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Mais où est donc passée la 7e compagnie (TF1) : comment Jean Lefebvre (Pitivier) a perturbé le tournage

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 04/07/2019 à 18:35

Alors que France 3 diffusera La soupe aux choux, portée par Louis de Funès et Jean Carmet, TF1 misera sur un classique du cinéma français ce jeudi 4 juillet. Dès 21 heures, la chaîne privée proposera à ses téléspectateurs de redécouvrir Mais où est donc passée la 7e compagnie ? . Au casting, ils pourront retrouver Pierre Mondy, Jean Lefebvre, Aldo Maccione et Pierre Tornade.

Un tournage adapté

Sorti en 1973, le premier volet de la trilogie de Robert Lamoureux s’est positionné au troisième rang des succès cinématographiques de l’année. Il a été plébiscité par près de quatre millions de Français contre 7.3 et 4.7 millions d’entrées pour Les aventures de Rabbi Jacob et Mon nom est personne. La comédie, qui a marqué les retrouvailles de Pierre Mondy et Jean Lefebvre, a été inspirée d’une histoire vécue par son réalisateur. Elle a nécessité d’importants moyens et le tournage s’est étendu dans le sud de la région parisienne entre les départements des Yvelines et de l’Essonne. Bien que son action est située dans la forêt de Machecoul en Loire-Atlantique, le film a été réalisé dans celle de Fontainebleau.

Un périlleux Jean Lefebvre

Le tournage du premier volet de la 7e compagnie n’a pas été de tout repos pour Robert Lamoureux. L’attitude de Jean Lefebvre, interprète de Pitivier, a particulièrement agacé ses camarades. Une version collaborée par Henri Guybet qui a succédé à Aldo Maccione dans le rôle de Tassin à la sortie du deuxième opus, baptisé On a retrouvé la 7e compagnie. « Sa maîtresse, c’était le jeu, une passion dévorante qui coûte une fortune. Dès qu’il trouvait un casino, il y restait jusqu’à la fermeture : 4 heures du matin », a confié à Télé Loisirs le comédien. Celui qui a donné la réplique à Louis de Funès dans Les aventures de Rabbi Jacob a souligné que le tournage débutait alors à 9 heures. « Il ne savait pas toujours son texte... Cela énervait beaucoup Robert Lamoureux, qui lui passait un savon », a-t-il précisé, tout en assurant que Jean Lefebvre attendait que l’orage passe.