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Sans aucun doute : les dommages collatéraux de Julien Courbet

Tony Cotte
Publié le 09/10/2013 à 16:18 Mis à jour le 09/10/2013 à 17:09

L’arrivée de Julien Courbet a permis à TMC d’avoir de la visibilité et de jouer dans la cour des grandes en proposant à son tour un rendez-vous quotidien en direct. Sans aucun doute a fait son arrivée le 16 septembre dernier, en lieu et place de Las Vegas, dont les épisodes se succèdent à l’antenne.

En programmant son talk au beau milieu des rediffusions de la fiction, TMC a cependant mis à mal son access. Dès 19h50, le public de Sans aucun doute quitte ainsi la chaîne du groupe TF1, laissant Las Vegas devant une moyenne de moins de 1% du public présent. Pour pallier l’érosion subie, le diffuseur fait appel à Alerte cobra, son blockbuster de l’été qui parvenait à devancer les best of de Touche pas à mon poste. Mais les premiers résultats ne sont guère satisfaisants.

Si Sans aucun doute voit sa moyenne hebdomadaire légèrement à la hausse avec, du 30 septembre au 4 octobre, 382 000 amateurs, pour 2.4% du public, le 20 heures de TMC reste à l’agonie et ce, quelle que soit la cible.

Ce mardi 8 octobre, Julien Courbet est venu en aide aux victimes d’arnaques devant 343 000 téléspectateurs, pour 2.0% de part d’audience. Alerte cobra a alors dû, entre 19h47 et 20h40, se contenter de moitié moins de personnes, pour un faible taux de 0.8% auprès de l’ensemble du public. TMC a été devancée par NRJ12 sur ce créneau horaire avec le deuxième épisode de Warehouse 13.

Consciente qu’elle ne pourra probablement pas redresser la barre sur le court terme, TMC voit à la baisse ses prétentions tarifaires pour la vente d’espaces publicitaires. Pour la rentrée, la chaîne du groupe TF1 avait ainsi prévu de faire facturer respectivement 7400 € et 6100 € le spot de 30 secondes au cours des deux coupures de l’épisode, soit à 20h05 et 20h20. Dès le mois de novembre, cette somme est vue à la baisse à 7160 € (en moyenne) et 5000 €.

 Mise à jour : Autre inquiétude pour le canal de la TNT, la déperdition des femmes de moins de 50 ans responsables des achats, alias « les ménagères ». Entre 18 et 20 heures, le taux auprès de cette cible commerciale déterminante est passé de 5.4% à 1.9% en un an.