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Laury Thilleman (Alice Nevers) : « Je me suis tellement investie que la fin de tournage a été riche et dense »

Claire Varin
Publié le 08/05/2014 à 18:57 Mis à jour le 11/05/2014 à 14:00

Toujours étudiante, dirigeante d’une société de communication et journaliste sportive sur Eurosport, Laury Thilleman est une jeune femme très occupée. L’ex-Miss France, « trop casse-cou » au goût de sa maman, est une grande sportive (« ma passion et mon équilibre »), qui a ajouté une nouvelle expérience à son CV : celle de comédienne. En effet, Laury Thilleman apparaît dans le 62e épisode de la série Alice Nevers. A l’occasion de sa diffusion sur TF1, ce jeudi 8 mai, la jeune femme revient sur cette « aventure-surprise ».

Claire Varin : comment vous êtes-vous retrouvée dans la série Alice Nevers ?

Laury Thilleman : Ego Productions m’a proposée le rôle. A priori, mon planning ne me permettait pas de pouvoir accepter parce que j’étais assez prise à ce moment-là. Mais j’ai rencontré le réalisateur Éric Le Roux. On s’est très bien entendu et on a réussi à s’arranger au niveau des dates de tournage. Et le rôle m’a plutôt séduite. Le personnage de Louise Chevalier n’est pas si loin de ce que je suis dans la réalité. C’est un facteur qui m’a un peu poussée à me lancer dans cette belle aventure.

Regardiez-vous Alice Nevers avant votre participation ?

Je regarde très peu la télévision. Je ne connaissais donc pas Alice Nevers. Quand j’ai rencontré le réalisateur Éric Le Roux et la production, je voulais voir de quoi il s’agissait avant. Et je me suis prise au jeu très rapidement. C’est que ça fonctionne et la série est hyper sympa. Quand on voit le pré-générique, on a envie de savoir comment ça va se dénouer par la suite. J’espère qu’il en sera de même pour l’épisode dans lequel j’apparais...

Le sujet abordé dans cet épisode vous a-t-il touché ?

Ça m’a parlé parce que Louise Chevalier est toujours dans une énergie très positive. À tel point qu’à force d’aider son prochain, ça finit par lui jouer des tours puisqu’elle se fera assassiner. On croira qu’elle a manigancé des choses alors qu’elle aura seulement essayé de se sortir de situations compliquées pour justement ne faire de mal à personne. Au final, ça lui vaut la mort. C’est assez tragique. Mais c’est une situation qui peut nous arriver à toutes. Ça m’est arrivée aussi, des fois, de vouloir être gentille avec tout le monde et d’essayer de bien faire autour de moi. Et parfois, on se fait rattraper. Parfois, il faut aussi un peu penser à soi. La morale de l’épisode était assez bonne.

Vous interprétez la victime, mais n’auriez-vous pas préféré jouer une suspecte et avoir des scènes avec Marine Delterme ?

Je n’ai jamais fait de comédie auparavant, et ça ne s’improvise pas comme ça. J’aurais été encore plus impressionnée de jouer aux côtés des héros. Finalement, c’était presque un rôle fait sur mesure. J’avais juste assez de scènes pour une expérience surprise en ce qui me concerne parce que ce n’est pas mon métier. C’était un bon équilibre et une recette réussie.

« Le personnage de Louise Chevalier n’est pas si loin de ce que je suis dans la réalité »

Appréhendiez-vous quelque peu cette première expérience ?

C’est toujours un peu inquiétant et stressant, déstabilisant même, de se lancer dans un nouveau défi comme celui-ci. Mais j’ai été accompagnée par une coach de façon intensive avant mon premier jour de tournage et jusqu’à la fin. On travaillait énormément pour que j’aie mes scènes dans la peau. Il faut s’oublier un petit peu quand on devient actrice et plonger entièrement dans le rôle que l’on est amené à incarner. Nathalie Spitzer, ma coach, a réussi à me faire arriver dans cet état-là, comme si j’étais Louise Chevalier tout simplement.

Partie 2 > Les réactions du public / Son rôle de journaliste


Y’a-t-il eu des scènes plus compliquées à jouer ?

J’ai touché à un bel éventail d’émotions. Que ce soit des scènes de colère, affectives et amoureuses, ou des scènes de réconfort un peu violent dans le sens où la personne qui était en face de moi était en larmes et désespérée. Pour cette partie-là, qui était d’ailleurs ma dernière scène, je suis allée chercher très loin dans mes tripes. Quand on lâche tout, les émotions remontent assez facilement. Les larmes sont montées assez vite. Je m’étais tellement investie que la fin de tournage a été super riche et dense. C’était à la fois des larmes de bonheur, d’investissement et de tristesse de quitter cette belle équipe, qui m’avait accompagnée durant ces jours de tournage.

Avez-vous pris goût à la comédie ?

On y prend goût assez rapidement. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer. Après, j’attends vraiment de voir le résultat. Je vais le découvrir en même temps que les téléspectateurs. Je vais voir si je me trouve aussi convaincante. C’est bien beau de jouer la comédie, mais il faut qu’on y croie. Je ne sais pas encore à quoi m’attendre. J’espère que ce sera positif.

Appréhendez-vous les réactions du public ?

J’ai fait le choix de le regarder en même temps que les téléspectateurs et les fans de la série qui sont nombreux et qui m’ont beaucoup soutenue. Je les remercie aussi de leur accueil parce que ce n’était pas gagné d’avance. Il y aura un live-tweet. Je serai connectée dès 20h55 et je ferai partager mes émotions et ma vision des choses au travers de mon Twitter officiel et du #NeversFamily.

Y a-t-il un effet post-Danse avec les stars lié à votre participation à la série ?

Au travers de cette émission Danse avec les stars, on découvre aussi des personnalités sous un angle différent. Et on joue un peu l’actrice aussi à travers les danses que l’on a à produire. Alors oui, il y a sans doute un effet Danse avec les stars. Je ne connais pas réellement les raisons pour lesquelles Ego Productions m’a contactée, mais l’exposition sur TF1 a dû jouer en ma faveur.

« J’aurais été encore plus impressionnée de jouer aux côtés des héros »

Préférez-vous plonger ou danser (Splash vs. Danse avec les stars) ?

Ce sont deux choses complètement différentes. Je ne pense pas que l’on puisse les comparer. Mais en tant que grande sportive, je suis assez contente d’avoir réussi à expérimenter deux disciplines que je n’avais pas encore expérimentées. J’aime essayer tous les sports possibles et imaginables. Et maintenant, je peux cocher « danse » et « plongeon » (rires).

Votre épanouissement le trouvez-vous en tant que journaliste sportive sur Eurosport ?

Oui, beaucoup parce que ça évolue aussi énormément au sein d’Eurosport. J’ai présenté d’abord la natation, le surf et le tennis. Et cette année, l’arrivée de Sébastien Loeb dans le Championnat du monde du WTCC a fait beaucoup de bruit et Eurosport France a voulu aussi mettre un coup de projecteur sur cette discipline, encore peu connue en France, qui a lieu dans douze pays différents. Je deviens la reporter-animatrice de ce championnat. Je fais le tour du monde. C’est un peu un rythme de folie et en même temps, c’est tout ce que j’aime faire. Je suis sur le terrain, ça laisse peu de temps mort et ça apporte un relationnel de proximité avec tous les pilotes. Ça me permet de faire le boulot que j’aime et de traiter du côté humain qui est très important, pour moi, dans le sport.