Toutelatele

Pierre Mathieu

Ariane Grassi
Publié le 07/07/2006 à 00:27 Mis à jour le 18/04/2011 à 16:58

Tout l’été, Nelson Monfort et Pierre Mathieu vont sillonner les routes de France pour distribuer des défis aux habitants des contrées qu’ils traversent. 4 défis à réaliser par semaine dont un record Guiness à battre. Pour la première à Dinan, la ville devra se transformer en capitale de l’Amour. Pour Pierre Mathieu, que l’on a vu aux commandes du GHZ, Une semaine chrono est une aventure hors du commun, avec à la clé une ambiance jolies colonies de vacances. L’acolyte de Nelson Monfort nous en dit plus sur ce nouveau divertissement...

Ariane Grassi : Pourquoi avoir accepté de présenter Une semaine chrono ?

Pierre Mathieu : C’est un bon concept, drôle, décalé mais dur aussi ! Personnellement, c’est le genre d’animation qui me plaît car on est in situ. J’y prends un plaisir fou, puisqu’on me demande simplement d’être moi-même. Et puis une caméra ouvre toutes les portes, c’est un sentiment de puissance très fort : la ville est à nous !

Ariane Grassi : Par quoi avez-vous plus particulièrement été séduit ?

Pierre Mathieu : Les défis sont un peu fous et rock’n roll. Je me suis marré à les lire, certains sont complètement barrés et d’autres semblent impossibles à faire ! On sera très loin de l’omelette géante aux lardons ou de la plus grande saucisse du monde ! La réalisation sera également très moderne dans le traitement de l’image, le rythme... La préparation des défis sera filmée comme un reportage.

Ariane Grassi : Et humainement, qu’appréciez-vous dans Une semaine chrono ?

Pierre Mathieu : Ceux qui acceptent de relever les défis ne le font que pour la gloire, c’est un bel état d’esprit. On suivra les défis, mais aussi toute l’histoire qui se créera autour. Ce sera intéressant de voir des contacts se nouer, des personnalités se révéler... Et même si l’émission ne mettra pas l’accent sur les clashs éventuels, on ne cachera pas les tensions. D’ailleurs, je n’hésiterai pas à leur mettre la pression pour les booster ! Je suis incapable de jouer à l’émerveillé, donc s’ils se plantent, je pense que je choisirai d’en rire avec eux.

Ariane Grassi : Vous vous êtes donc lancé dans l’aventure sans hésiter ?

Pierre Mathieu : Mon défi personnel a été de faire une croix sur mes vacances ! Mon travail est important mais je n’ai pas envie d’être le plus riche du cimetière ; les vacances, les moments entre amis sont essentiels, et il m’a fallu une semaine pour accepter d’y renoncer. Maintenant, je sais qu’on va s’amuser. L’équipe de production se compose de 20-25 personnes, c’est presque comme partir en colo !

Ariane Grassi : Comment se répartissent les rôles avec Nelson Monfort ?

Pierre Mathieu : Je serai toute la semaine au contact des chefs de défi, tandis que Nelson se concentra plus sur les moments de plateaux, c’est-à-dire le lancement et la fin.

Ariane Grassi : L’équipe s’est-elle minutieusement préparée avant de commencer les tournages ?

Pierre Mathieu : Les défis sont gardés secrets pour préserver la spontanéité, et ils n’ont pas non plus été testés. On va y aller sans trop savoir à quoi s’attendre et c’est magique. A notre époque, la télévision ne se fait malheureusement plus comme ça, impossible de lancer une émission sans pilote ni études de marché !

Ariane Grassi : Quels sont vos projets pour la rentrée ?

Pierre Mathieu : Des choses se profilent sur France 2, plutôt du magazine que du divertissement...