Toutelatele

Les Gérard : Cyril Hanouna et Alessandra Sublet reçoivent leur Parpaing d’or

Alexandre Raveleau
Publié le 13/01/2014 à 23:06 Mis à jour le 13/01/2014 à 23:07

Le meilleur du pire de la télévision avait rendez-vous ce lundi soir pour la traditionnelle Cérémonie des Gérard. Sur la scène, la faucheuse a ouvert les hostilités en demandant Michel Drucker… Et Juliette Arnaud, nouvelle venue, d’enchaîner avec Frédéric Royer et Stéphane Rose avant de livrer un palmarès aux petits oignons. Parmi les plus citées, Sophia Aram était donnée favorite jusqu’au dernier moment. NRJ12 est également bien représentée avec Hollywood Girls, Nabilla, Jean-Marc Morandini ou Matthieu Delormeau…

Le premier prix de la soirée, retransmise depuis la Cigale, était le « Gérard de l’émission culinaire où les andouilles, les tartes, les quiches, les jambons et les pintades ne sont pas seulement dans les assiettes ». Et le premier parpaing a été décerné à MasterChef. « Bon et bien visiblement personne n’a pu venu, ou se cache dans les toilettes… » Juliette Arnaud a donc remis le prix à l’hôtesse de passage…

Pour le « Gérard de l’émission dont les concepteurs auraient peut-être dû attendre les audiences avant de lui donner un titre », Jusqu’ici tout va bien était attendue au tournant. Présente dans la salle, Sophia Aram a reçu une distinction pour le moins méritée. Avec humour, elle a prononcé un discours ému : « Merci. Au moins, on n’aura pas loosé sur tout ! » Elle a partagé son prix avec ses chroniqueurs, également présents.

Le premier sketch de la soirée était la parodie d’une nouvelle émission de Stéphane Plaza, avec l’animateur qui vient en aide aux lambdas voulant vendre leurs vieux… Place ensuite au « Gérard de l’émission où les chroniqueurs servent à rien, mais comme l’animateur non plus, ça se voit moins ». Le grand 8, Jusqu’ici tout va bien, CCVB et Sans aucun doute étaient en compétition. Et Le Grand 8 est sortie vainqueur. Premier prix de l’année pour Laurence Ferrari.

Le « Gérard de l’ex Miss France élevée au grain, et comme Noël c’est passé, il est grand temps de la fourrer » a récompensé Elodie Gossuin pour Faut pas rater ça (France 4). Stéphan Rose a enchaîné avec les nouveautés de l’été à venir, comme « Super neuneu » la nouvelle émission de Jean-Marc Morandini, ou une version de Koh Lanta permettant à TF1 de se débarrasser de ses animateurs dont elle ne sait plus quoi faire…

Le « Gérard de l’animateur en solde » est revenu à Mouloud Achour, « derniers jours avant liquidation sur Canal ! ». L’animateur entre au palmarès de la Cérémonie de Paris Première. Pourquoi n’était-il pas présent ? « Parce qu’il passait un casting pour Le Bon coin » ! Puis, le « Gérard du journaliste de JT qui prend une voix genre film de boules pour t’annoncer qu’une maman a découpé ses gosses avant de les passer au mixeur » a été remis à Xavier de Moulins (19h45, M6), également absent.


Après les premières images de la nouvelle saison des Maçons du cœur, le « Gérard du projet d’émission jeté aux chiottes par toutes les chaînes, mais apparemment les canalisations débouchent chez NRJ12 » a été très applaudi. Qui de Tellement vrai, Hollywood girls, L’île des vérités ou Allô Nabilla a gagné ? Le Parpaing a été attribué à Nabilla Benattia, avec un hommage appuyé aux productions de Jérémy Michalak.

Et pendant ce temps là, Stéphane Rose a fait le tour des news, en terminant par le projet de téléfilm sur Leonarda, avec Sébastien Chabal dans le rôle-titre ! Ensuite, la version Gérard de L’Amour est dans le pré s’intitulait L’Amour est dans le blé, avec un « cultivateur » colombien, et une fausse Karine Le Marchand pleine d’enthousiasme ! Lorsque Ernesto a sorti son flingue, le concept a viré au massacre. Et la prétendante n’a pas résisté, malgré son enthousiasme de façade.

Le « Gérard de l’accident industriel » a départagé #Morandini (NRJ12), Un air de star (M6), La Quotidienne (France 5) et Jusqu’ici tout va bien (France 2). Et même si l’équipe des déjeuners de France 5 était dans la salle, Jean-Marc Morandini a remporté le titre. L’équipe des Gérard a tenu à préciser que l’émission de Maya Lauqué et de Thomas Isle n’était pas un « accident industriel », mais ils tenaient à avoir la journaliste dans la salle…

Les traditionnels Incroyables talents ont ensuite été passés en revue. Parmi eux, un jongleur avec des boules de bowling, l’homme bilboquet, le joueur de foot avec des grenades et la torche humaine (dans une urne funéraire…). Après la pause pub, les caméras sont revenues en faisant croire que le direct n’avait pas repris, mettant Juliette Arnaud bien dans l’embarras avec les ragots sur la santé de Nagui.

Le « Gérard de l’émission qui nous rappelle le bon vieux temps où y avait pas d’iPhone, pas de Facebook, pas de Roms, pas d’Arabes et pas de gays qui vont manifester dans nos rues pour se marier alors que c’est contre-nature » a récompensé Jean-Pierre Pernaut pour son 13 heures, devant Stéphane Bern, Laurent Boyet et M. Bignan. « Il n’est pas là ? » « Non, il boit une Suze avec Simon Garnier » !

Le « Gérard de l’animateur qui se kiffe tellement que s’il était suffisamment souple il s’autosucerait » a été décerné au journaliste Laurent Delahousse, également absent. « Il est sous la couette ». Côté twitter, Stéphane Rose a lu le message d’un couple en quête de nouveaux partenaires pour des jeux coquins. Il a tout naturellement donné le numéro de Bernard de la Villardière… La parodie de Pascal le grand frère a redonné une leçon de « bonnes valeurs »


Après un prix à Daniela Lumbroso, le « Gérard du quota » a été attribué à Mouloud Achour, qui remporte son deuxième prix de la soirée. Le SPERM, « syndicat des producteurs qui respectent les ménagères » a tenu à faire passer son message : « Nous exigeons un salaire minimum de producteur. Le même que Cyril Hanouna ! ». Ils avaient bien d’autres réclamations, comme l’instauration des « Tickets putes » au lieu des Tickets restaurant.

Puis, Canal+ était à l’honneur avec le « Gérard de l’émission dont les producteurs se sont dit « Bon, ça fait vingt ans qu’on se la joue chaîne cool, chic et transgressive, mais on sait bien qu’en vrai on a un public de gros beaufs comme les autres, alors on y va, on invite Nabilla. » Parmi toutes les émissions de la chaîne cryptée, Le Grand journal est sorti vainqueur à l’arraché, avec son édition du mois d’octobre.

Pour le « Gérard du pléonasme », étaient en concurrence L’émission d’Arte sur la deuxième guerre mondiale, l’émission de BFM TV avec un chroniqueur de droite, l’émission de France 2 qui ne marche pas, l’émission de France 3 que ton arrière-grand-mère adore, l’émission chiante de France 5, l’émission d’NRJ 12 avec des gogols dedans et l’émission de Paris Première que personne ne regarde. NRJ12 a tiré son épingle du jeu. « Des gogols de NRJ12 sont venus ? » s’est amusé Juliette Arnaud. « Ils se sont perdus en chemin… »

Avec le « Gérard de l’émission que tu regardes que si t’es seul chez toi en fin de droits, ou en fin de vie », Stéphane Bern avait une chance de ne pas repartir les mains vides. Sauf que Sophie Davant a entravé sa route pavée de Parpaings… France 2 remporte un titre avec son autre quotidienne, Toute une histoire. Un extrait de la prochaine émission a suivi, avec Jocelyne, alcoolique, au sujet de ses retrouvailles avec… sa soeur siamoise !

« Le moment le plus important de la soirée » annonce Juliette Arnaud. A noter que pour cette catégorie, les lecteurs de Télé Loisirs ont participé aux votes. Qui de Laurence Ferrari, Daphné Bürki, Sophia Aram, Ariane Massenet ou Alessandra Sublet a remporté le prix de l’année ? Le Gérard a été attribué à Alessandra Sublet, pour Fais-moi une place (France 5). En entendant son nom, Sophia Aram s’est levée et a quitté la salle !

Le dernier Parpaings, celui de l’animateur a départagé Cyril Hanouna, Stéphane Rotenberg, Laurent Delahousse, Vincent Cerutti et Frédéric Lopez. Le présentateur de Touche pas à mon poste a été élu par les lecteurs de Télé Loisirs, mais n’est pas venu récupérer son Parpaing. « On avait prévu un grand final… » a lancé Frédéric Royer. Il n’a évidemment pas eu lieu, même si Isabelle Morini-Bosc, chroniqueuse de D8, était dans la salle. Ainsi se sont achevés les Gérard, 8e édition du nom.