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Laurent Luyat : « On souhaite transposer Village départ sur France 2, en access en 2017 »

Léopold Audebert
Publié le 03/07/2016 à 12:32 Mis à jour le 03/07/2016 à 12:37

Alors que de nombreux animateurs feront leur grand retour à l’antenne à partir de la fin du mois d’août, l’été de Laurent Luyat s’annonce, une nouvelle fois, rythmé par les événements sportifs. Entre Tour de France en juillet, avec la dernière saison de Village départ sur France 3, Jeux Olympiques en août, et Jeux Paralympiques en septembre, rencontre avec celui qui, à l’occasion de l’Euro 2016 en France, a également ressorti sa plume pour proposer un troisième numéro des Coups du sport.

Léopold Audebert : Depuis onze années maintenant, les téléspectateurs peuvent vous retrouver tous les étés sur France 3, à la tête de Village départ, avant chaque étape du Tour de France. Quel regard portez-vous sur l’évolution du programme ?

Laurent Luyat : Village départ est un peu mon bébé ! (rires) Au départ, on parlait de ce qu’allait être la course, etc. Et puis j’ai pris le parti de transformer l’émission en divertissement total. Là-dessus, j’ai eu la confiance de mes patrons, qui m’ont laissé un peu carte blanche. Le programme est devenu un rendez-vous pour le public : c’est quand même une performance de faire un million et demi, et jusqu’à deux millions de téléspectateurs, avec les journaux de treize heures de France 2 et TF1 en face ! Je pense que, dans la journée, il n’y a pas de concurrence aussi terrible qu’à ce moment-là, en dehors de l’access !

Depuis de nombreuses années maintenant, vous recevez moult personnalités, d’univers différents…

Il y a huit ou neuf ans, on a commencé avec des artistes qui se disaient « Où est-ce qu’on met les pieds ? » (rires). Et aujourd’hui, on est sollicité : Michel Polnareff sera là pour la première, Gérard Depardieu, normalement, pour Saumur, et de nombreuses autres personnalités qui viennent avec plaisir ! C’est une joie partagée, un moment de bonheur, où tout le monde donne ! Sur Village départ, on ne prend pas : on donne. Que ce soit nous, l’équipe, ou les personnalités. Un artiste qui n’est pas généreux n’est pas à l’aise dans l’émission. C’est une véritable communion, en direct, donc c’est un « kiff’ » incroyable. Pour Cyril Féraud, qui a rejoint l’équipe l’année dernière, c’est aussi une récréation fantastique, il s’éclate ! On s’entend comme des frères. Donc un moment de bonheur. Et cette année, on a une petite nouvelle : Nathalie Nguyen, qui succède à Carinne Teyssandier.

Quelles seront les nouveautés apportées par Nathalie Nguyen ?

On ne fera plus de concours de cuisine, mais, à travers les produits locaux, elle va confectionner un plat, donner des astuces avec, chaque jour, un personnage de la région. Le Tour de France, c’est aussi ça ! Il y a les étapes et les prix, évidemment, mais dans l’ADN de la compétition il y a également les chansons, les paysages traversés ou encore les produits locaux. En fait, le Tour va au-delà du sport et du vélo ! C’est aussi ce qui explique que Village départ a une place particulière.

N’est-ce pas trop compliqué d’organiser une émission itinérante telle que la vôtre, avec, en plus, de nombreux invités ?

La programmation est une prise de tête sans nom ! (rires) Il y a une centaine d’invités à programmer, à raison d’environ cinq par émission, sur trois semaines. Tout en devant tenir compte des trajets, des lieux, des tournées d’été, des vacances, des films qui sont tournés, etc. C’est un vrai casse-tête ! Donc avec mes trois programmateurs, on commence tout ça au mois de mars environ. Mais c’est une riche évolution depuis quelques années. Pour l’anecdote, quand on a commencé l’émission, on maquillait les artistes sur une chaise de camping ! (rires) Aujourd’hui, on a deux cars-loges de maquillage, une pour les invités, une pour les animateurs.

« Le Tour de France va au-delà du sport et du vélo ! »

En amont du tournage d’une émission, quel est le planning-type ?

Une équipe installe déjà le plateau et les barrières la veille de l’émission. À six heures du matin, nos équipes techniques prennent en charge le matériel : le décor, la scène, la table, etc. Nous, on arrive vers huit heures, je fais un briefing avec toute l’équipe et le conducteur à 9h30. Ensuite a lieu la répétition des artistes, qui arrivent vers dix heures. Donc on les fait répéter, tout comme les différentes séquences, notamment pour la mise en images, avant d’aller déjeuner ensemble à midi et d’attaquer à 12h55.

Quel est votre emploi du temps à la fin du tournage d’une émission ?

Après l’émission en direct, on boit un verre avec les artistes et on déguste les produits locaux jusqu’au bout ! (rires) Par la suite, on prend la route pour la ville de départ suivante, je passe mes coups de fil dans la voiture, je fignole le conducteur en fin d’après-midi, que je donne par téléphone à la script pour qu’elle le tape le lendemain matin, et on se détend ensuite à l’hôtel. C’est l’occasion de faire souvent des dîners sympas avec les invités. J’ai eu la chance de faire tous les grands événements de sport, c’est incontestablement le Tour de France qui est le plus épuisant ! Mais on ne sent pas spécialement la fatigue, parce qu’on est porté par l’émission. C’est-à-dire que, le matin, même si on n’a pas beaucoup dormi, on se lève et on a envie d’y aller.

En 2017, l’intégralité des étapes du Tour de France sera diffusée sur France Télévisions, ce qui implique nécessairement, en raison des horaires de diffusion, la fin de Village départ. Quel est l’avenir du divertissement ?

Cet été sera effectivement, quoiqu’il arrive, la dernière saison de Village départ, dans sa forme actuelle, à treize heures sur France 3. La vraie dernière sera d’ailleurs à Chantilly le 24 juillet. Comme je l’ai expliqué, je ne voulais pas continuer l’émission à onze heures du matin l’année prochaine. On en fait deux ou trois cette année, pour les étapes de montagne, mais c’est le maximum parce que c’est compliqué, avec le planning, de faire venir les artistes à huit heures pour répéter à neuf. Et c’est quand même un sacré déploiement d’énergie, de force et de moyens qui ne vaut pas le coup pour onze heures. L’idée est donc de transposer l’émission sur France 2, en access l’année prochaine, vers 18h30/18h45.

Où en est l’avancement du projet, notamment vis-à-vis de la direction de la chaîne ?

Tout le projet est déjà en place ; on attend plus que l’aval, évidemment, de la direction de France 2. Ce qui serait fantastique, c’est qu’on serait encore une fois en public, avec une programmation encore au-dessus, étant donné l’horaire et les moyens. Et dans l’histoire de la télévision, on n’a jamais vu une émission de variétés en direct à 19 heures, au mois de juillet sur une grande chaîne. Je suis assez confiant, parce que c’est vrai qu’on a une direction audacieuse, qui tente des choses, comme on le voit avec la grille de rentrée. Là, c’est une opportunité extraordinaire en raison de notre savoir-faire depuis plusieurs années avec Village départ, tous les artistes et toutes les maisons de disque qui nous suivent, et la marque de l’émission. Mais suite au prochain épisode ! (rires)

« Tout le projet pour l’émission en access l’année prochaine est déjà en place ; on attend plus que l’aval, évidemment, de la direction de France 2 »

Présent depuis de nombreuses années au sein du groupe, comment définissez-vous votre expérience à France Télévisions ?

Je suis bien à France Télévisions ! Dans le sport, je peux difficilement avoir mieux ailleurs. On a quand même plein de gros événements ! Je suis plutôt un animateur grand public. Quand je présente Roland-Garros sur la terrasse, je m’adresse à des personnes qui regardent le tennis une fois par an ; elles représentent d’ailleurs 90% de notre auditoire.

Avez-vous d’autres projets dans le « divertissement » ?

Je suis toujours à l’affût de projets. Je travaille avec des sociétés de production. D’ailleurs, j’ai en projet un documentaire, plutôt « divertissement », à destination de France 2 ou France 3. Hors sport, les projets sont plus compliqués à aboutir. Mais, comme je ne lâche jamais l’affaire, je pense que, jusqu’à ma retraite, je me battrai pour faire autre chose que le sport ! (rires) Même à l’article de la mort, je pense que je proposerai un truc ! (rires)

Entre 2001 et 2008, les amateurs de sport ont également pu vous suivre sur les ondes d’Europe 1. L’expérience de la radio vous attire-t-elle encore aujourd’hui ?

J’aimerais en refaire ! C’est vrai que je n’avais pas le temps après Europe 1. J’avais eu de nouveau des contacts avec eux, mais c’était compliqué en terme de disponibilité, parce qu’ils voulaient je sois à l’antenne chaque vendredi, samedi et dimanche.

Le 1er septembre prochain sera lancée la chaîne d’information du service public. Avez-vous été approché pour incarner ce nouveau canal ?

Non, on ne m’a pas proposé. Déjà, pour la rentrée, c’est compliqué parce qu’après le Tour de France en juillet et les Jeux Olympiques en août, je vais repartir à Rio pour les Jeux Paralympiques en septembre, avant de me poser un petit peu (rires). Donc pour le lancement non. Après on verra, je pense qu’il y a aura moyen de discuter si jamais il y a des idées à proposer, on ne sait jamais.

Côté sport, n’avez-vous pas été déçu par la non-acquisition des droits concernant la diffusion des matchs de l’Euro 2016 par France Télévisions ?

Forcément, on aurait aimé ! Même une dizaine de matchs aurait été bien. Après, c’est vrai que les droits sont très chers. France Télévisions a déjà des gros événements qui coûtent beaucoup, et, en plus, un budget est alloué à des sports un peu moins exposés, ce qui est notre mission de service public.

« Jusqu’à ma retraite, je me battrai pour faire autre chose que le sport ! »

Avec le livre « Les coups du sport, spécial Euro », vous avez toutefois pris part, à votre manière, à l’événement. Quelle était votre ambition par rapport aux deux volets précédents ?

C’est vrai qu’il est un petit peu différent des autres, qui traitaient de tous les sports. À l’occasion de l’Euro en France, on s’est dit, avec mon éditeur (Ramsay, ndlr) « Pourquoi ne pas faire un livre qui raconte vraiment l’histoire de la compétition depuis la création en 1960 ? ». En plus, tout avait commencé de façon très confidentielle : quatre équipes, pleines de grandes nations qui ne voulaient pas y participer, les stades de Paris et Marseille étaient à moitié vie… Donc, l’idée était de raconter tous les Euros et, entre deux éditions, d’injecter des petites histoires, très fortes humainement, qui rappellent Les coups du sport précédents.

Outre les nombreuses informations qui raviront les amateurs en football, une des caractéristiques du livre apparaît également être son accessibilité à un plus large public encore. Était-ce important pour vous ?

C’est à l’image, aussi, de ce que je fais à l’antenne. Je ne suis pas un spécialiste pointu qui va expliquer le schéma tactique d’une équipe. Je suis là pour faire vivre l’événement, à mon niveau. Dans le livre, c’est vrai que c’est un petit peu la même chose : je m’adresse à tous les amateurs de foot, évidemment, mais à un public encore plus large en fait. C’était le but. J’aime raconter ces aventures incroyables.

Les pages « sociétés », consacrées à des événements ayant marqué les esprits en parallèle de chaque Euro, s’inscrivent-elles également dans cette logique ?

Oui ! J’aime aussi parler de chanson, de politique, de cinéma. Je me suis dit qu’il serait intéressant de rappeler les moments qui ont marqué chaque année de l’Euro, dans tous les domaines. À travers ces pages, je me dis que le lecteur peut se replonger dans l’époque avec, par exemple, les films en tête du box-office, les tubes de l’été, les élections présidentielles, etc.

« Je ne suis pas un spécialiste pointu qui va expliquer le schéma tactique d’une équipe. Je suis là pour faire vivre l’événement, à mon niveau »

La diversité et la qualité des photographies sont, par ailleurs, deux éléments particulièrement marquants dans ce nouvel ouvrage. Comment êtes-vous parvenu à récolter autant d’illustrations ?

Je me suis, personnellement, occupé de toute la partie relative au texte, et c’est mon éditeur, à qui je rends hommage, qui a fait tout le travail de recherche photographique. J’ai aussi validé avec lui, évidemment, les photos, mais il est allé piocher dans des agences internationales. Parce que c’est vrai qu’il y avait certains moments, certains passages, où il n’y avait pas beaucoup d’images… Même pour Pelé et le premier match France-Brésil en France, quand il marque trois buts, ce n’était pas évident de retrouver une belle photographie de lui. Il a donc fallu faire beaucoup de recherches pour avoir des photos qui « collaient » aux textes et qui rappellent des souvenirs aux gens. C’est un gros travail, on l’oublie souvent ! C’est vrai que le texte nécessite de la recherche, on doit vérifier les informations, les sources, etc.… Mais, en terme d’illustration, ce n’est pas évident non plus ! Il n’y a qu’un sujet sur lequel on a vraiment coincé, où l’on n’a pas trouvé de photo, c’est le fameux « 149-0 » de Madagascar. Mais, tellement cette histoire est extraordinaire, je l’ai tout de même racontée. (rires)

À l’occasion de la Coupe du monde de football 2018, rééditerez-vous un nouveau livre consacré à l’histoire de cet événement sportif ?

Les coups du sport, spécial Coupes du monde, sortira dans deux ans ! Ca me laisse du temps pour remonter jusqu’en 1930 ! (rires) Par rapport à l’édition sur l’Euro, il y aura six ou sept chapitres de plus. Je laisserai les pages sociétés avec les événements marquants, mais je pense ne pas raconter d’histoires supplémentaires entre deux Coupes du monde.

Cette année encore, vous étiez présent sur la terrasse Patrice-Dominguez, surplombant le court Philippe-Chatrier. Entre défaites et abandons à la chaîne pour les joueurs français ou pour les grands visages du tennis international, et météo chaotique, quel bilan tirez-vous, a posteriori, vis-à-vis de l’édition 2016 de Roland-Garros ?

Mis à part le sacre de Djokovic, qui est quand même un événement, puisque c’est le seul tournoi qu’il manquait à son palmarès, je pense que ce Roland-Garros ne restera absolument pas dans les annales ! On a quand même tout eu ! Dès le début, ça avait mal commencé avec les forfaits de Federer et de Montfils, après, on a eu celui de Nadal, l’abandon de Tsonga, la pluie, le froid, la coupure de courant… (rires) On a tout de même été soulagé que la finale ne se joue pas en deux jours. Si ça avait fini le lundi, ça aurait été la cerise sur le gâteau ! Mais quand on voit la météo qu’il y a eu au mois de juin, même si Roland Garros avait eu lieu quinze jours plus tard, ça aurait été la même chose… On va dire que c’est une année « sans ». Je pense que, dans cinquante ans, il y a aura un toit ! (rires)

« Parmi notre public, il y a donc beaucoup de téléspectateurs qui ne regardent jamais le sport pendant l’année »

Depuis Sydney, en 2000, vous avez incarné tous les Jeux Olympiques, d’hiver et d’été. Vendredi 5 août débutera la compétition à Rio ; quelle sera votre place dans le dispositif ?

Chaque soir, je serai en plateau à Rio, en « chef d’orchestre » de la tranche 18 heures/23 heures, heure française. A midi, et jusqu’à 13 heures, il y a aura déjà un magazine sur France 2 avec Mathieu Lartot et Clémentine Sarlat. Puis les directs avec Mathieu de 13 heures à 18 heures, avant je prenne le relais jusqu’à 23 heures, et le passage d’antenne à Cédric Beaudou, qui assurera la suite jusqu’à 4 heures du matin environ, la fin de la journée à Rio.

Comment arriverez-vous à vous coordonner avec les équipes restées en France lors des diffusions ?

Je serai en contact permanent avec la régie à Paris et avec le rédacteur en chef. On décidera alors dans quelle direction nous irons. Nous avons, évidemment, des écrans avec tous les sports qui se passent en temps réel, donc on sait où on peut trouver des Français, où il y a des chances de médailles ou encore où se déroule une course particulièrement importante.

Selon vous, quelle est la raison majeure du succès d’audience des Jeux Olympiques, en France mais également à l’international ?

Les Jeux Olympiques rassemblent vraiment un public très vaste. C’est d’ailleurs l’événement sportif numéro 1 dans le monde, quoi qu’on dise. C’est même au dessus de la Coupe de monde de football, parce que, malgré son impact, tous les sports sont au rendez-vous, avec toutes les nations. Parmi notre public, il y a donc beaucoup de téléspectateurs qui ne regardent jamais le sport pendant l’année. Là aussi, il y a une dimension qui va au-delà du sport. J’ai toujours été épaté par des sports un peu « confidentiels » le reste du temps, et qui font un carton d’audience : une compétition de tir à l’arc peut faire 30% de part de marché !

En terme d’audience, les cinq heures de décalage horaire entre Paris et Rio sont-elles un inconvénient important ?

C’est sûr qu’à Londres, avec 1 heure de décalage, c’était l’idéal ! Après, par rapport aux trois Jeux Olympiques qui s’annoncent derrière, Pyeongchang en 2018, Tokyo en 2020, et Pékin en 2022, Rio n’est pas encore trop pénalisant. Parce qu’en terme de décalage horaire, l’Asie est vraiment une catastrophe pour nous. On ne fait pas pire, puisque les compétitions démarrent à 2 heures du matin, et se terminent à 15 ou 16 heures. C’est-à-dire qu’on n’a pas d’access et pas de prime… Donc avec Rio, je me dis qu’on a une tranche qui va quand même réunir un monde fou devant le poste.

« À mon avis, les Français vont être surpris par les Jeux Paralympiques ! »

Après une diffusion sur l’antenne de France 4 en 2014, les Jeux Paralympiques seront, à compter du 7 septembre prochain, une nouvelle fois à retrouver sur le canal 14 de la TNT, mais aussi, pour la première fois, sur France 2. Dans quel état d’esprit êtes-vous par rapport à la diffusion de cet événement ?

Comme pour les Jeux Olympiques, je serai en studio avec des consultants. On prendra l’antenne sur France 4 à 19 heures, c’est-à-dire au coup d’envoi des épreuves, et jusqu’à 22h30/22h45, où on bascule sur France 2. Soit chaque soir, samedi inclus, en seconde partie de soirée. Donc c’est une couverture historique et absolument exceptionnelle ! Jamais, dans l’histoire des Jeux Paralympiques, il n’y aura eu une telle exposition. Quand on va arriver sur France 2, avec une assez large audience, le défi va être de raconter des histoires, de montrer que ces Jeux Paralympiques sont aussi extraordinaires que les Jeux valides, de montrer la performance incroyable de ces athlètes, leur courage et leur volonté. On ne sera pas du tout larmoyant ou compatissant : le ton sera jeune, détendu et dynamique. À mon avis, les Français vont être surpris ! On a déjà tenté ça sur France 4 à l’occasion des Jeux de Sotchi, et ça n’avait pas mal marché, mais c’était la journée. Là, on va être bien exposé, donc beaucoup de téléspectateurs vont découvrir les Jeux Paralympiques. Quand vous voyez un reportage d’une minute trente, ça n’a pas le même effet que quand vous suivez les compétitions !