Mission réussie pour Léa Parker sur M6
M6 semble avoir réussi son pari en misant sur le genre policier et sur l’ex-Miss France 2000, Sonia Rolland. La deuxième saison de Léa Parker, programmée le dimanche à 18h45, séduit de nombreux adeptes. Le retour de la policière glamour, dans l’épisode intitulé « Pont neuf » diffusé le 25 septembre, a été suivi par près de 2,5 millions de téléspectateurs, réalisant ainsi une des meilleures audiences de la série. En moyenne, les aventures de Léa sont plébiscitées par plus de deux millions de personnes. Pourtant, la concurrence est rude. L’access prime time dominical est occupé par les valeurs sûres Sept à huit, Vivement dimanche prochain et le 19.20 qui mobilisent une grande partie du public.
Léa Parker est une flic d’élite au sein de la D.O.S (division des opérations spéciales), une cellule ultra-secrète de la Police nationale. Plastrone, le patron du service, Alex l’expérimenté et Benoît le spécialiste en nouvelles technologies l’accompagnent dans ses missions. Pour les mener à bien, Léa file et infiltre, tour à tour mannequin, boxeuse ou journaliste. Un rôle dans lequel Sonia Rolland semble particulièrement à l’aise : « Je ne voulais pas jouer dans une série institution comme Julie Lescaut. Léa Parker, c’est vraiment une série audacieuse. Avant moi, il n’y avait pas d’héroïne noire en France ! », s’enthousiasme l’actrice.
La deuxième saison se révèle plus drôle, plus riche en rebondissements que la première. Si dans la saison 1, Léa cachait son véritable métier à ses proches, sa demie sœur Camille et son meilleur ami Nicolas, celle-ci n’a désormais plus besoin de mener une double vie, sa fonction ayant été révélée lors d’une de ses missions. La jeune femme connaît aussi la véritable identité de son père qui n’est autre que son supérieur, Plastrone. Le fil rouge de la série a donc évolué et l’héroïne peut ainsi dévoiler de nouvelles facettes. « Léa est un personnage contrasté, flic et sexy à la fois. Elle grandit au fur et à mesure, encaisse des coups durs. Elle devient plus complexe, plus épaisse dans la deuxième saison. Je pense qu’elle sera encore plus proche des gens », nous confie Sonia Rolland.
Loin des standards classiques des séries policières, le programme, produit par & Associés, s’inspire fortement d’Alias et de Mission impossible : « C’est une série policière qui n’est pas réaliste, contrairement à beaucoup d’autres. Je trouve qu’il y a une ambiance BD vraiment originale ! », insiste la comédienne, ravie de poursuivre l’aventure.
Léa Parker a su évoluer sans se répéter et semble faire le bonheur de son producteur Jean-Benoît Gillig : « Le succès de Léa Parker récompense l’audace de M6, l’implication extrême de Sonia Rolland depuis deux ans, mais aussi le talent des créateurs, des comédiens et des techniciens qui ont su prouver qu’une série 100% française à petit budget pouvait rencontrer son public sur une case généralement dévolue aux séries américaines. »
Seule ombre au tableau : en juillet, M6 avait choisi de rediffuser la première saison de Léa Parker mais elle a dû vite la remplacer par des épisodes du Caméléon, faute d’audience. Rien de dramatique puisque la chaîne avait déjà commandé trente nouveaux épisodes de la série.
Après être sortie en DVD, Léa continue son petit bonhomme de chemin et se décline en bande dessinée. Le premier tome, en vente depuis le 1er septembre, reste très fidèle à la série. Léa et ses collègues doivent protéger un mannequin en séjour à Paris, poursuivi par la mafia. Et le succès de Léa Parker ne s’arrête pas là puisqu’il dépasse les frontières de l’hexagone. En effet, huit pays ont déjà acheté les droits de diffusion de la série...