Toutelatele

MasterChef 3 > 19 candidats prêts à devenir les meilleurs

Tony Cotte
Publié le 23/08/2012 à 20:50 Mis à jour le 03/09/2012 à 23:40

Carole Rousseau sur TF1

Le « plus grand concours de cuisiniers amateurs de France » revient. Après une sélection sur près de 24 000 volontaires, 100 candidats passionnés investissent la grande cuisine de l’émission culinaire de TF1. Ils sont prêts à tout pour devenir le MasterChef 2012. Face à un jury toujours plus exigeant, notons l’euphémisme, et dans des conditions parfois inattendues, ils vont devoir réinventer les classiques de la gastronomie. Rigueur et originalité sont ainsi de mise pour intégrer le fameux Atelier et faire face aux commentaires acerbes d’Yves Camdeborde, Sébastien Demorand et Frédéric Anton...

C’est en courant que la centaine de candidats se rend dans le hangar. « Dès ce soir, vous ne serez que 19 à intégrer l’Atelier », prévient Carole Rousseau avant l’arrivée des jurés. « On a l’appétit en bandoulière », affirme d’emblée Sébastien Demorand. Évidemment, le sempiternel « Je peux vous garantir cette année que le niveau est très élevé » est prononcé, tout comme « la série d’épreuves plus incroyables les unes que les autres  ».

Un immense véhicule fait son entrée dans les lieux qui se transforme en poissonnerie avec, à disposition, des filets de bar. La consigne : cuisiner un plat en une heure avec, pour base, ce poisson noble. Un exercice qui a pour but de se faire une idée sur la technique et créativité des candidats. Mais attention, la technique étant très délicate pour le cuisiner. Le jury passe devant les plans de travail et n’hésite pas à faire quelques remarques. L’animatrice n’y échappe pas. « Je crois que Carole tu ferais bien de passer dans les rangs et apprendre à cuisiner », tacle Frédéric.

A la fin du temps réglementaire, le trio goûte les cent plats à base de bar. Certains n’ont pas hésité à miser sur l’humour dans leur intitulé (« Bar à thym » ou encore « Sortie de bar »), d’autres sur quelques astuces pour éviter une mauvaise note, à l’instar de Sophie et son « Tartare de légumes et son bar caché » afin de ne pas révéler aux professionnels son inaptitude à couper le poisson. Lors de la dégustation, le jury est essentiellement séduit. Sébastien Demorand ne s’interdit pas un « Le sable c’est jamais agréable sous la dent  » après le « Bar et coques » de Laurent, visiblement mal rincé.


Le verdict du jury révèle les trois coups de cœur de cette salve : Annelyse (« Votre plat était très bien dressé, très bon, très goûteux »), Ludovic (« On vous surveille depuis les sélections, c’est bon signe pour vous ») et Sébastien (« En trois mots : de la subtilité, de l’élégance et de l’émotion »). Les 47 autres heureux élus comprennent Sophie, Olivier, Sabine, Cédric, Pascal ou encore Jérémie. Martine et Laurent sont sauvés in extremis.

« Vous allez l’espace d’un instant regretter votre venue », lance Carole Rousseau pour introduire la deuxième épreuve. S’adresserait-elle inconsciemment aux téléspectateurs ? Devant les participants, un drap noir recouvre un mystérieux objet. De quoi s’agit-il ? Frédéric Anton lève, littéralement, le voile : il s’agit d’un mille-feuille. Yves Camdeborde ne manque alors pas d’encourager les troupes : « Mille façons de le rater. »

Lors de la dégustation, le jury s’emballe. Tous les éléments ont leur importance, notamment… le bruit ! «  Vous l’entendez chanter le mille-feuille, on entend le scrrrrunch  », assure Yves Camdeborde. Quand le candidat Jérémie, lui, ne livre que deux feuilletés, ayant raté sa préparation, c’est un Sébastien Demorand très perspicace qui commente la situation : « C’est moi ou il manque un truc ? ». Le critique culinaire ironise face à une autre participante : « Bonjour je voudrais un ratage pour 6/8 personnes s’il vous plait. » Malgré tout, trente candidats sont sélectionnés pour la suite de l’aventure, dont Annelyse, Pascal, Simon ou encore Ludovic.

Le lendemain, place au premier challenge par équipe. À l’extérieur de la grande cuisine, les amateurs retrouvent le jury aux Invalides. Un choix de lieux justifié par la présence, il y a plusieurs siècles d’Antoine Parmentier. En 6 groupes de 5 personnes, constitués par le jury, les candidats s’affrontent autour de la pomme de terre. À l’issue de l’épreuve, une équipe entière est éliminée. Chez les bleus, le compétiteur Ludovic s’impose naturellement : « Je vais envoyer la purée, les candidats ont intérêt à s’accrocher. »


Chez l’équipe Rose, Olivier peine à s’imposer. À vouloir assurer toutes les fonctions, le jeune cadre perd en crédibilité. Pris par le temps, le jeune homme stresse. Les Jaunes, eux, ont loupé leur gnocchi, du moins à en croire les membres. Le jury, lui, apprécie particulièrement. «  Vous en auriez fait le triple, le quadruple le quintuple, on aurait fini  », affirme Demorand. À l’inverse, la troupe menée par Olivier, a raison de s’inquiéter. La seule chance pour celle-ci d’éviter l’élimination reste la déception du plat de certains de leurs concurrents…

Les Bleus pensent être épargnés. Et pourtant… « Ca manque de caractère », lâche Yves Camdeborde à Sébastien. Frédéric Anton : « Faut faire attention, l’assaisonnement il ne faut pas en manquer ». Une claque pour Ludovic : « J’ai tellement eu de coups durs dans la vie que, moi, je ne peux pas accepter d’échec. » Pour autant, la troupe ne risquent pas sa place. Sur la sellette, on retrouve ainsi le clan rose et la formation orange.

« Voilà le genre de moments qu’on n’aime pas trop ». Le couperet tombe : l’équipe rose est éliminée. «  Je suis déçu  », déclare Olivier. « Je suis très très déçue de l’élimination. Un sentiment d’inachevé  », affirme Aurélie. Ils ne sont plus que vingt-cinq en compétition.

À l’issue de la dernière épreuve, les 19 meilleurs rejoindront l’atelier MasterChef. Un exercice périlleux : cuisiner en même temps qu’un Frédéric Anton à travers un écran disposé sur le plan de travail. Les candidats doivent ainsi respecter les mêmes étapes que le « Meilleur ouvrier de France ». Le plat à composer ? Un « Pigeon au foie gras et au chou ». Seul le dressage est livre. Suivre un chef trois étoiles s’avère difficile et le moindre retard peut être fatal. « On a 25 petits Anton face à nous », plaisante Yves Camdeborde. En apparence seulement. Si le niveau général est jugé « très bon », certains individus ont raté l’épreuve, dont Martine. Il faut dire, constamment en retard, celle-ci perdait le fil des explications données et ne comprenait pas tout. Ainsi, « Il faut que ce soit bien blanc » devient à ses oreilles « du vin blanc ». Sera-t-elle éliminée ?

Les tabliers sont alors attribués à : Julie, Thomas, Simon, Christelle, Tamara, Laurent, Annelyse, Sébastien, Zora, Martine, Pascal, Jérémie, Sabine, Hasna, Ludovic, Cédric, Joëlle, Pierre et Olivier. « Si vous pensez que la grande cuisine est éprouvante, vous n’avez encore rien vu », conclut Carole Rousseau.