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Rémi Verrière (Producteur Kikoumba) / Stéphane Chereau (TFOU) : « Tous les coups sont permis »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 08/11/2019 à 16:09

Ce samedi 9 novembre à 7h30, TF1 débutera la diffusion d’une nouvelle série d’animation, baptisée Kikoumba. Le producteur Rémi Verrière et Stéphane Chereau, conseiller des programmes de TFOU, se confient sur l’élaboration de ce projet et sur ce qui attend les téléspectateurs de l’émission jeunesse de TF1.

Benoît Mandin : Comment est né Kikoumba ?

Rémi Verrière : Kikoumba est né de la volonté de la productrice Céline Roux. Il s’agit d’une idée originale de Thierry Dedieu. Le projet a été développé sur quelques années. On l’a imaginé comme un formula show. On a beaucoup travaillé avec la direction d’écriture. Celle-ci a joué un rôle primordial pour trouver tous les personnages. La série a pour particularité la richesse de ses opposants. Il y en a un par épisode donc cela en fait soixante-dix-huit au total. Cela a nécessité beaucoup de travail puisqu’il fallait aussi donner des caractéristiques à chaque personnage. Outre un peu d’humour, l’idée était qu’ils ont toutes les capacités pour mettre en difficulté le héros. De là est venu tout l’univers : « Où va vivre Kikoumba ? Que fait-il pour résister à tous ses opposants énergiques ? ».

Comment décririez-vous Kikoumba ?

Rémi Verrière : Il est rigolo et sincère. Kimoumba est naturel avec son goût pour la sieste et les banquets de fruits. Cela pose un problème puisque les autres personnages ne sont pas là pour ça. Bien qu’il soit à sa place en tant que lion, il ne l’est pas en tant qu’opposant. Kikoumba galère pour garder sa couronne.

Le choix de diffusion dans TFOU, la case jeunesse de TF1, est-il apparu comme une évidence ?

Stéphane Chereau : Chez TF1, on a été séduit par le côté formula show de Kikoumba. On ne retrouve pas forcément pas ce type d’offre sur la grille de TFOU. Kikoumba est très cartoon et dynamique. Le programme développe une formule qui se répète à tous les épisodes. À partir d’un opposant et trois épreuves pour délimiter le combat pour la couronne, il fallait s’amuser à trouver des déclinaisons et des surprises pour prendre le téléspectateur à rebours. Tous les coups sont permis dans Kikoumba.

Rémi Verrière : Le formula show a été une grosse particularité. Dans un format où il y a beaucoup de récurrences, c’est assez sympathique de poser les mêmes règles pour soixante-dix-huit épisodes et de tout casser à l’intérieur. À chaque numéro, on change d’univers tout en passant d’une épreuve de tricot à du football. La particularité a été d’envoyer des pistes très structurantes en s’amusant à les détourner.

À quoi peuvent vraiment s’attendre les téléspectateurs ?

Rémi Verrière : Dans Kikoumba, il peut tout se passer. Soixante-dix-huit épisodes, soixante-dix-huit opposants. Ce qui représente autant de thématiques de défis possibles et imaginables.

Stéphane Chereau : On s’est beaucoup amusé à mettre des références très diverses et variées d’un épisode à l’autre. On peut ainsi changer de genre. Certains épisodes se rapprochent plus de l’univers d’Halloween et de la fantaisie. D’autres tournent plus autour du sport, de la cuisine, de la coiffure… Il peut absolument tout se passer dans Kikoumba. A priori, ça va mal se dérouler pour notre héros, mais le public n’est pas au bout de ses surprises. À chaque épisode, on décline ce formula pour se permettre tout et n’importe quoi. On se devait juste de trouver le juste milieu entre les références connues du public de TFOU, mais pas forcément des jeunes enfants. L’objectif est que tout le monde y trouve son compte.