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Pékin Express > Rosalyne & Candice dressent le bilan de leur aventure

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Directeur de la publication
Publié le 28/05/2007 à 00:25 Mis à jour le 11/04/2011 à 18:55

Au premier regard, qui aurait cru voir Rosalyne & Candice en finale de Pékin Express. Personne, pas même Stéphane Rotenberg ! Et pourtant, les deux meilleures amies de 25 ans ont déjoué tous les pronostics ! Et même si elles ont perdu le jeu face à Nadine & Sylvie, Rosalyne & Candice déclarent avoir « tout gagné » en vivant une aventure « magique et inoubliable ». Combattantes, tenaces et toujours prêtes à rire, elles se livrent à un nouveau jeu, celui des confidences pour Toutelatele.com.

Jérôme Roulet : Pourquoi vous êtes-vous lancées dans cette aventure ?

Rosalyne : Je ne suis pas branchée télé réalité dans le sens Nouvelle Star, Star Academy mais Pékin Express est à mon avis le meilleur concept imaginé par la télé. J’ai tout de suite trouvé ça extraordinaire. Et moi qui ai une soif de voyage et qui aime vraiment bouger, ca me correspondait bien. J’ai inscrit Candice à son insu car je savais qu’elle me suivrait dans tous mes délires.

Candice : Je n’avais jamais voyagé donc j’ai dis oui tout de suite sans réfléchir. J’avais besoin de m’évader avec Rosalyne, de connaître ce qui se passe ailleurs et de vivre une aventure à la « Indiana Jones »...

Jérôme Roulet : Quelle a été votre motivation pour tenir pendant ces 45 jours ?

Candice : De voir de plus en plus de paysages, de faire des rencontres, d’avoir des échanges. Le but du jeu pour nous n’était pas forcément de gagner mais de ne pas être éliminées !

Rosalyne : Au début, notre mission était de tenir plus d’une étape. Puis, on a pris le rythme. Une fois en finale, on ne pouvait pas aller plus loin. Tout ce qu’on a vécu, ca valait toutes les amulettes du monde. Dépasser ses limites comme on l’a fait, c’était une vraie aventure de vie et non un jeu.

Jérôme Roulet : Pensiez-vous aller aussi loin dans le jeu ?

Rosalyne : Non pas une seule seconde ! On pensait faire trois, quatre étapes maximum. Et puis tout s’est enchaîné. On voulait faire à chaque fois une étape de plus. Pour y parvenir, on faisait la course à l’immunité. C’était ça notre challenge. Nous étions les reines de l’immunité (rires)

Jérôme Roulet : L’aventure à laquelle vous avez assisté devant votre petit écran, était-elle fidèle à votre image ?

Rosalyne : Candice est très calme et moi beaucoup plus impulsive. C’est vrai que j’étais le moteur, j’arrêtais les voitures mais sans le calme de Candice, j’aurais eu du mal à gérer.

Candice : Oui, je suis très calme, je suis plus en retenue dans la vie. Rosalyne est beaucoup plus spontanée que moi.

Jérôme Roulet : Quel est votre secret pour passéer du statut de « midinettes » à celui de redoutables concurrentes ?

Rosalyne : Les autres candidats ont vu arriver deux petites minettes, la fleur au fusil. Je ne vois pas pourquoi on serait des filles superficielles. On est simplement de vraies filles. On dit souvent des garçons que dès qu’ils ont une maladie, ils sont beaucoup moins tenaces que les filles. C’est vraiment une généralité ! Mais nous les filles, on est beaucoup plus tenaces... (rires)

Candice : Mais on est vraiment passées pour les blondes à certains moments (rires) Au début du jeu, nous sommes parties à l’opposé, puis on a sauté une étape... Personne ne nous voyait en finale !


Jérôme Roulet : Au cours de la finale, à quel moment avez-vous compris que vous aviez perdu ?

Rosalyne : On a eu un gros souci vers la porte de l’Inde. Nous étions en tête et nous avons eu une troupe de garçons autour de nous. On a perdu notre cameraman avec cette foule. Ca s’est toujours bien pensé mais là les gens n’étaient pas respectueux du tout. Ils nous ont, on peut le dire, pelotées ! Après cet épisode, on était tremblantes... Ca nous a vraiment déstabilisé.

Candice : Oui là c’était peloti pelota dans la foule. J’ai vraiment pété un plomb ! On a vu Nadine & Sylvie passer à ce moment-là dans une grosse voiture et nous avions compris alors qu’on avait perdu... On est arrivé 15 minutes après elles à Bollywood...

Jérôme Roulet : Rosalyne, vos clashs assez violents avec Nelly ont marqué cette aventure...

Rosalyne : Ca, ils en ont profité ! Mais c’est vrai que le jeu fait péter les plombs. A un moment donné, le ton employé par Nelly m’a vraiment choqué. On s’est disputé dans le bus. Mais tout s’est arrangé. Et c’est vrai qu’on s’est trouvées vraiment bêtes. Nelly & Fabien étaient très forts. On les appelait « opération commando ». Et Nelly est un amour, c’est vraiment une gentille fille.

Candice : Je ne prenais pas parti car je ne suis pas du genre à m’exciter comme ca. Ca ne sert à rien de gueuler (rires) Et puis finalement c’était un jeu ! Ca a pris des proportions énormes alors que c’était rien du tout...

Jérôme Roulet : Candice, vous n’avez pas été épargnée dans l’aventure ! Pas moins de deux entorses... Mais vous n’avez jamais voulu vous arrêter.

Candice : Je suis miss catastrophe ! Je n’ai jamais été aussi gauche qu’au cours de cette aventure. Je faisais pourtant bien attention. Je suis mal tombée à chaque fois ! A la fin, j’en rigolais vraiment et j’étais prête à finir cul de jatte (rires)

Rosalyne : Candice, c’était Pierre Richard. Elle a tout eu ! On croirait même que c’était fait exprès tellement c’était abusé (rires). Quand elle avait ses entorses, elle était encore plus déterminée et ça ne l’a jamais arrêtée.

Jérôme Roulet : Avez-vous eu cependant des coups de blues ?

Candice : Non. A ce stade-là du jeu, ce n’est pas une ou deux entorses, un évanouissement, une chute en vélo qui allaient m’arrêter (rires). Mais j’avais des anti-inflammatoires, des médicaments. Je ne suis pas une force de la nature. N’importe qui aurait continué...

Rosalyne : Quand ils nous arrivent quelque chose de catastrophique, au lieu de pleurer, on rit. On n’a gardé que le bon. C’est ce qui nous a aidées et c’est pour ça que nous sommes allées aussi loin.

Jérôme Roulet : Quel a été le moment le plus inoubliable de cette aventure ?

Candice : Il y en a tellement... des regards, des échanges, des paysages... Au Népal, on va aider un village à construire son école...

Rosalyne : Oui, une famille népalaise nous a beaucoup touchées et on aimerait la parrainer. Je n’oublie pas le Taj Mahal, c’était merveilleux...


Jérôme Roulet : A quel moment le jeu a été le plus difficile ?

Rosalyne : L’étape de la traversée du désert du Radjasthan avec les animaux. On s’est surpassé. 20 kilomètres à tirer les animaux sous 40 degrés... C’était horrible.

Candice : C’était vraiment dur psychologiquement avec les animaux. Les chèvres j’ai cru que j’allais les bouffer (rires)

Jérôme Roulet : Avec le recul, Pékin Express est-elle vraiment une aventure difficile ?

Rosalyne : Ah oui vraiment ! C’est difficile physiquement et il faut avoir le mental qui suit ! On dormait très peu, deux heures par nuit parfois. Je ne serais pas capable de le refaire.

Candice : C’est très difficile mais c’est à vivre. C’est une belle aventure humaine. Psychologiquement, on prend une grosse claque. Je suis rentrée complètement changée. J’affronte maintenant la vie différemment. C’est un vrai choc psychologique...

Jérôme Roulet : Que répondez-vous à ceux qui pensent que le jeu est truqué ?

Candice : Inscrivez-vous et vous verrez (rires) Je pensais aussi au début que c’était un peu truqué. Je me suis dit, on aura l’hôtel, la nourriture, la douche. Rien ! Le premier soir à la fin de la première étape, quand ils nous ont montré où nous allions dormir, on a halluciné. C’était des tentes. Et on ne nous donnait rien à manger ! Pékin Express, ce n’est pas L’île de la tentation, croyez-moi ! (rires)

Rosalyne : Franchement, ce n’est pas truqué. Ca m’énerve vraiment ceux qui pensent ca ! Quand on pleure, c’est qu’on est vraiment à bout !

Jérôme Roulet : Avez-vous gardé des contacts avec les autres candidats ?

Rosalyne : On s’est tous appelés. C’était vraiment une course d’amitié et de respect

Candice : Oui, on était vraiment une grande famille. Je pense à Emilie & Sébastien, ils nous ont offert leur 3ème place le jour de l’anniversaire de Rosalyne. Avec Georges & Cécilie par contre, on n’a pas eu le temps de s’échanger les numéros. Enfin, en même temps, il nous a traité de « pétasses » (rires) Mais ils auraient du garder Cécilie dans le jeu, ca aurait fait des étincelles...

Jérôme Roulet : Le casting de Pékin Express 3 est lancé ! Prêtes pour tenter l’aventure une nouvelle fois ?

Rosalyne : Oui, sans hésitation ! D’ailleurs si nous avions gagné avec Candice, on aurait remis notre titre en jeu pour faire Pékin Express 3. On n’aurait pas pris l’argent. C’est dommage (rires)

Jérôme Roulet : Quels conseils pourriez-vous donner aux futurs candidats de la prochaine saison ?!

Rosalyne : Il faut toujours garder le sourire, respecter les locaux car ils ne nous ont rien demandé, profiter de l’aventure humaine car il n’y a pas que la course. Et il faut aussi que le binôme se connaisse parfaitement, c’est très important.

Candice : A la futur Candice, je lui conseille d’avoir une bonne trousse de secours, de se mettre tout de suite deux attelles sur la cheville (rires). Je défends de faire cette aventure aux couples. C’est le délire entre copains.

Jérôme Roulet : On vous voit bien percer dans le show-biz. Vous avez des projets dans ce domaine ?

Rosalyne : Je sors mon premier single, tout en espagnol, le 25 juin prochain. Je suis auteur compositeur interprète. L’an dernier j’avais signé avec une maison de disques avant Pékin Express. Ils n’ont pas voulu que je parte faire l’aventure car ça n’avait rien avoir avec la musique mais j’en ai fait qu’à ma tête. A mon retour, ils ont quand même tenu promesse. On a refait un nouveau titre car j’avais envie de textes plus joyeux et festifs. C’est un autre style. J’avais envie de faire danser les gens...

Candice : J’ai toujours été intéressée par le cinéma. Je suis à l’affût de toutes propositions dans ce domaine. Présenter la météo, une émission people, ca m’intéresse aussi...