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Marie-Philomène Millat / Frédéric Riboni (L’adresse idéale) : « On ne se connaissait pas, mais ça a tout de suite fonctionné entre nous »

Paul Gratian
Publié le 11/07/2017 à 18:53

À partir de ce mardi 11 juillet à 21 heures, Marie-Philomène Millat, négociatrice immobilière dans la région parisienne, et Frédéric Riboni, mandataire immobilier fort de 15 ans d’expérience, sillonneront toute la France pour aider des familles dans leur recherche de logement pour L’adresse idéale sur NT1. Les deux professionnels sont revenus sur leur première expérience télévisuelle.

Paul Gratian : Comment êtes-vous arrivés sur le projet de NT1, L’adresse idéale ?

Marie-Philomène Millat : Des personnes sont passées dans mon agence en m’expliquant qu’ils recherchaient des agents immobiliers pour ce programme. J’ai passé deux ou trois entretiens puis j’ai effectué des visites filmées comme je le fais tous les jours. Lors d’une visite, je me suis retrouvée avec Fabrice et ça a tout de suite fonctionné entre nous…

Frédéric Riboni : …Et nous voilà maintenant ici. En fait, on a fait des castings de mise en situation et on s’est découvert avec Marie-Philomène. On a tout de suite vu que notre duo fonctionnait bien.

Vous ne vous connaissiez pas auparavant ?

Frédéric Riboni : Absolument pas, mais je le regrette bien (rires).

Pourtant, on sent une vraie complicité entre vous lors des épisodes...

Marie-Philomène Millat : Oui je pense que c’est aussi pour cela qu’ils nous ont choisis tous les deux. C’était comme si on se connaissait depuis longtemps.

Frédéric Riboni : Entre nous, tout était spontané et naturel. Cette complicité a augmenté lors des tournages puisqu’on est un binôme très complémentaire. Moi j’apporte une plus value lorsqu’il y a des travaux à faire dans un bien immobilier puisque j’ai une formation d’agencement intérieur.

Marie-Philomène Millat : De mon côté, je m’attache vraiment à la psychologie de nos clients. J’ai bien conscience que ce n’est pas facile de déménager et de se lancer dans ce nouveau projet. Par mon expérience, j’ai déménagé plusieurs fois dans ma vie et j’ai changé de région à de nombreuses reprises donc cela me permet de les rassurer. De temps en temps, je vais avec Frédéric en visite ce qui me permet d’avoir un œil extérieur donc je peux lui donner des conseils et vice-versa.

« Pendant le tournage, on était filmé en faisant un métier que l’on exerce tous les jours donc ce n’était pas très compliqué pour nous »

Alors que L’adresse idéale est votre première émission de télévision, comment s’est déroulé le tournage ?

Frédéric Riboni : C’était vraiment génial ! L’équipe de tournage était très professionnelle donc elle s’est adaptée au fait qu’on débutait en télévision.

Marie-Philomène Millat : Oui, ce n’était pas très compliqué puisqu’on était filmé en faisant un métier que l’on exerce tous les jours. Il n’y avait rien à jouer.

La présence de caméras a-t-elle changé votre façon de faire une visite ?

Marie-Philomène Millat : Non, car les caméramans étaient plutôt sympathiques donc on a vraiment fait abstraction de leur présence.

Frédéric Riboni : En fait, la seule chose qui a changé est que les visites duraient deux heures alors que dans la vraie vie, cela ne dure qu’une demi-heure.

Vous réalisez aussi les voix off de l’émission, était-ce un exercice difficile ?

Frédéric Riboni : J’ai dû apprendre et ma première voix off a été un peu dure. Mais la boîte de production nous a bien entourés et a fait le nécessaire pour que tout se passe bien.

Marie-Philomène Millat : C’était une grande première pour moi aussi et c’était quelque chose de complètement nouveau.

Alors que vous travaillez tous les deux en Île-de-France, comment avez-vous fait lors des tournages dans d’autres régions ?

Frédéric Riboni : Ça se passait plutôt bien puisque les familles desquelles on s’occupait avaient des critères précis notamment en termes de localisation. Et comme le but de l’émission est vraiment d’insister sur l’emplacement, on avait déjà un périmètre défini. Ensuite, on avait juste besoin de trouver le bien qui pouvait correspondre à leurs critères.

Marie-Philomène Millat : Et en plus de cela, on s’intéressait beaucoup au marché local pour savoir si les familles avaient des attentes envisageables. On a aussi demandé des informations à des collègues sur place donc cela demande beaucoup de travail en amont.

Combien de temps passez-vous à vous occuper d’une famille ?

Frédéric Riboni : Entre le moment où on découvre la famille et la fin du tournage, il y a environ un mois. Ça nous demande un vrai travail de recherche de biens immobiliers.

Marie-Philomène Millat : La plupart du temps passé est consacré à la recherche de maisons ou d’appartements.

« Recherche appartement ou maison ? C’est le même sujet donc dans le fond c’est la même chose, mais dans la forme c’est différent »

Avez-vous regardé le Location, Location, Location, l’émission britannique dont est adaptée L’adresse idéale ?

Frédéric Riboni : J’ai choisi de ne pas la regarder, car je ne voulais pas être influencé.

Marie-Philomène Millat : J’ai regardé quelques images quand on m’en a parlé. J’ai essayé de comprendre, mais c’était un petit peu compliqué pour moi (rires). Mais comme Frédéric, je ne voulais pas faire un copier collé.

Quelles sont les nouveautés de L’adresse idéale comparée aux émissions de Stéphane Plaza ?

Frédéric Riboni : On est un binôme très complémentaire avec un homme et une femme et on parcourt toutes les régions de France.

Marie-Philomène Millat : Il y a plein d’éléments qui font que ce programme est différent. Par exemple, on se retrouve après les visites avec Frédéric.

Avez-vous peur de la comparaison avec Recherche Appartement ou maison ?

Frédéric Riboni : Non, c’est normal que cette comparaison se fasse au début, mais naturellement, elle ne se fera plus. C’est le même sujet, donc dans le fond c’est la même chose, mais dans la forme c’est différent.

Marie-Philomène Millat : C’est comme tous les programmes qui existent aujourd’hui autour de la cuisine ou dans les séries télés, on a toujours plus ou moins les mêmes thèmes, mais il y a des différences et on s’attache plus à un programme qu’à un autre.

Pourquoi y a-t-il tant d’émissions sur l’immobilier à la télévision selon vous ?

Frédéric Riboni : Tout le monde cherche à se loger et l’immobilier reste notre principale dépense, donc je pense que ça intéresse le public. De plus, les gens sont curieux et aiment bien voir les goûts et les avis des autres.

Marie-Philomène Millat : Les téléspectateurs prennent aussi pas mal de conseils que l’on peut donner lors des visites et cela peut les aider. Aujourd’hui, tout le monde cherche à se loger et à acheter. Cela reste le premier grand projet de la vie des Français.