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Maïtena Biraben (Canal+) : « Je n’ai jamais voulu présenter Le Grand Journal, je n’aimais pas le format »

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 01/10/2015 à 11:23 Mis à jour le 01/10/2015 à 11:40

Maïtena Biraben n’a pas le vent en poupe pour cette rentrée télévisuelle 2015. Face à des audiences en forte baisse sur un an à la tête du Grand Journal , la présentatrice s’est justifiée sur France Inter ce jeudi 1er octobre. Elle est revenue sur les critiques de la presse vis-à-vis de l’implication du nouvel actionnaire Vincent Bolloré dans le contenu de son émission.

« Au mieux j’ai Vincent Bolloré dans mon oreillette, au pire je n’ai plus de cerveau. Vincent Bolloré n’est pas dans mon oreillette et j’ai un cerveau, le même que l’année dernière quand je faisais Le supplément. Vincent Bolloré n’intervient pas dans l’éditorial du Grand Journal », s’est justifiée Maïtena Biraben.

Au sujet de son arrivée controversée à la tête du Grand Journal, elle a expliqué, « J’ai fait une compétition à la loyale pour avoir cette émission du temps de Rodolphe Belmer qui s’était soldé par un échec. Je n’ai jamais voulu présenter Le Grand Journal. Je n’aimais pas le format. Je voulais récupérer la case, pas l’émission. Je voulais présenter une émission qui me ressemble. Ensuite, on m’a proposé une coprésentation, que j’ai refusée, puis des décisions ont été prises pour sortir Renaud Le Van Kim (ancien producteur du Grand Journal, ndlr). On me l’a proposé, j’ai réfléchi [...] et j’ai accepté ».

Maïtena Biraben a avoué ne pas être totalement satisfaite de l’esprit qui entoure son émission actuellement, « Ce n’est pas très facile de travailler dans ce contexte. C’est mon job, et je vais continuer de le faire avec de l’envie. On va juste garder les choses pour ce qu’elles sont, il s’agit d’une émission. Ce n’est pas sur notre plateau que se joue l’indépendance du journalisme en France  ».

Enfin, la présentatrice a terminé son intervention par une pique à l’encontre d’une des journalistes de la station, «  Quand Charline Vanhoenacker a parlé de domestique, c’est la plus grande des expressions de mépris. Je parle pour tous les salariés de Canal+ et d’iTélé : Que faut-il faire pour ne pas essuyer votre mépris ? Il faut démissionner ? Nous ne le ferons pas ».

Le Grand Journal a rassemblé 558 000 téléspectateurs, soit 3.1% du public ce mercredi 30 septembre.