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Nikos Aliagas (présentateur le plus regardé en 2014) : « Il faut du temps pour arriver à ce résultat »

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Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 20/01/2015 à 14:32 Mis à jour le 25/02/2015 à 15:42

Nikos Aliagas est la personnalité télévisée la plus regardée par le public en 2014 avec 56.7 millions de Français qui ont suivi au moins une partie de The Voice, 50 mn inside, C’est Canteloup, La Chanson de l’année, Grégory Lemarchal : une voix d’ange depuis 10 ans, ou encore les NRJ Music Awards. Le présentateur de TF1 est revenu pour Toutelatele sur ce succès.

Benjamin Lopes : Avec 56.7 millions de Français* qui ont suivi une de vos émissions en 2014, vous êtes l’animateur le plus regardé de France. Quelle est votre réaction face à cette performance ?

Nikos Aliagas : Cela signifie que le lien avec le public est fort et que je fais partie de leur vie. Ça ne peut marcher que dans les deux sens, c’est-à-dire que d’une façon ou d’une autre, ce que je leur propose les intéresse. Il faut du temps pour arriver à ce résultat. Ça fait 27 ans que je travaille, dont près de 15 ans chez TF1. J’ai l’impression que je suis encore un débutant. Je sais toujours que ce n’est pas gagné d’avance avant une émission. L’antenne ne m’appartient pas, on me la prête. J’ai signé un contrat moral avec le public. Il y a toujours des hauts et des bas, mais on est en bon chemin vu les résultats de cette étude.

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Avez-vous conscience d’être regardé par 96% des Français ?

Pas vraiment, et ce n’est pas de la fausse modestie. Je me considère comme un technicien qui fait son travail. Nicolas Canteloup me faire prendre conscience parfois. Certains soirs, il plaisante en me rappelant qu’on réunit l’équivalent de plus de cent stades de France et là je réalise. Ce résultat est réellement impressionnant.

« Mon rôle à TF1 est de divertir, d’accompagner et d’amuser les gens, et je pense qu’on y arrive »

Ces chiffres vous mettent-ils une quelconque pression ?

C’est effectivement une responsabilité, car plus on est haut, plus chaque mot, chaque sourire, chaque mimique a une résonance et on est censé plaire à maximum de personnes. C’est maintenant qu’il faut redoubler d’efforts et ne pas se laisser aller. Je suis très prudent par rapport à ça. Je suis plutôt en retrait et on va dire que je ne mange pas entre les plats. On m’a vu ces derniers sur les plateaux pour la promotion de mon livre, mais sinon je préfère être discret, c’est assez paradoxal d’ailleurs.

C’est Canteloup est devenu un véritable rendez-vous sur la grille de TF1. Comment l’analysez-vous ?

Certains disent qu’on atteint ces audiences grâce au programme diffusé après, mais parfois on réalise des scores supérieurs à ce qu’il y a en prime time, donc ça prouve bien que les gens zappent pour venir nous voir. C’est une démarche que je ne peux que remercier et humblement saluer. Mon rôle à TF1 est de divertir, d’accompagner et d’amuser les gens, et je pense qu’on y arrive. En même temps les 8 millions de téléspectateurs de C’est Canteloup ne m’appartiennent pas, car rien n’est acquis.

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On va déjà garder ce qui marche et le faire fructifier. Je veux déjà consolider les bases de ce que les gens ont aimé. Je ne pense pas que ce soit le temps d’antenne qui est le plus important, mais ce qu’on en fait. C’est Christine Bravo qui m’a appris ça.

*Nombre d’individus ayant eu au moins un contact de 10 secondes consécutives avec une émission présentée par Nikos Aliagas sur l’année 2014.