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MasterChef 4 > La Thaïlande met en échec Christophe

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 29/11/2013 à 23:28 Mis à jour le 05/12/2013 à 18:05

Pour la neuvième semaine de compétition, direction Bangkok, capitale de la Thaïlande, aux charmes culinaires, notamment. En ligne de mire, les quarts de finale pour Frédéric et de Eric et Séverine, Christophe et Marie-Hélène. Comme la semaine précédente, chaque épreuve permettra à un candidat de se qualifier directement pour la prochaine émission. Le stress n’en sera que plus grand.

Pour Marie-Hélène : « On est dans un film. » Des facultés d’adaptation sont nécessaires pour pouvoir maitriser l’une des cinq meilleures cuisines du monde. Au cœur de Klong Toey, dans un marché, les cinq mercenaires de la gastronomie doivent appréhender « la cuisine de rue. » Cette dernière doit être « facile à transporter et à déguster. » Huit locaux serviront de juges supplémentaires. Une petite carriole aménagée d’un barbecue au charbon de bois, d’un Wok, d’un petit plan de travail suffira aux candidats pour progresser. Leur budget correspondant au cout d’un petit plat thaïlandais.

Odeurs diverses, « crapauds vivants et poissons qui agonisent », remplissent les étalages. Chacun a sa petite idée. Séverine privilégie les brochettes de calamars. Christophe veut faire un bouillon de crevettes et s’étonne que les Thaïlandais typiques du marché ne parlent pas l’anglais sans s’apercevoir que son niveau laisse à désirer. Frédéric prépare des brochettes de porc avec le sourire de retrouver un pays déjà visité il y a 20 ans.

Frédéric Anton, Yves Camdeborde, Amandine Chaignot et Sébastien Demorand font leur tour pour voir ce que proposent les candidats. Un Thaïlandais des plus étranges est obnubilé par le plan de travail de Marie-Hélène. Quelle star ! La chaleur ambiante combinée à celle des préparations rend tout ce beau monde très à cran.

Le plan de travail est « chaud, chaud, showtime. » Les expressions de Séverine relèvent toujours autant du génie. Marie-Hélène prépare un bouillon thaï épicé expérimental avec une « sauce chelou. » « C’est la potion magique », ajoute-t-elle. Comme elle n’a pas l’habitude des épices, son bouillon lui paraît « Wha whahou » mais elle espère que ça plaira aux locaux.

Pour chance, les habitants de Bangkok improvisés critiques culinaires parlent français. « Les Thaïlandais trouvaient que ça n’était pas assez puissant. » tonne un des membres du jury. C’est embêtant. Le suspens des jetons qualificatifs bat son plein. Marie-Hélène frôle la qualification, mais pour un jeton d’avance, Frédéric remporte la mise.

Les candidats restants se rendent au temple bouddhiste de Wat Pho. Un plat typique à base de nouilles appelé le pad thaï sera à refaire. Jidapa Bisamoute, chef thaïlandaise reputé, devra être copiée par Marc, Séverine et les autres prétendants. Marc révèle jovialement : « Cette cuisine, je la vénère, je l’adore. » Seulement 45 minutes pour gouter le plat et le réaliser. Ils doivent ne se fier qu’à leur palais et n’ont pas de recette.


Amandine Chaignot espère qu’ils maitrisent les dosages des saveurs. Selon Marie-Hélène, bouleversée par la bizarrerie des compositions organiques des crevettes thaïlandaises lance une hypothèse : « Elle a une occlusion intestinale. » Séverine se sent très impliquée et « presse tous les citrons » avec une poigne de fer. Pour Amandine Chaignot, « il y a trop de mouillement » dans l’un des plats. Jidapa met son grain de sel en déplorant la présentation du plat et son mouillage trop prononcé. Marie-Hélène finit par se qualifier.

Les trois candidats encore en lice se rendent sur le toit d’un des gratte-ciel de Bangkok pour prendre de l’altitude. Ils y retrouvent David Thompson, célèbre chef du meilleur restaurant thaï au monde. Marc n’en revient pas. Son accent australien remporte l’adhésion. Les trois derniers apprentis cuisiniers dégustent deux plats de la carte du chef adulé et s’en inspirent pour créer leur propre recette thaï.

« Équilibre de saveurs et de textures » : définition de la cuisine thaïlandaise selon Thompson. Il ne faut pas reproduire les délices du chef mais s’en inspirer, seulement. Marc est « comme une jeune fille avant le mariage » quand Thompson vient le voir. Séverine, lors de la présentation de son bouillon, meurt d’envie de dire au jury : « C’est moi dans l’assiette. » Serait-ce aussi savoureux en imaginant la chose possible ?

Pour Thompson, c’est Marc, puis Séverine et, enfin, Christophe. Le test sous pression mettra donc aux prises Séverine et Christophe. Ils se retrouvent à l’Atelier après un voyage d’une dizaine d’heures. Désormais, ils doivent revisiter un grand classique de la gastronomie française, à savoir la quiche lorraine, mais en une version thaïlandaise.

L’imagination débordante de la production rend difficile la tâche à Séverine qui ne cuisine jamais cette spécialité française. « Il faut le gout de la Thaïlande dans votre tarte » explique un membre du jury. Les produits typiques de la cuisine thaï sont mis à disposition. Les candidats ont-ils conservé des bribes de souvenirs de leur voyage atemporel dans la « cité des anges. »

Tout le jury est sceptique sur les préparations des deux survivants de cette nouvelle étape de MasterChef. Trop de lard dans la quiche de Christophe entraine une conséquence. Amandine Chaignot annonce d’une voix forte la qualification de Séverine et le renvoi d’un Christophe un peu trop négligent.