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Samedi soir, on chante > Le nouveau pari d’Estelle Denis

Claire Varin
Publié le 19/01/2013 à 18:29 Mis à jour le 29/01/2013 à 18:32

Nouvelle recrue de TF1, Estelle Denis s’est lancée un challenge en présentant Samedi soir, on chante, diffusé le 19 février 2013. L’animatrice évoque, ici, cette nouvelle émission de variété avec des artistes comme Emmanuel Moire, Lorie, Amel Bent ou M. Pokora, mais aussi, son départ de M6 et ses envies...

Claire Varin : Avec Samedi soir, on chante, vous abordez la variété, un exercice dans lequel on vous connait peu. Pourquoi avez-vous fait ce choix ?

Estelle Denis : Je suis venue à TF1 pour tenter des choses. Et là, ce qui m’a plu, c’est le divertissement et l’idée de la bande. C’est une vraie troupe, qui revisite le répertoire de la chanson française. Ils ont grandi ensemble et ont connu le succès à peu près au même moment, mais ils ne s’étaient jamais retrouvés tous ensemble sur un plateau. J’adore être entourée. Ça m’a rappelé mes années 100% foot. L’idée est de les faire interagir et de mettre de l’ambiance. C’était mon pari. J’avais également envie de bonne humeur et de gaieté, car on est dans une époque pas facile.

Quelle place vous donnez-vous au milieu de cette troupe ?

L’idée est de présenter l’émission, mais aussi de les faire partager des anecdotes liées à leurs vies et à Jean-Jacques Goldman. Je pense notamment à Amel Bent et Chimène Badi, qui interprètent ensemble un medley de chansons de Céline Dion, écrites par Goldman. L’émission est faite de plein de moments émouvants. Même si je ne l’avais pas présenté, j’aurais vraiment eu plaisir à la regarder.

Un album de reprises est sorti récemment. Pour cette première, choisir le répertoire de Jean-Jacques Goldman aurait-il un côté promo ?

On cherchait un artiste qui avait vraiment su séduire toutes les générations. Tout le monde a écouté Goldman. Nos parents, nos grands-parents et nous. Si on demande à nos enfants, pour eux Goldman, c’est peut-être M. Pokora et Tal, il n’empêche qu’il écoute du Goldman. Dans l’émission, on fait vingt-cinq chansons, mais on aurait pu en faire cinquante. Il y a tellement de tubes.

« J’ai suivi les conseils de Nikos Aliagas »

Aviez-vous des animateurs de référence avant de vous lancer dans la présentation d’une émission de variétés ?

Ce n’est pas vraiment des références, car je ne me dis jamais que j’aimerais faire comme un tel ou un tel. Après, il y a évidemment des émissions de variétés qui ont bercé mon enfance ou mon adolescence. J’ai eu les conseils de Nikos Aliagas qui m’a vraiment aidé pour cette émission. C’était très agréable parce que Nikos est, quand même, le maître en matière de variétés. Il m’a donné plein de petits trucs qui m’ont beaucoup aidé à maîtriser ces choses que je ne connaissais pas, comme un public et un grand plateau.

Quels sont vos goûts musicaux et auriez-vous des envies particulières pour un éventuel second numéro de Samedi soir, on chante ?

Je suis très variété française. J’aime Sardou, Johnny, Bruel, Balavoine, Brassens, Reggiani… Je suis aussi très fan de NTM même si ça n’a rien à voir. Je pense qu’on réfléchira au choix du prochain artiste revisité au lendemain de la diffusion. Il y en a tellement...

PARTIE 2 : Dans le futur avec The Audience, dans le passé avec M6


Pouvez-vous dire quelques mots sur The Audience, l’autre émission que vous préparez avec TF1 ?

The Audience, c’est une personne qui est mise face à une décision hyper importante de sa vie. Et pour prendre cette décision, elle va faire appel à un panel d’une cinquantaine de personnes représentatives de la société. Durant une semaine, ce panel va vivre au contact de cette personne. Et à la fin, va lui dire ce qu’il pense être la bonne décision. La personne pourra suivre ce conseil ou non. L’idée étant d’avoir un avis neutre. À la différence de nos proches pour qui donner un avis neutre est bien difficile. The Audience est adaptée d’une émission britannique sans animateur. Nous travaillons donc sur un reformatage du programme pour que je puisse y trouver ma place, afin d’en faire le meilleur programme possible. Il y a aussi un gros travail sur le casting pour trouver les cinquante personnes composant le panel.

Dans votre parcours avec M6, vous avez touché à de nombreuses choses et, en même temps, il se dégage une impression d’inachevée parce que plusieurs émissions ont continué sans vous. Comment le ressentez-vous de votre côté ?

Je raisonne toujours en termes d’envie. 100% Foot, je suis partie parce que j’avais fait dix ans de foot et j’avais envie de faire autre chose. Je savais que si je continuais, je ne ferais que ça. Pour 100% Mag, c’est pareil. J’adorais cette émission, mais j’avais envie d’autre chose. J’ai besoin d’évoluer. J’ai la chance de faire un métier où les possibilités sont infinies donc autant essayer de les explorer. Je n’aime pas être dans des cases et je n’aime pas la routine. Je suis restée sept à M6, il parait qu’en amour c’est une période charnière. Ça a été une super belle histoire...

« Je n’aime pas être dans des cases et je n’aime pas la routine »

Avez-vous regardé Faustine Bollaert, qui vous a remplacée sur 100% Mag ?

Non. J’adore Faustine, c’est une copine. Mais je ne me retourne jamais. De la même façon, je n’ai pas regardé 100% Foot après mon départ.

Vous aviez participé à la série Off prime. TF1 ouvre parfois la fiction à ses animateurs, jouer la comédie pourrait-il vous plaire ?

Pas du tout. J’ai adoré faire Off prime parce qu’il y avait Virginie Efira et Bruno Solo, qui sont des amis. Mais, j’ai trouvé que c’était long. On attendait énormément. Et je me suis trouvée très mauvaise. C’est un métier. Je serais incapable de tenir un rôle conséquent. Mais je vais regarder Sandrine [Quétier, ndlr.], qui a commencé à tourner sa fiction. Elle, elle en a très envie. Cette envie n’est pas la mienne.