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Muriel Combeau (Anita dans Doc Martin) : « Sans Thierry Lhermitte, ce ne sera plus pareil »

Nastassia Dobremez
Publié le 27/04/2015 à 20:09 Mis à jour le 27/04/2015 à 22:57

Ce lundi 27 avril à 20h55, TF1 proposera les trois derniers épisodes de la saison 4 de Doc Martin. Une série autrefois populaire qui a enregistré des scores décevants le 20 avril dernier pour le lancement de ce nouveau volet. Les deux premières aventures de Doc Martin ont séduit 4,1 millions de téléspectateurs en moyenne contre 5,2 millions en 2013. Une audience qui attriste Muriel Combeau. Elle joue le rôle d’Anita Gauthier dans la série et se confie sur cette expérience avant d’avouer que cette saison est de loin sa préférée.

Toutelatele : Pourquoi avez-vous décidé de repartir pour une quatrième saison ?

Muriel Combeau : Dès le début à la lecture du script, j’ai aimé que cette saison soit beaucoup plus absurde et décalée que les autres : Didier Bénureau [Bernard Voizot] qui boit l’eau du vase, Anita Gauthier, le personnage que j’interprète, qui enlève des vieilles dames pour les exploiter… C’est très politiquement incorrect et drôle par la même occasion. Il y avait vraiment de l’audace dans l’écriture. Et puis c’était un plaisir de retrouver l’équipe de tournage. L’ambiance présente sur le plateau quand on tourne est toujours très joyeuse.

Par quoi avez-vous été tentée dans l’aventure Doc Martin au départ en 2011 ?

C’était complètement farfelu. Anita est un personnage haut en couleur, une hystérique et une nymphomane. Elle exerce le métier de directrice d’école mais elle se fout complètement des enfants et veut simplement qu’on la trouve belle. C’était intéressant et très amusant à jouer. Dans la première saison, il y avait quand même une personne qui était persuadée d’avoir un écureuil géant chez elle ! [rires]. On participait à une série très spéciale, burlesque, complètement loufoque qui m’a immédiatement plu. Par ailleurs, il y avait de bons acteurs de comédie. On ne peut pas rêver mieux que Thierry Lhermitte comme partenaire !

Comment évolue Anita dans cette nouvelle saison ?

Elle s’est un peu assagie, sa nymphomanie est moins présente qu’au départ. Elle a changé de métier, elle tient une épicerie à présent. Mais elle est toujours aussi timbrée [rires].

Comment expliquez-vous que le public n’ait pas été au rendez-vous pour le lancement de cette saison 4 ?

Les gens ne sont pas venus peut-être par manque d’envie ou alors ils étaient moins au courant. Ils se sont peut-être dits aussi que cette saison allait être moins bien comme Thierry Lhermitte venait d’annoncer qu’il quittait Doc Martin [s’il y a une cinquième saison]. C’est dommage parce qu’on avait commencé à trouver un ton qui n’est pas du tout présent à la télévision française. Et je pense que cet univers plus absurde n’a malheureusement pas été assez mis en avant lors de la promotion. Sincèrement, il y a eu des trucs totalement loufoques qui me plaisaient beaucoup dans les premiers épisodes. Pour ma part, c’est la saison que je préfère.

« Anita est toujours aussi timbrée ! »

La série peut-elle continuer sans Thierry Lhermitte ?

Sans Thierry, ce ne sera plus pareil. Mais je comprends sa décision. Quand on est acteur, on est motivé par l’envie. Etre sur un plateau sans envie, c’est un cauchemar. On tourne de six heures du matin à huit heures du soir, c’est fatigant…

Il s’est dit déçu des scénarios...

Les saisons dernières. Mais il était très heureux de ceux que l’on a tournés cette année.

Qui verriez-vous à sa place ? Le nom d’Yvan Le Bolloc’h qui joue dans le dernier épisode de cette saison, revient avec insistance... + d’infos ici

Je ne veux pas donner mon avis là-dessus. Peut-être Yvan. Mais je ne m’occupe pas de la distribution.

Etes-vous prête à faire partie d’une cinquième saison ?

Cela dépendra des textes…

Quels sont vos projets à présent ?

Je vais jouer Inséparables, une pièce que j’ai écrite avec Nathalie Levy-Lang, dans un festival qui s’appelle Mises en Capsules. Tous les soirs, au Ciné XIII à Paris, on présente cinq pièces courtes de 30 minutes. La première c’est le 18 mai, rien que d’y penser j’ai le trac [rires]. Et j’ai aussi un projet de long-métrage avec Christel Delahaye, une peinture familiale.