Toutelatele

Nagui (Tout le monde veut prendre sa place spécial trophée des champions) : « C’est un mélange d’humeur, de culture générale, de tension et d’attachement »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 26/06/2016 à 18:57

Pour fêter les dix ans du jeu Tout le monde veut prendre sa place, France 2 et Nagui ont réuni les 36 plus grands champions du jeu à compter de ce lundi 27 juin. L’occasion pour les téléspectateurs de retrouver Christophe, Julien ou encore Dominique. Toutelatele a rencontré Nagui pour recueillir ses impressions à la veille de cette semaine festive.

Joshua Daguenet : Quelle est la recette de la longévité et du succès de Tout le monde veut prendre sa place ?

Nagui : Un mélange d’humeur, de culture générale, de tension et d’attachement. Ce jeu a été le premier en France avec le concept d’un champion qui revient. Chaque fois, avec un champion qui reste, cela a créé un effet de palier sur les audiences. L’humain est aussi très présent, avec des anecdotes dans la première partie.

Est-ce facile de se renouveler au quotidien, principalement en matière de blagues ?

J’essaie du moins. Il y a un certain sujet qui réunit les hommes et les femmes, et je l’utilise pour faire des plaisanteries graveleuses. Après, je sais quelles vannes je peux faire et celles que je ne peux pas faire. Mes enfants m’ont posé des questions gênantes après avoir écouté une émission de radio dans un horaire inapproprié. J’ai un tic de langage ou d’animateur quand une vanne ne me vient pas. Je répète la réponse d’un candidat pour me donner un délai de réflexion supplémentaire.

Aborde-t-on différemment la présentation d’un jeu de culture générale et un jeu musical ?

Avec N’oubliez pas les paroles, on est dans le spectacle et le divertissement. Avec le jeu de culture générale, il y a plus de tension et de dramaturgie. Mais ce qui est sympa dans ces jeux-là, c’est qu’on apprend des choses tous les jours, c’est moins le cas avec les jeux musicaux. Après lors de primes comme Tout le monde joue , on est dans la curiosité et l’appétit d’apprendre.

« Les polémiques me saoulent un peu »

Le ton est-il différent quand on s’adresse au public de midi et celui en soirée ?

Oui. On est plus posé et moins speed le midi. Le mode de production, la lumière, les accessoires sont ceux d’un prime time le soir. Vous aurez remarqué qu’à l’heure d’été, tous les access perdent car il fait jour plus longtemps.

Pour basculer vers votre domaine de prédilection, la musique, avez-vous compris l’enthousiasme suscité par la sixième place d’Amir à l’Eurovision ?

Je ne sais pas quoi dire parce que pour tout vous avouer, je n’ai pas regardé le show. Cela faisait longtemps qu’on s’était pris des taules, la chanson a bien fonctionné et l’Eurovision a été un succès d’audience pour la chaîne.

Pour revenir à la scène française, cette dernière a récemment été marquée par les polémiques autour de Black M, Maître Gims. Le retour de Renaud semble être un grand bol d’air. Cette scène française est-elle en difficulté actuellement ?

Non, elle se porte très bien. Ajoutez à cette scène française Radio Elvis, Fauve... Ces polémiques me saoulent un peu. Votre rôle de journaliste est aussi de reprendre l’historique, qui lance ces polémiques et dans quels buts ? Moi, je prends mes distances avec ça, mais dès que je vois Robert Ménard dans une brève, j’arrête de la lire. Pour moi, on ne rentre plus dans le cadre de la musique.