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Lucie, la love coach (La villa des coeurs brisés 3) : « Vivian a eu un comportement inacceptable avec Fanny »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 07/12/2017 à 19:00

Ce jeudi 7 décembre à 23 heures, NT1 donnera le coup d’envoi de la saison 3 de La villa des coeurs brisés. Lucie se confie sur son rôle de love coach, la gestion des problématiques des candidats et le succès de l’émission.

Benoît Mandin : Pourquoi avoir accepté de participer à cette saison 3 de La villa des cœurs brisés ?

Lucie : Le plaisir que j’ai pris lors des saisons précédentes. La première année, cela a été assez artisanal et produit en très peu de temps. Il y avait un côté créatif très agréable et enthousiasmant, mais je ne savais pas comment ma présence dans la villa allait être accueillie par le public. Je m’inquiétais sur ce que cela allait pouvoir déclencher sur ma clientèle et j’ai pris le parti de le faire parce que j’en avais envie. Je me suis dit que les gens suivraient s’il y avait de l’authenticité. La troisième saison est la suite logique de tout ce qu’on a créé et j’ai l’impression de voir grandir un bébé.

Que pensez-vous du casting ?

Il est particulièrement drôle au-delà du fait que les candidats ont été authentiques et touchés par le coaching. Par rapport à la saison 1, ils ont moins de difficultés puisqu’ils savent exactement où ils mettent les pieds. Ils sont surtout séduits par le coaching que je mets en place.

Avez-vous eu des appréhensions par rapport aux problématiques des candidats ?

Je me suis demandé comment j’allais faire pour toujours renouveler et personnaliser les exercices. Le coaching passe avant tout par les expériences et l’approche psychocorporelle. La difficulté que j’ai rencontrée était de proposer des choses nouvelles par rapport à une problématique très récurrente cette année : le manque de confiance en soi. D’une personne à l’autre, elle est altérée pour diverses raisons. Cela n’a pas été facile de proposer des méthodes visuelles et compréhensibles pour tout le monde, tout en restant dans quelque chose d’unique.

Après une vive altercation avec son ex Vivian, Fanny fait le choix dès le premier épisode de quitter l’aventure. Comment l’avez-vous géré ?

Bien que je n’y attendais pas du tout, j’ai trouvé ça cohérent et très sage comme décision. La présence de Fanny jetait de l’huile sur le feu parce que c’était impossible de commencer une aventure avec une ambiance aussi tendue. C’était infernal, il y a des mots qui ont été bipés dans cette altercation vu que la violence verbale a été conséquente. J’ai d’ailleurs repris fortement Vivian pour ce comportement inacceptable. Il a le droit d’être en détresse et de souffrir, mais à aucun moment il ne pouvait utiliser un tel langage devant moi.

« Je pense que les téléspectateurs s’identifient et s’aident de l’émission pour régler leurs problématiques »

Outre votre rôle de « soigner » les cœurs brisés, vous intervenez beaucoup sur le point psychologique…

Le coaching est une branche de la psychologie. Je l’utilise depuis l’âge de 15 ans et il faut connaître la psychologie humaine pour pouvoir coacher. J’ai besoin de faire en sorte de comprendre et d’analyser les personnes que j’ai en face de moi afin d’identifier la problématique. Je leur permets d’accepter de faire fondre leurs carapaces, car ils sentent qu’ils ont en face d’eux une personne dont c’est le métier. Je dis souvent : « Je ne fais pas de télé, je fais mon métier à la télé ». Les candidats comprennent qu’ils font la même chose qu’une centaine de personnes en région parisienne tous les jours.

Comment expliquez-vous le succès de l’émission ?

Je trouve que ce n’est pas de la télé-réalité, mais un docu-réalité où il y a du fond. Je ne regarde pas la télé-réalité sauf les émissions comme Le Bachelor et Qui veut épouser mon fils. Du fait de ma spécialité, le domaine sentimental me passionne. Je crois que le succès repose sur une personne qui accompagne et permet aux cœurs brisés de se révéler sous un jour qu’ils n’ont jamais pu montrer dans d’autres émissions. Les candidats ont déjà dévoilé des difficultés dans leurs vies sentimentales et le public à plaisir de les retrouver, tout en les voyant évoluer réellement dans d’autres situations. Je pense que les téléspectateurs s’identifient et s’aident de l’émission pour régler leurs problématiques. On me parle beaucoup de Jazz, qui est passée par l’abandon et la jalousie lors de la saison 2.

Diriez-vous que la popularité amenée par la télé-réalité est une force ou une faiblesse pour trouver l’amour ?

J’en suis persuadée que c’est une faiblesse, car ça rend les choses dix fois plus difficiles. Alors que les rencontres sont beaucoup plus faciles, la continuité et la profondeur sont très compliquées. De nombreuses personnes gravitent autour des candidats de télé-réalité et lorsqu’on est connu, on a toujours ce questionnement autour de la sincérité sur la démarche des gens. Quand on fait de la télé, le public a l’impression de vous connaître et je m’en rends compte dans la manière où l’on m’aborde dans la rue. Ce n’est pas de l’impolitesse, mais c’est assez bizarre quand on n’y est pas préparé. Je me suis fait siffler dans la rue pour me demander de venir depuis que je fais de la télé !