Rémy Pflimlin monte au créneau pour défendre France télévisions

Dans une tribune publiée dans Le Monde aujourd’hui, le patron de France Télévisions Rémy Pflimlin a tenu à exprimer sa colère contre les constantes critiques dont le groupe est victime.

L’ancien directeur de France 3 s’en prend clairement aux nombreux articles soulignant les mauvaises performances de ses nouveaux programmes en condamnant « la confusion et l’absence absolue de rigueur dans lesquelles les programmes sont évalués ». Selon lui, France Télévisions a souhaité cette saison « ouvrir l’antenne à des programmes plus exigeants, dont le public est par nature plus limité », ce qu’il juge être une « mission » mais aussi une « fierté ».

Selon le président directeur général du groupe, il faut « laisser du temps au temps », « laisser les nouveaux programmes s’installer et le public les identifier ». Rémy Pflimlin rappelle ainsi l’expérience Plus belle la vie lorsqu’il était chez France 3. La série quotidienne avait en effet très mal débuté sous le flot des critiques avant de devenir le plus gros succès de la chaîne.

Après avoir vanté la programmation variée et « unique » du groupe, Rémy Pflimlin a souhaité mettre en avant quelques lancements d’émissions « réussis » en cette rentrée. Sur la cinquantaine de nouveautés, le patron de France télé a ainsi évoqué Planète Musique Mag, Entrée libre, les séries documentaires de France 4 ou encore la nouvelle émission de Franz-Olivier Giesbert.

Problème, le programme de FOG n’a pas encore débuté et les autres émissions citées sont loin d’avoir convaincu, du moins question audience. Depuis leur lancement, Planète musique mag séduit ainsi moins de 200 000 téléspectateurs pour 2.3% de part de marché (l’émission doit toutefois faire face au rugby), Entrée libre de même pour seulement 0.9% de part d’audience et les séries documentaires du mercredi 300 000 curieux pour tout juste 1.3% du public présent devant son petit écran.

Malgré ces difficultés, le président de France Télé souhaite rassurer ses équipes, en défendant leur « professionnalisme » et leur « engagement ». Enfin, ce dernier conclut sa tribune en réaffirmant toute sa confiance et sa détermination à « en prendre la défense aussi souvent qu’il apparaîtra nécessaire ».