aventure plus forte mentalement. Ma vérité a changé beaucoup de choses pour ma vie future...

Aviez-vous des objectifs en allant à Tahiti ?

Avoir plus de notoriété pour pouvoir évoluer dans la photo, car je suis modèle petite taille. Je me suis dit que ça allait m’ouvrir plus de portes parce qu’il est difficile de percer dans ce domaine.

Estimez-vous avoir rempli cet objectif ?

Même si je ne me suis pas fait beaucoup voir, j’ai montré une image naturelle, simple et non pas un côté délirant, de folle furieuse. J’ai donné l’image d’une personne avec des valeurs. Grâce à tout ça, j’ai déjà fait la couverture d’Entrevue.

Appréciez-vous de pouvoir jouer avec votre image depuis votre sortie ?

Ça fait plaisir d’être mise en avant. C’est toujours gratifiant d’avoir les projecteurs braqués sur soi même si on n’en a pas forcément l’habitude.

Comment naissent les conflits dans un cadre aussi idyllique que celui de Tahiti ?

Les téléspectateurs voient le côté « Tahiti avec ses îles » mais on est enfermé entre nous. Pendant deux mois, on est presque tout le temps ensemble et malgré les disputes, on doit tous dormir, se lever ensemble et voir les mêmes têtes. On a un petit lit qui est une planche de bois, la douche froide et pas de machine à laver. On est dans un contexte où on est mis à bouts. C’est facile de se prendre la tête parce que les caractères forts cherchent la petite bête et s’énervent pour pas grand-chose. Les gens font du cinéma.

« J’ai donné l’image d’une personne avec des valeurs »

Qu’avez-vous ressenti quand Manon et Aurélie se sont braquées contre vous et ont jeté vos affaires dans la piscine ?

Elles m’avaient prise pour cible par jalousie et par rancoeur. Les garçons tournaient autour de moi, elles ont vu une cible facile !

Comment définiriez-vous leur personnalité ?

Manon est une grosse manipulatrice, elle n’est ni vraie, ni sincère, mais fausse sur tous les plans. Aurélie reste une grande bouche comme on peut l’entendre. Elle est fidèle à elle-même.

Votre expérience a-t-elle démarré lorsque Manon s’est mise à l’écart ?

Mon aventure a débuté dès que j’ai mis les pieds sur l’île et ça n’a pas changé quand Manon a fermé sa bouche. Elle m’a fait de la peine, mais pas jusqu’à aller la récupérer. J’ai préféré la laisser comme tel mais ce n’est pas pour autant que je suis jouissive du malheur des autres. Elle m’a quand même fait du mal donc qu’elle reste dans son tipi toute seule, ça ne me dérange pas.

Partie 2 > Les couples de L’île des vérités et les manigances


Qu’avez-vous pensé de la réaction de Raphaël à votre égard ?

Il y a juste eu un rapprochement avec Raphaël. On n’a pas dit qu’on allait finir ensemble. On a voulu apprendre à se connaitre. Avec Aurélie, il y avait quelque chose de non achevé donc je ne suis pas là pour m’immiscer dans leur couple.

Trouvez-vous les couples légitimes sur L’île des vérités ?

Pour moi, ce n’est pas du véritable amour. Ils se mettent en couple pour survivre, car ils ont l’impression d’être inexistants dans l’histoire. Je n’ai pas besoin de ça, j’ai été prise pour cible pour faire mon buzz.

La cause humanitaire a-t-elle été un facteur de motivation supplémentaire surL’île des vérités ?

C’était le plus important sur cette île. J’y suis allée pour devenir quelqu’un d’autre et me renforcer mentalement, mais aider les enfants était un challenge. Savoir si on est capable de faire des constructions, de faire des choses de nos propres mains pour la culture et la tradition, c’était vraiment extraordinaire.

La falsification des résultats du concours de Miss vous a-t-elle touchée ?

Ça m’a fait plaisir de remporter une première écharpe, car je n’ai pas l’habitude des défilés. Mais j’étais contente à court terme, car on m’a avoué que c’était du fake. Ce n’est pas grave parce que c’est juste un concours sur Tahiti avec 13 personnes. Ce n’est pas comme si le jury était professionnel non plus. Moi je vaux ce que je vaux, eux ont changé les règles.

Avez-vous songé à quitter l’aventure à cause de ces petites manigances ?

Avoir été accablé par les autres a été assez difficile. La manigance, les tensions, les prises de tête font qu’on a envie de rentrer chez soi à un moment. Ce n’est pas pour autant que je regrette d’avoir été sur cette île. J’assume tout ce que j’ai fait et si c’était à refaire, je garderais les mêmes règles.

« J’y suis allée pour devenir quelqu’un d’autre »

Comment expliquez-vous le paradoxe entre votre tempérament plutôt modéré dans l’aventure et votre exposition depuis votre sortie ?

J’ai des valeurs et sur les photos je ressors plutôt bien. Je suis quelqu’un de naturel et simple, mais ça ne veut pas dire que je n’existe pas, plutôt que je suis accessible et comme tout le monde.

Cette émission a-t-elle nourri de nouvelles ambitions pour vous ?

Ça me donne envie de continuer, d’aller aux Anges de la télé-réalité pour avoir plus de notoriété et de réussir encore plus dans le mannequinat. Ce sont les prochains projets.

Ne redoutez-vous pas d’être avec les mêmes candidats dans Les anges de la télé-réalité ?

J’ai déjà tâté le terrain donc si je suis avec les mêmes, on aura déjà un lien. Si je me retrouve avec des gens qui m’ont fait la guerre, des mois se seront écoulés entre-temps. Il n’y a que les personnes les plus bêtes qui ne changent pas d’avis donc on verra comment ça évolue.