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Plus belle la vie (France 3) : « La rencontre entre Ninon et Rudy est le fondement de la série »

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Directeur de la publication
Publié le 06/04/2014 à 15:46 Mis à jour le 06/04/2014 à 16:16

Le mardi 15 avril prochain, France 3 propose un nouveau prime-time consacré à son feuilleton quotidien, Plus belle la vie. La chaîne délaisse toutefois Marseille pour s’immerger dans le Nord de la France, aux côtés des personnages de Ninon et Rudy.

A l’occasion de la diffusion de cet unitaire, le scénariste Olivier Szylzynger, présent depuis le début de la série, s’est exprimé sur la démarche. « La rencontre entre Ninon et Rudy, le 30 août 2004, est le fondement de la série. Deux adolescents qui vont tomber amoureux. Nous trouvions assez beau de célébrer ces dix ans autour de l’entrée de ces personnages dans l’âge adulte puisqu’ils viennent d’avoir un bébé. Comme si la boucle était bouclée. »

Pour ce prime time évènement, la production a également souhaité s’éloigner de l’univers de la quotidienne. « Quand les personnages Ninon et Rudy ont quitté Marseille, nous avons eu l’envie dès le début de raconter leur vie lors d’un prime spécial. (…) Nous avons fait beaucoup de primes intégrés à la quotidienne et, pour celui-ci, nous avions envie d’explorer un autre univers très déconnecté afin d’offrir à nos téléspectateurs une autre expérience. » explique-t-il.

Pour autant, la série restera fidèle à ses principes, comme traiter de thèmes proches du quotidien des Français. « Nous allons voir comment nos jeunes héros, couple urbain, deviennent parents et comment ils s’intègrent dans une communauté villageoise, dans un cadre néo-rural. Bien sûr, il y a une intrigue et il se trouve que parmi les idées que nous avons balayées, le thème des multinationales — les patrons voyous de multinationales qui fichent le camp en laissant un sol pollué — est particulièrement important. (…) Dans Une vie en Nord, l’écologie est mise en avant mais reste un thème parmi d’autres. En tant que médecin, Rudy va devoir affronter un problème de santé publique  » révèle le scénariste.

Comme beaucoup de prime-time, La vie en Nord a bénéficié de moyens plus importants que les épisodes quotidiens de la série. « L’écriture d’un prime ressemble plus à l’écriture d’un film. Nous avons plus de temps et de moyens. Entre le début de notre réflexion et le tournage, nous avons eu environ un an. Avec un 90 minutes, il est possible de rêver, de revenir en arrière, de refaire plusieurs fois l’histoire et de travailler plus longuement sur les petits détails psychologiques ».

Quant au choix de prendre Ninon et Rudy comme personnages principaux, celui-ci est loin d’être un hasard. « Ninon et Rudy représentent le couple mythique du feuilleton. Rudy, c’est l’enfant de Marseille, il est métis et dans Une vie en Nord, il va retrouver son père, personnage que le public n’a pas vu depuis des années. Ninon, c’est la Parisienne, elle est d’un milieu plus bourgeois et elle est plus cérébrale. Ils sont tombés amoureux lorsqu’ils avaient 17 ans. Puis ils se sont séparés, ont eu d’autres histoires d’amour, se sont perdus de vue, détestés… Même si, dans nos têtes, il était décidé que tôt ou tard ils se retrouveraient. Les accompagner dans leur évolution est émouvant pour les téléspectateurs qui ont commencé à suivre le feuilleton il y a dix ans. En effet, le public les a vus partir il y a un an avec la promesse d’un bébé à venir. Pour environ une dizaine de millions de personnes, Ninon et Rudy font partie de leur famille. Notre souhait avec ce prime était donc de leur donner d’une certaine manière de leurs nouvelles. »