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Les Gérard du Cinéma 2012 > Jean Dujardin et Intouchables récompensés

Robin Girard-Kromas
Publié le 14/05/2012 à 23:48 Mis à jour le 14/05/2012 à 23:59

Arnaud Demanche, Frédéric Royer et Stéphane Rose

Pour la septième année consécutive, Arnaud Demanche, Frédéric Royer et Stéphane Rose sont de retour sur Paris Première pour animer la cérémonie des Gérard du Cinéma 2012. En direct du théâtre Michel, les trois jeunes hommes s’apprêtent à distribuer des parpaings récompensant le « meilleur du pire » du cinéma. « Désespoir masculin », « Désespoir féminin », ou encore « Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari », les catégories loufoques rythmeront ainsi la soirée.

Première récompense de la soirée, le « Gérard de l’acteur qui ferait bien d’arrêter de se la jouer et d’apprendre à jouer tout court » est attribué à Anna Mouglalis pour Chez Gino. La jeune femme coiffe au poteau Tomer Sisley, Jean-Paul Rouve, Eric Cantona et Louis Garrel.

Le premier prix déjà attribué, les animateurs des Gérard annoncent un duplex avec le parrain de la soirée, Bruce Willis. Un sketch mené à l’aide de la voix française de l’acteur. C’est déjà l’heure de la seconde récompense, avec le « Gérard du film tellement riche en sucre, en miel et en guimauve que si t’as le malheur d’avoir pris du pop-corn, t’es sûr de dégueuler dans le seau ». Ce dernier est attribué à Monsieur Papa avec Kad Merad. Ce dernier n’est pas présent, «  sur le tournage de... Madame Pipi ».

Pour le « Gérard du membre de duo qui l’a dans le cul », Fred Testot est consacré. Mais ce dernier n’est pas là, « Omar l’a tueR ». Alexandra Lamy, Olivier Baroux, Yvan Le Bolloch’ et Kool Shen échappent ainsi à la récompense. Premier sketch de la soirée, les animateurs s’amusent à revisiter Pirates des caraïbes en version antillaise.

Après la victoire de Jean-Pierre Bacri dans la catégorie « Gérard de l’acteur culte qui tournait dans des bons films. Et puis, un jour visiblement, ça l’a fait chier », Jean-Paul Rouve remporte le prix du « Gérard de l’ancien Robins des bois qui devrait arrêter, maintenant. Ou à la limite reformer les Robins des bois. Mais loin. A Sherwood, par exemple ». L’acteur était le seul nommé pour 4 de ses films.


Après une blague de goût douteuse, les animateurs enchainent avec un Gerard du même ordre, celui du « film que tu vas voir parce que le titre te fait espérer des lolitas qui se roulent des pelles et se mettent des doigts, mais en fait, même pas ». Ce dernier est remis à 17 Filles et suivi d’une imitation de jeunes demoiselles par les trois trublions.

Pour le « Gérard du film en costumes qui s’est pris une veste », Le Moine avec Vincent Cassel est distingué. L’occasion de faire monter Jean-Luc Lemoine sur scène, ce dernier ne comprenant pas ce « biopic » sensé lui être consacré. Par la suite, le « Girard di film halal » est accordé à Booder, mais les présentateurs indiquent que ce dernier est en tournage sur « La cuisine au beur »

Pour le « Gérard du film qui n’existe pas. Encore.  » le trio infernal peut faire part de toute son inventivité avec Le Vélo rouillé des frères Dardenne, avec Emilie Dequesne et Olivier Gourmet, Pa ni pwoblem de Lucien Jean-Baptiste, avec Firmine Richard et Edouard Montoute, La Famille Rossignol de Christophe Baratier, avec Gérard Jugnot, Kad Mérad, Gérard Jugnot et Mathilde Seigner. Et Gérard Jugnot, Bisexuality Tokyo 2 AM de Christophe Honoré, avec Louis Garrel et Chiara Mastroiani, Yakuza furious game d’Olivier Mégaton et Luc Besson, avec Jason Statham, Jet Li et Louise Bourgoin, Tous Coupable de Mathieu Kassovitz, avec Mathieu Kassovitz et Moi de Frédéric Beigbeder, avec Gaspard Ulliel et Pauline Lefèbvre. Mathieu Kassovitz est par la suite moqué pour ses récents dérapages sur Twitter.

Après avoir tourné en dérision les frères Dardenne, retour à la remise de prix avec le « Gérard de l’acteur, on espère que tu l’aimes bien, parce que t’es parti pour voir sa gueule partout pendant les trente prochaines années ». Ce dernier a été soumis au vote du public et c’est Jean Dujardin qui remporte le fameux trophée. Ce dernier peut ainsi rajouter le parpaing à sa collection d’Oscar et de César.

Le Gérard suivant (notre photo) est attribué à Intouchables après une imitation de Grand Corps Malade par Arnaud Demanche. Quant au « Gérard du rôle de sa vie  », ce dernier revient à Pierre Arditi pour la publicité LCL. Il devance ainsi Jean Rochefort dans Amaguiz, Alain Delon dans Krys ou encore Robert Hossein dans Audika !


Autre catégorie, le « Gérard de l’acteur qui a un prénom africain » distingue Sagamore Stévenin. De quoi moquer rapidement quelques dictateurs africains prénommés Denis ou Robert. Suit immédiatement le « Jérar du film tro golri :))) ROTFLOL !!!!!! XDDDD !!!!!!!!!! fo tro k jaille le voir av les soss, pke jkiff tro c jore de film c tro bi1 !!! MDRRRRR ma louloutte jte kiff kissoukissou !!! », décroché par Hollywoo, le film de Florence Foresti et Jamel Debouzze.

Moment émotion dans la cérémonie avec la remise du « Gérard du film qui ne sait pas, qui ne sait plus... » pour Mais y va où le monde ? de Serge Papagalli. L’occasion de tourner en dérision les critiques de Télérama, les Cahiers du cinéma ou encore les Inrocks. Christophe Honoré est la victime suivante des humoristes de Paris Première, dans un sketch fort en « rebondissements sentimentaux ».

Surprise, cette année, Arielle Dombasle n’est pas la seule nommée de la catégorie « Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari ». Cette dernière est en effet accompagnée de Bérénice Béjo pour The Artist. Rappelons que la jeune femme est en couple avec Michel Hazanavicius, réalisateur du film.

Les dernières catégories approchent et la cérémonie récompense le « Gérard du désespoir féminine » et le « Gérard du désespoir masculin ». Judith Godrèche (pour Low Cost) et Jean Reno (pour Comme dans un chef) sont ainsi couronnés, au détriment entre autres de Elie Semoun, Franck Dubosc, Monica Bellucci, Mathilde Seigner ou encore Pauline Lefèvbre.

Ultime parpaing à remettre ce soir, le « Gérard du plus mauvais film » de dispute entre Les Bien-aimés de Christophe Honoré, avec Louis Garrel, Comme un chef de Daniel Cohen, avec Jean Reno et Michael Youn, La Croisière de Pascale Pouzadoux, avec Charlotte de Turckheim, Hollywoo de Frédéric Berthe, avec Florence Foresti et Jamel Debbouze, La Guerre des boutons et La Nouvelle guerre des boutons de Yann Samuell et de Christophe Barratier avec Eric Elmosnino et Matilde Seigner et avec Laetitia Casta et Guillaume Canet, tous hués par le public. C’est finalement le duo de film sur La Guerre des boutons qui remporte le parpaing à égalité.