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MasterChef 2 > Le poulpe et les huitres font deux malheureux

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Directeur de la publication
Publié le 01/09/2011 à 20:50 Mis à jour le 03/09/2011 à 14:19

Carole Rousseau sur TF1

Ils sont 19 candidats à pénétrer dans l’atelier MasterChef pour cette nouvelle semaine de compétition. Et comme à chaque fois, les apprentis cuisiniers ont droit à l’épreuve de la « boite mystère » avec, à l’intérieur, du poulpe. Plusieurs candidats ne sont guère « tentés », et n’ont jamais travaillé ce produit. Pommes de terre, chorizo, ananas et foie de morue sont les autres ingrédients à utiliser. Une boite mystère des plus délicates.

Petit à petit, les candidats prennent conscience que le poulpe a besoin de 45 minutes de cuisson et que l’épreuve ne dure qu’une heure ! Nathalie associe foie de morue, chorizo et huile d’olive dans une vinaigrette à sa façon. Katia propose un plat relevé qui fait mouche auprès du jury. Le poulpe d’Olivier « C’est d’abord de la cuisine et après on fait un beau décor » lui signale Frédéric Anton. Le menhir poulpe de Fabrice n’est « pas beau ».

L’assiette de Jeff laisse perplexe. Cependant, le jury félicite tout le monde eu égard au niveau de difficulté de l’épreuve. Bruno est salué tandis que Jeff lui est sérieusement malmené : « Quand une assiette n’a pas de gout, n’a pas de forme, n’a pas de couleur, n’a pas de relief. A un moment il faut sanctionner » lance le jury. Jeff ira en épreuve sous pression.

Pour la nouvelle épreuve, les candidats découvrent un riz au lait, des fraises, des framboises, des amandes, du coulis d’abricot et des biscuits. Et cette fois-ci pas de cuisine. Il convient de dresser correctement ce riz au lait en 15 minutes ! Le jury va donc « goûter avec les yeux ». Le dressage d’Ilham fait pétiller les yeux du jury. Émilie montre « une catastrophe » selon Frédéric qui ne peut « être présenté » pour Sébastien.

Pour Sabrina, même constat. Le résultat n’est pas à la hauteur pour ce riz au lait servi dans un bol. C’est même un « hors sujet » selon Yves Camdeborde. Bruno ravit, à nouveau, le jury. « L’importance du visuel avant même que commence la dégustation » tel est le message délivré par le jury qui met à l’honneur le dressage de Karim. À l’inverse, Émilie et Sabrina sont allées « vers le fond ». Le jury , déçu, décide de les envoyer toutes les deux rejoindre Jeff au test sous pression.


Les tabliers noirs enfilés, Sabrina, Émilie et Jeff s’affrontent pour défendre leur place sur un navarin d’agneau avec ses légumes cuisinés, un plat proposé au CAP de cuisine. Les trois candidats doivent le reproduire sans en connaitre la recette en une heure. Sabrina est en panique et prend conscience de ses lacunes. Pour Sébastien Demorand, l’ingrédient numéro 1 du navarin, c’est « l’amour ». Jeff tremble, Émilie pleure. Mais fort heureusement, les autres candidats sont là sur la mezzanine pour les encourager.

Cuisson, dressage, Sabrina est, de son côté, comblée d’achever son plat avant même la fin du temps imparti. Le jury appelle Émilie qui a proposé des légumes pas assez cuits, mais l’ensemble a du goût. Avec Jeff, c’est « un petit peu tout et n’importe quoi » selon Frédéric Anton mais « ça brille » et ça, ça plait à Sébastien Demorand. Sabrina est fière de son plat, et elle peut, car le jury semble enchanté. Du reste, les trois reçoivent les félicitations. Mais pour Jeff, les erreurs ont été trop nombreuses. L’ingénieur de 27 ans, qui veut devenir traiteur en Guadeloupe, est donc éliminé de l’aventure.

Place à une épreuve en extérieur par équipe. Les deux meilleurs des épreuves précédentes sont nommés chef d’équipe : Bruno et Karim. Mais cette fois-ci, le jury constitue les équipes. « La prochaine épreuve risque de vous faire marrer » lâche en indice Carole Rousseau. Eh oui, les candidats ont rendez-vous sur le Fort de Saint-Malo pour mettre à l’honneur les huitres : une entrée et un plat sont demandés pour neuf personnes, et seuls les ostréiculteurs bretons vont noter. Sur le fort, avec la marée, les équipes seront prises au piège si elles n’ont pas servi leur menu sur les remparts en moins de deux heures.

Les rouges menés par Bruno préparent une huitre en tempura, puis huitres entre terre et mer (avec andouilles). Karim, chez les Bleus, mise pour la simplicité : tartare d’huitres et Saint-Jacques, Huitres chaudes et artichauts. Mais le plus dur est d’ouvrir les huitres. Presque personne ne sait le faire. Yves Camdeborde vient alors leur montrer. En chef attentif, Karim se sent à l’aise et étonne son équipe. Mais Éric a du mal à se laisser diriger. Du côté des rouges, il faut faire des modifications, car le jury n’est pas ravi qu’il y ait les mêmes saveurs dans l’entrée et le plat.

Bernard, qui prépare un sabayon, a fait, selon Karim une « citronnade au sabayon ». A refaire ! Pendant ce temps, la mer monte. Et le jury trouve que les rouges ne sont pas organisés. Et c’est la panique générale. Les bleus sont les premiers à achever leur menu. Ils doivent maintenant l’emporter en traversant la plage, avant la marée haute. Les ostréiculteurs trouvent cela original et l’espuma délicieux. Le plat est nettement moins apprécié. Au tour des rouges de traverser la plage et les rochers sans encombre. L’entrée ne crée pas l’événement et le goût de l’andouille prend le dessus sur celui de l’huitre pour le plat.


Les six ostréiculteurs votent un à un en glissant un jeton rouge ou bleu dans l’urne Masterchef. De retour à Paris, le jury a apprécié la mise en valeur du produit. Mais il ne doit y avoir qu’une seule équipe gagnante. Les ostréiculteurs ont désigné comme vainqueurs les rouges par 7 votes à 5. Les bleus, déçus, vont en épreuve sous pression. Karim se sent « un peu responsable ».

Katia, Élisabeth, Sabrina, Bernard, Émilie, Éric, Mélanie, Olivier et Karim vont tenter de sauver leur place dans le test sous pression. Le chef étoilé Alberto Herraiz, chef du « meilleur restaurant espagnol parisien » dixit Sébastien Demorand, fait son entrée. Il propose une Paella à la valencienne, un plat avec « énormément de technicité ». Les neuf candidats doivent donc suivre la recette et reproduire à l’identique le plat en 90 minutes. La cuisson de la paella doit se faire à plat. Émilie est en retard, alors que Karim s’inquiète d’avoir fini au bout de 30 minutes. Il se met à douter. Le chef Herraiz lui précise que le riz ne doit pas être croquant. Le jeune homme estime qu’il « est parfait ». Le riz de la paella de Sabrina n’est pas cuit. Elle décide de rajouter de l’eau. Mais est-ce la bonne solution ?

Les dés sont jetés. Place à la dégustation. Yves Camdeborde souligne que la paella se sert directement dès la fin de la cuisson. Cette remarque fait paniquer certains candidats. Le chef espagnol n’accepte aucune approximation et vérifie la cuisson du riz avec... une loupe ! Pas de sel ni poivre dans la paella d’Élisabeth, riz trop dur dans celle de Sabrina alors qu’il est « très bien cuit » chez Olivier. La paella de Bernard est « très correcte ». Pour avoir retouché au riz après cuisson, Katia est réprimandée. Elle s’effondre en larmes...

Le jury trouve « parfaite » la paëlla d’Éric. Quand vient le tour de Karim, le jury l’interroge sur sa rapidité, et découvre une paëlla « sèche » et « fade » avec un riz « pâteux et pas cuit » (merci la loupe !). « Si je pars sur ça, c’est que la cuisine, c’est pas fait pour moi » lâcha alors Karim face caméra. Le jury rend son verdict et décerne les lauriers à Eric pour son plat « très bien accompli » ainsi qu’à Bernard.

Katia et Karim sont les deux derniers candidats à faire face au jury. La tension est palpable. Les larmes continuent de couler le long du visage de Katia. « Énormément de générosité et beaucoup d’envie » chez ces deux cuisiniers fait remarquer Sébastien Demorand. Mais cela ne suffit pas. Karim, attendu au tournant, rejoint la mezzanine, et Katia est éliminée. L’assistante d’éducation de 24 ans voit « son rêve s’envoler ». Ils ne sont plus que 17 désormais à poursuivre l’aventure MasterChef !