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Richard Berry se mobilise pour le Téléthon

Emilie Lopez
Publié le 04/12/2008 à 16:46 Mis à jour le 14/03/2010 à 23:12

A l’affiche de L’emmerdeur, du film le Coach, à découvrir en avril 2009, et à deux mois de commencer le tournage de son propre long-métrage, dans lequel il dirigera Jean Reno et Kad Merad, Richard Berry, malgré une actualité particulièrement chargée, n’a pas hésité de participer à ce Téléthon 2008. Son rôle : réaliser un film sur Myriam, jeune bordelaise de 10 ans atteinte d’une déficience immunitaire. Pour Toutelatele.com, le charismatique acteur revient sur cette rencontre émouvante et sur son histoire personnelle, sorte de détonateur d’une implication discrète mais sincère dans de nombreuses causes...

Emilie Lopez : A l’occasion de la soirée Téléthon 2008 : plus loin, plus vite !, ce vendredi 5 décembre sur France 3, vous avez participé à une « Carte blanche ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Richard Berry : On m’a demandé si je voulais bien réaliser un petit film sur une personne atteinte d’une maladie génétique. J’ai accepté, parce que ça faisait plusieurs années qu’on me demandait de faire ça, et je n’arrivais pas à me dépêtrer avec mon emploi du temps. Cette année, j’ai décidé que je le ferai, et j’ai trouvé l’histoire de cette petite fille, Myriam, très touchante. Je suis donc allé faire un petit film de trois minutes sur elle...

Pourquoi avoir accepté après tant d’années ?

C’est comme si vous disiez « la pluie ça mouille », et « la maladie c’est terrible » ! J’ai accepté parce que c’est toujours bien de porter haut et fort cette parole, le fait d’inciter à donner de l’argent pour essayer de trouver une façon de soulager la vie des gens atteints de maladies génétiques, et, pour la plupart, de maladies rares...

Avez-vous revu Myriam depuis le tournage ?

Je l’ai tourné il y a à peine une semaine, donc pour l’instant, on n’a pas encore eu trop le temps de se quitter ! (rires) D’autant que je la reverrai vendredi pour le prime.

Outre le Téléthon, cette année, vous êtes également personnellement impliqué dans de nombreuses causes...

Effectivement, je suis parrain de l’association AIRG, qui s’occupe de la recherche sur les maladies rénales génétiques orphelines, et de l’association France Adot, qui s’occupe du don d’organe. J’essaye de m’investir autant que je le peux, je n’attends pas le Téléthon pour ça...

Vous avez également été parrain de l’opération Malou pour la Fondation de France, et avez participé, en 1999, à la tournée des Enfoirés... Est-ce pour vous une évidence de mettre à profit votre notoriété pour servir ces nombreuses causes ?

Ça me semble important à un moment donné de faire un effort, ou d’essayer de faire entendre une voix qui, malheureusement, a du mal à se faire entendre en temps normal. Alors j’essaye, autant que faire se peut, de participer à ça...

Le fait que vous ayez vous-même, à travers la maladie de votre sœur, vécu ces moments difficiles vous a-t-il « poussé » dans cette direction ?

Certainement, car on est tous le fruit d’une culture, d’une éducation. Sans doute le fait d’avoir été élevé et d’avoir côtoyé la vie d’une personne malade pendant des années, en l’occurrence ma sœur, m’a permis de mieux comprendre la solitude, les difficultés du malade, mais aussi celle de la famille, de l’hôpital et de la recherche. J’ai compris plusieurs choses, qui, si je n’avais pas été concerné comme je le suis, m’auraient peut-être un peu échappé. Mais là, bien sûr, ça a une influence, on n’a pas le même regard sur la vie...