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Marianne James (Prodiges) : « Je refuse beaucoup d’émissions pour une question d’image »

Laura Mazerolle
Publié le 27/12/2014 à 19:08 Mis à jour le 05/01/2015 à 19:47

Marianne James, connue en tant que jurée dans Nouvelle Star, revient dans un talent show, sur un thème quelle maîtrise déjà : Le classique. Dans « Prodiges », ce 27 décembre sur France 2, elle sera sur scène en tant qu’animatrice. Retour sur une expérience choisie qui s’est avérée inoubliable...

Laura Mazerolle : D’après vous, que Prodiges va apporter de nouveau au petit écran ?

Marianne James : La télévision a toujours fait envier les enfants et, par une certaine manière, présenter des vocations qu’ils aimeraient faire plus tard. Alors, voir une émission en prime time sur France 2 sur le thème du classique, je trouve cela formidable. Les jeunes générations vont pouvoir découvrir cet univers et même peut être vouloir en faire, que ce soit de la danse, du chant ou apprendre à jouer d’un instrument.

Est-ce un défi important que celui de Prodiges en prime time ?

Nous connaissons tous les morceaux de Mozart, Beethoven, mais malheureusement cette musique classique a été dévorée entièrement par la publicité. L’air de la « Reine de la nuit » pour la pub du riz Taureau ailé, ce n’est pas la même chose que de l’entendre chanter par Élisabeth Vidal. Le classique a été suffisamment vampirisé pour lui offrir une émission en prime time et non à deux heures du matin.

Pourquoi vous l’ont-ils proposé ?

J’ai une certaine popularité dans le domaine de la musique, grâce à Nouvelle Star que j’ai arrêtée en 2007. Lorsque j’étais jury dans cette émission, j’ai appris à vulgariser et populariser le langage de la chanson. C’est aussi pour ça qu’ils ont mis leur confiance en moi. Et puis j’ai étudié la musique classique.

Auriez-vous aimé faire une carrière classique ?

Tout était prévu pour que je chante dans un opéra, mais ça n’a pas marché. Je n’ai pas été sérieuse. J’avais une très jolie voix, mais je ne m’en suis pas servie comme il fallait. Lorsqu’on veut faire du classique, pendant quelques années il ne faut pas chanter d’autres timbres de voix. Mais je ne le regrette absolument pas.

« Prodiges tient ses promesses au-delà de mes espérances »

Souhaiteriez-vous qu’il y ait une suite à cette émission ?

J’aimerais beaucoup. J’ai eu un grand plaisir à être l’animatrice dans ce show où l’on parle d’un sujet que je connais très bien. Lorsqu’ils me l’ont proposé, je n’ai pas hésité une seule seconde, non seulement car c’est mon domaine, mais également, car je savais qu’ils tiendraient leurs promesses sur le décor, l’orchestre, le jury... Et cela a été au-delà de mes espérances.

Aviez-vous d’autres propositions pour être animatrice ?

Oui, j’en ai reçu de nombreuses pour des émissions de cuisine et des jeux télévisés, mais je refuse à chaque fois, pour une question d’image. Je veux rester un électron libre et séduire des chaînes telles que France 2. Avec Nouvelle Star, j’ai été tamponnée M6, mais me revoilà freelance. C’est très agréable. J’aimerais beaucoup animé le genre d’émission d’Oprah (Winfrey, ndlr) comme aux États-Unis.

Passer de juré à animatrice, n’est ce pas trop difficile ?

On m’a souvent dit que je ne pourrais jamais présenter une émission car la mécanique du show me tuerait, dans le sens où si je ne suis pas le pitre, comme dans Nouvelle star. Pourtant, j’y suis arrivée. En même temps si Benjamin Castaldi peut le faire... [Rire]

Aimeriez-vous cependant intégrer à nouveau le jury d’un talent show ?

The Voice m’intéresserait beaucoup. C’est un concours de chant, mais il n’y a pas le casting du début qui amène à se moquer, comme dans Nouvelle Star. Ça, je ne le souhaite plus.