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Pierre Ménès (Touche pas à mon poste) : « Pourquoi je rejoins Cyril Hanouna »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 20/07/2017 à 17:30

Touche pas à mon poste fait peau neuve. Alors que le Conseil supérieur de l’Audiovisuel pourrait prononcer une nouvelle sanction contre C8 suite à la diffusion d’une séquence jugée homophobe dans Radio Baba , le talk-show quotidien de Cyril Hanouna va se recentrer sur l’actualité médias à la rentrée.

« Je suis fier de 90% de l’émission, mais je veux gommer 10% des trucs qui mettent mal à l’aise. On va mettre plus de garde-fous, monter en gamme », a expliqué Cyril Hanouna au Monde, tout en assurant que les téléspectateurs retrouveront « autant de déconne, mais plus de sens ». Après les départs de Thierry Moreau, Enora Malagré, Danielle Moreau et de Capucine Anav, l’animateur vedette de C8 renforcera son équipe avec les arrivées de la militante Rokhaya Diallo, Rachid Arhab, le journaliste Renaud Revel, l’humoriste Dominique Farrugia et Louis Morin, ex-chroniqueur du Petit journal de Cyrille Eldin sur Canal+.

Outre une nouvelle chronique pour Camille Combal, TPMP accueillera une recrue de taille : Pierre Ménès. Le journaliste sportif du Canal Football Club de Canal+, bien connu pour son franc-parler, s’est confié à L’Express sur son arrivée autour de la table de Cyril Hanouna. « J’ai été convaincu par le casting. Honnêtement, je n’aurais pas fait l’ancienne version de TPMP. Oui, je regardais bien de temps en temps, mais je déteste me déguiser (…)Mais là, il y a un virage qui va être pris, qui fait que l’émission va être plus sérieuse », a-t-il précisé.

Pierre Ménès officiera une fois par semaine dans Touche pas à mon poste . « J’ai mon émission le vendredi sur Canal, je suis toujours au Canal Football Club et je ne tiens pas à montrer ma tronche tous les jours à la télé », s’est-il justifié, avant de revenir sur le canular homophobe de Cyril Hanouna qui a fait polémique. « Quand vous faites des heures de direct, vous êtes obligé de déraper. Je ne dis pas que le sketch de Cyril Hanouna était d’une finesse rare, mais de là à ce que cela engendre un tel déferlement de haine... C’est un peu disproportionné », a-t-il estimé.