Toutelatele

Le Grand concours des animateurs, les anciens gagnants disent tout : Elodie Gossuin, Catherine Laborde, Alexandre Debanne, Christophe Beaugrand

Léopold Audebert
Publié le 28/05/2016 à 20:05

Alors que le début du Grand concours des animateurs : spécial 15 ans approche à grands pas, Toutelatele a recueilli les premières impressions de quelques célébrités, croisées sur son chemin. Elles ont notamment réagi vis-à-vis de ces changements et sont revenues sur le lien qui les unit au Grand concours. Entre enthousiasme et doute, rencontre avec ceux qui ont marqué le divertissement de TF1 par une victoire.

Élodie Gossuin (2 trophées : 2015 et 2016)

« Oui, on fait une émission de télé, mais, avant tout, on est toujours content de pouvoir partager un bon moment ! »

Pourquoi avoir accepté de participer une nouvelle fois au Grand concours des animateurs ?

Déjà, je dois remettre mon titre en jeu ce soir ! C’est assez flatteur de se dire que j’ai eu la chance d’intégrer cette famille du Grand concours des animateurs, il y a plusieurs mois maintenant. En fait, on sait qui on retrouve, et il y a vraiment un esprit de famille. Je sais très bien que je vais passer un bon moment avec des copains. Oui, on fait une émission de télé, mais, avant tout, on est toujours content de pouvoir partager un bon moment ! Avec l’équipe de production, aussi, avec qui j’ai notamment travaillé sur Pyramide. Donc c’est une évidence d’être là ! Parce qu’humainement, c’est toujours un bonheur de se retrouver et de créer une émission de télé ensemble.

Catherine Laborde (2 trophées : 2007, 2011)

« Même le bulletin météo me donne plus le trac que ça ! »

Quelle est la raison de votre nouvelle participation à l’émission ?

Je suis venue pour me frotter à mes camarades animateurs, et que le meilleur gagne ! On se dit toujours, « Pourquoi est-ce que je ne gagnerais pas ? ». Mais enfin, le principal, c’est surtout de retrouver des copains qu’on n’a pas vus depuis des mois.

Pourquoi cet « esprit de famille » est-il aussi important pour vous ?

On fait des métiers où on est très seul, que ce soit pour présenter la météo, ou même pour animer une émission. Même quand il y a du public, la fonction est assez solitaire. Donc, se retrouver comme ça entre nous, je trouve que c’est très agréable et joyeux. Je pense qu’on est vraiment content de se retrouver, et ça se voit à l’image d’ailleurs.

Pour ce quinzième anniversaire, les règles ont sensiblement évolué… Redoutez-vous cela ?

Non ! Ce n’est quand même pas le bac ou l’ENA ! (rires) Même le bulletin météo me donne plus le trac que ça ! Parce qu’à la météo, il faut être précis ; on ne peut pas se permettre de dire n’importe quoi, ou de le dire en mauvais français. Tandis que là, « roule ma poule » ! (rires)

Alexandre Debanne (3 trophées : 2009, 2010, 2014)

« S’il y en a un quatrième trophée ; ça serait malpoli de dire non ! »

Qu’est-ce qui vous amène à participer une nouvelle fois au Grand concours des animateurs ?

Une convocation du Grand concours ! (rires) Que je ne peux pas refuser, parce que je ne pouvais pas me soustraire à cette invitation. Je crois que j’en ai loupé deux ou trois, mais parce que j’étais en voyage. Je suis d’ailleurs rentré de voyage il y a deux jours, donc je suis un peu secoué par le décalage horaire, mais c’est toujours un plaisir de venir, parce qu’il y a une ambiance de cour d’école !

Avec trois victoires actuellement à votre actif, la quatrième est-elle pour cette émission anniversaire ?

Tout le monde me met la pression, ce n’est pas bon ! Trois, c’est suffisant, ça me va très bien ; quatre ça ferait vraiment prétentieux (rires). Maintenant… si je ne peux pas faire autrement… et s’il y en a un quatrième ; ça serait malpoli de dire non ! (rires)

Depuis toutes ces années, vous avez eu le temps de vous habituer au jeu. Les nouveautés dans la mécanique sont-elles donc plus des inconvénients que des avantages pour vous ?

L’avantage d’avoir gagné plusieurs fois, c’est que, normalement, ce n’est pas grave si on perd. Après, il s’agit de s’habituer aux nouvelles règles. On ne nous a rien dit, donc on va voir ! À part le fait qu’effectivement, si on va en finale, on n’est plus interrogé sur notre sujet de prédilection, mais sur de la culture générale. Ça ne m’arrange pas spécialement, parce que quand je venais, je prenais une journée entière pour réviser. Là, c’est impossible : ça peut être le nom des Teletubbies, comme le nom de la dernière planète découverte avec Hubble ! Donc, le spectre est assez large ! (rires) Mais le fait de ne rien réviser est plutôt cool.

Christophe Beaugrand (1 trophée : 2013)

« On ne se marre pas qu’entre nous : on se marre aussi avec le public »

Pourquoi avoir accepté de retenter l’expérience du Grand concours des animateurs ?

Je viens m’amuser, comme à chaque fois ! J’ai eu la chance de gagner une fois le Grand concours des animateurs, donc je n’ai plus la pression. Une fois qu’on l’a gagné, on est quand même content, il y a une petite fierté ! Mais à présent, je viens pour me marrer. En plus, ce sont les quinze ans ! Donc j’ai fait « péter le nœud papillon » ; je me suis dit que j’allais me faire un peu chic ! (rires)

Est-ce aussi en raison de l’ambiance et de la présence de certains amis ?

C’est vrai que, ce qui est agréable ici, c’est qu’on croise des gens qu’on n’a pas souvent le temps de voir, parce que chacun bosse dans son quotidien. Et il y a vraiment une ambiance de colonie de vacances. Tous les gens qui viennent ici s’entendent bien. On se souffle les réponses les uns les autres : bonnes ou mauvaises. Il ne faut pas écouter Benjamin Castaldi, il ne souffle que les mauvaises ! Vraiment, il faut faire gaffe, mais parfois, il y en a une bonne au milieu ! (rires)

Comment expliquez-vous la pérennité et le succès du jeu ?

Je pense que le public apprécie cette ambiance, parce que ce n’est pas excluant. On ne se marre pas qu’entre nous : on se marre aussi avec le public. Et j’ai l’impression que c’est ce qui fait que ça fonctionne depuis quinze ans maintenant.

Craignez-vous les nouveautés dans la mécanique du jeu, à l’occasion de son quinzième anniversaire ?

Non, je ne les appréhende pas du tout, parce qu’avec les tournages au Festival de Cannes, je n’ai pas eu le temps de réviser quoi que ce soit ! Donc moi, ça m’arrange ! Comme ça, on arrive les mains dans les poches, et on essaye de voir ce que ça donne ! (rires)

Comment définiriez-vous le Grand concours des animateurs ?

C’est une super belle émission, que, personnellement, je regardais quand j’étais plus jeune. Et je me disais « J’adorerais avoir un statut d’animateur qui me permette d’accéder à cette émission-là ! ». Parce qu’elle est quand même devenue culte. Ça fait trois ans que j’y participe régulièrement, et il y a une vraie équipe avec Laurence Jomand, la productrice, et avec Carole Rousseau. C’est d’ailleurs ici que j’ai fait connaissance avec elle, avant qu’on ne travaille ensemble sur les différents quizz. A chaque fois, c’est vraiment un plaisir d’y revenir !

Vous qui avez rêvé de participer à cette émission, dans quel état d’esprit êtes-vous lorsque, aujourd’hui, vous vous retrouvez face à des animateurs que vous admiriez lorsque vous étiez plus jeune ?

Honnêtement, c’est marrant ! Disons que j’ai l’impression d’avoir gardé cette faculté d’être impressionné par tout. C’est-à-dire que ça me fait marrer d’aller discuter avec Jean-Pierre Pernaut en le tutoyant ! (rires) Je me sens extrêmement chanceux et privilégié de pouvoir vivre du rêve que j’avais en étant gamin. J’en profite, et j’essaye de faire partager cette joie aux téléspectateurs. Et pour l’instant, ça à l’air de fonctionner. Donc pourvu que ça dure ! (rires)

Le Grand concours des animateurs, les confidences des challengers : Anne-Claire Coudray, Bruno Guillon, Thierry Beccaro, Olivier Minne