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MasterChef 4 > Une victoire au finish pour Marc, l’infirmier lyonnais

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 20/12/2013 à 23:59 Mis à jour le 29/12/2013 à 11:55

Marc face à Marie-Hélène, telle est la carte de la finale de « MasterChef ». Et le jury est ravi de ses choix. Ce soir, 200 points sont à prendre autour de trois épreuves. Rien de tel pour mettre les candidats en appétit. Ils ambitionnent effectivement les 100 000 euros, l’édition de leur livre de recettes et les six mois de formation dans une grande école de cuisine.

Pour l’occasion, les portes du restaurant MasterChef ouvrent et 40 invités l’envahissent pour gouter les menus gastronomiques de Marc et Marie-Hélène. Des invités de prestige comme Philippe Conticini, Jean-Luc Rabanel et Gérald Pasédat sont au rendez-vous des gourmands. Six anciens candidats parmi les meilleurs de cette saison apporteront leur force et leur expérience aux deux cuisiniers contrits. Kévin, Shirley, Christophe, Éric, Fred et Séverine sont donc de la partie pour tenter de vaincre là où ils ont échoué plus tôt dans l’aventure.

Marc et Marie-Hélène auront-ils les épaules pour mener leur brigade, défendre leur menu et avoir l’étoffe d’un chef ? Les futurs chefs cuisiniers choisissent à tour de rôle un membre de leur nouvelle équipe constituée pour l’occasion. Quatre contre quatre, ils ont trois heures pour préparer un plat et peaufiner le dessert pendant la dégustation par les convives du plat de résistance. Quarante points sont accordés pour cette épreuve. Chaque client vote pour son menu préféré et donne son point à Marc ou Marie-Hélène.

Le filet de Saint-Pierre en bouillabaisse de Marc remportera-t-il la gagne ? Les équipes briefées se jettent dans la bataille et donnent de leur personne. « Un beau menu de finale » réplique Séverine dans un élan d’enthousiasme. Les grands chefs rencontrés dans la saison, les trois derniers gagnants de MasterChef et de fins gastronomes ont la joie de déguster. Rien qu’eux. Le jury donne ça et là ses petits conseils et évoque les souvenirs de l’émission à travers des joutes verbales des plus délicates concernant notamment la cuisson de la farce.

Frédéric prend son rôle très à cœur au point de quasiment supplanter Marie-Hélène - très fière de son plat malgré tout. Les desserts ne remportent pas l’adhésion. Ils sont visuellement « simplistes » mais « ça va se jouer sur le goût. » Les jetons comptabilisés sont déversés pour impressionner les candidats.. Marc remporte la première épreuve avec 31 jetons contre 9 pour Marie-Hélène. Marc a « des ailes qui ont poussé. »


Le jury fait durer le suspens et crible les candidats de questions sur leur parcours. Que peuvent-ils cacher comme surprise pour la seconde épreuve ? Une salade niçoise à moderniser. « Punaise, c’est la dernière fois que tu vas cuisiner ici » se dit Marc secoué par l’émotion dans l’atelier. Le défi est de présenter « un dressage magnifique et des assiettes splendides en gout. » La difficulté s’y trouve. Avec tous les ingrédients, la salade niçoise n’est, a priori, pas jolie. Seulement, la seconde version, présentée à titre d’exemple, éblouit par un somptueux dressage. Il faut donc dresser quatre salades niçoises pour les anoblir.

Après avoir énuméré les ingrédients, Yves Camdeborde résume : « À l’issue de cette épreuve, chaque membre du jury aura deux notes sur dix, la première note sur dix sera sur l’aspect visuel et la deuxième ira au goût. Durant cette deuxième épreuve, vous avez 80 points à gagner. Donc une heure, quatre salades niçoises. » Rien de bien compliqué pour le membre du jury à la sensation de satiété assiettée éprouvée.

Marie-Hélène est mal positionnée, elle doit donc se surpasser face aux œufs de caille, à la salade frisée et aux poivrons piquillos de Marc. Mais la jeune animatrice radio a de la suite dans les idées et veut « faire une bande de pétales de tomates avec une tapenade sur le dessus. » Frédéric Anton est content du thème du défi. Le jury déguste et donne ses habituelles impressions. Chacun attribue une note pour le goût et une pour le dressage.

Marc se retrouve avec 25 points sur 40 en dressage tandis que Marie-Hélène comptabilise 32 points pour cette compétence. Pour le goût, 22 points sont accordés à Marc et 28 points pour Marie-Hélène. 60 points sur 80 pour l’animatrice radio et 47 pour son adversaire. Marc garde l’avantage avec 78 points contre 69, mais l’écart se resserre et les 100 000 euros s’éloignent.

« Plus qu’à une marche. » Marc garde sa superbe et se rend, comme sa comparse, dans le Shangri-La Hotel, un grand palace parisien. Le chef aux deux étoiles Philippe Labé les attend. Ils doivent donc préparer « un menu de prestige », un véritable plat gastronomique à la française. Mises en bouche, entrée, plat, dessert et mignardises devront apaiser les estomacs crieurs.


Et pour cette épreuve, un ingrédient sera imposé pour chacun. Tomate langoustine, agneau de lait, fraise et maïs doivent être présents. De l’amuse-bouche à la mignardise, chacun des éléments correspond à une préparation. Cinq heures et cinq services sont nécessaires à l’accomplissement de la mission. Deux commis d’expérience se prêtent au jeu pour renforcer la compétition.

Le meilleur chef français 2013 s’attend à une rare régalade. Présentations fantasques, outils de cuisine démentiels, idées fulgurantes et prises de risques vont bon train. « Oui, chef » répond le commis à un Marc transcendé. Les choix sont remis en question par un jury toujours aussi exigeant et critique, mais les futurs nouveaux chefs à part entière, au moins de réputation, gardent la tête haute. Gestion du temps, des troupes et produits exploités au maximum n’offrent aucun temps mort aux deux prétendants à la victoire finale.

« Dressage à terminer d’urgence », tonne Frédéric Anton. Applaudissement général à la fin du décompte des dernières dix secondes. Submergés par l’émotion, les deux amis ont tout gagné. Marc se trouve « vidé, épuisé et rincé. » Philippe Labbé et son chef pâtissier se joignent à la table des jurés pour rigidifier l’atmosphère. Après la dégustation, une pluie de compliments et des applaudissements de la part du jury.

Rendez-vous une dernière fois à l’atelier pour savoir qui est sacré. Carole Rousseau n’a pas été rappelée pour mener la danse. En lieu et place, Sébastien Demorand tient les rênes du show. Pour rappel, au compteur, Marc a 78 points et Marie-Hélène, 69 points. Avec 59 points supplémentaires, Marie-Hélène a obtenu 128. Marc a pu compter sur 56 points, soit un total de 134.

Au terme de ce marathon, Frédéric Anton, Yves Camdeborde, Sébastien Demorand et Amandine Chaignot ont donc choisi de sacrer Marc comme MasterChef 2013. L’infirmier décroche une formation de six mois chez Lenôtre, la publication de son livre de recettes et un chèque de 100 000 euros. Marc inscrit son prénom au palmarès aux côtés d’Anne, Élisabeth et Ludovic.