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Plus belle la vie > Nadège Beausson Diagne (Sarah) et Ludovic Baude (Benoît) se confient sur leur couple

Claire Varin
Publié le 12/02/2013 à 19:06

Ce 12 février 2013, France 3 diffusera un prime de Plus belle la vie, spécial St-Valentin. « Petits arrangements avec l’amour » voit se former et se défaire des couples du Mistral. Cet épisode réserve des surprises, à commencer par le rapprochement entre Sarah et Benoît. Les acteurs Nadège Beausson Diagne et Ludovic Baude évoquent ici l’histoire d’amour naissante de ce couple improbable...

A la différence des primes précédents, l’histoire ne sort pas vraiment du Mistral. Pourquoi ?

Ludovic Baude : C’était une volonté des auteurs et de la production de remettre au centre du prime beaucoup d’habitants du Mistral. Ça faisait longtemps qu’ils ne l’avaient pas fait. Il y avait une vraie envie de faire un film choral.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Nadège Beausson Diagne : On a tourné en novembre dans une villa sur les hauteurs d’Aubagne et on a eu très froid. Le rythme correspond à celui d’un téléfilm normal. On a aussi eu la chance d’avoir Christian François pour réalisateur. C’est un très grand directeur d’acteurs. Il est allé chercher des choses en nous et ça, c’était vraiment bien.

Ludovic Baude : Et puis, on avait un scénario avec un début, un milieu et une fin. Ce n’est pas comme le feuilleton, qui est une éternelle fuite en avant. On avait du temps pour installer les émotions et laisser libre court à notre imagination.

Nadège Beausson Diagne : C’est vrai que ce n’est pas politiquement correct, mais c’est ça qui est bien. Et c’était très marrant à jouer.

Depuis quelques épisodes, une tension amoureuse s’est installée entre Sarah et Benoît. Comment voyez-vous ce couple ?

Nadège Beausson Diagne : Ils sont un peu l’équivalent de Samia et Boher. Ce sont deux personnes qui, à priori, n’ont rien à voir ensemble. Ils se cachent le fait qu’ils s’aiment. Et mon personnage va assez loin puisque Sarah va jusqu’à se fiancer avec son meilleur ami.

« C’est une Saint-Valentin un peu trash… »

Avez-vous été surpris par ce choix des scénaristes ?

Nadège Beausson Diagne : Oui car une histoire d’amour entre ces personnages était complètement improbable. Benoît n’aime pas les flics. Il n’a pas d’argent. Il a deux gamins. Le social, ce n’est pas mon truc (rires). Jusque-là, mon personnage n’a eu des relations qu’avec des hommes qui avaient une bonne situation. Mais ça n’a pas marché avec eux. C’est peut-être une clé.

PARTIE 2 > Quel avenir pour le couple Sarah / Benoit ?


Ludovic Baude : On n’a vraiment pas vu venir ce rapprochement entre nos personnages. Ça fait partie du piment et de ce qui est agréable. Jouer des choses évidentes n’est pas forcément rigolo. Avec un couple improbable comme celui-là, on a de la matière.

Nadège Beausson Diagne : Ludovic est un de mes meilleurs amis depuis longtemps, bien avant de tourner ensemble dans Plus belle la vie. C’est intéressant de donner la réplique à une personne avec qui l’on a des affinités car on peut mettre plus de choses que ce qui est simplement écrit. C’est très agréable et ça change tout dans la manière de travailler.

Pensez-vous que leur relation peut fonctionner ?

Nadège Beausson Diagne : Comme dit ma mère dans l’épisode du prime : « Vous vous aimez, c’est déjà un bon début.  » C’est vrai ! Pour la suite, on verra bien…

« On n’a vraiment pas vu venir ce rapprochement entre nos personnages »

Imaginez-vous votre personnage en belle-mère ?

Nadège Beausson Diagne : On ne sait pas encore ce qui va arriver. Ce qui est agréable pour moi, c’est d’être en dehors de ma fonction de policière. Le prime m’amène sur quelque chose que je n’avais jamais eu à jouer dans Plus belle la vie. J’étais partie un an au théâtre et là, je reviens dans ces conditions. Ça m’a fait un bien fou. Je suis femme, ça fait du bien. Et à travers l’histoire avec sa mère, on comprend aussi pourquoi elle est comme ça. Elle a une faille.

La mère de Sarah, jouée par Katy Amaîzo, est une sorcière adepte des philtres en tout genre...

Nadège Beausson Diagne : Ces histoires de sorcières étaient un peu délicates pour moi. J’avais peur que ça fasse cliché. Heureusement, c’est traité sur le ton de la comédie. J’ai préféré aborder cette histoire sur la relation mère-fille. Mon personnage a une mère intrusive. Comme chacun peut avoir. Et c’est d’autant plus surprenant que l’on ne l’aurait pas imaginé, vu la personnalité de Sarah.