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Ringer : la productrice de la série fait son mea culpa

Tony Cotte
Publié le 17/04/2012 à 14:48 Mis à jour le 18/04/2012 à 09:52

Malgré un bon retour des téléspectateurs pour la deuxième partie de la saison, la série Ringer n’est jamais devenue le « guilty pleasure hit » que son diffuseur aurait souhaité. Le site américain TV Guide a rencontré Pam Veasey, productrice déléguée, pour lui demander son avis sur la question.

« Je pense que le public présent depuis les premiers épisodes aime la complexité des épisodes. En revanche, ceux qui ont voulu prendre en cours de route ont eu plus du mal, malgré les résumés. La leçon que nous avons apprise c’est que les téléspectateurs ne veulent pas forcément tout savoir. Ils veulent avant tout apprécier ce qu’ils regardent. Au cours de la saison, Il y a eu des épisodes destinés simplement à prendre du plaisir et d’autre à construire quelque chose de plus alambiqué, pour nos fidèles. Une partie du public n’a pas envie de tout comprendre tout de suite. (...) C’était à double tranchant », explique avec le recul Pam Veasey.

Si les producteurs et auteurs pouvaient revenir en arrière, que changeraient-ils ? «  C’est une question difficile à répondre à ce stade. (...) Nous aurions probablement dû proposer moins d’intrigues dans chaque épisode. Au début, nous étions partis sur l’idée d’exploiter un nombre restreint d’intrigues et de les conclure au bout de trois épisodes. Puis, de plus en plus d’éléments étaient intéressants à exploiter. En regardant en arrière, je pense que simplifier le tout aurait permis de convaincre des gens de nous rejoindre. » En cas d’un hypothétique renouvellement pour une nouvelle salve, Pam Veasey prévoit ainsi de simplifier la structure narrative et de baser son récit uniquement dans le présent, sans flashback donc.

Il ne fait nul doute que l’hiatus hivernal de Ringer lui a été fatal. « Nous nous sommes absentés de l’antenne entre les mois de décembre et février. Pendant ce laps de temps, nous avons continué à produire des épisodes, donc nous n’avions pas vraiment eu de retour pour savoir ce à quoi le public n’adhérait pas. (...) Le point fort d’une série feuilletonnante est aussi sa faiblesse : elle a besoin d’avoir des épisodes à la chaîne, sans interruption, pour que le public accepte de la suivre », affirme l’interrogée.