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Sarah Van Elst (NRJ12) : « Dans Les Anges 10, je ne me sentais pas à ma place »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 23/05/2018 à 17:25

A l’occasion de la sortie de son single « Elevate », Sarah Van Elst se confie sur sa participation à la saison 10 des Anges. Elle revient sur son parcours dans la télé-réalité phare de NRJ12 et évoque ses projets.

Benoît Mandin : Pourquoi avoir participé aux Anges 10 ?

Sarah Van Elst : Après The Voice, j’ai participé à la comédie musicale La légende du roi Arthur. On a effectué une tournée dans toute la France, ce qui m’a amené à me produire dans les plus grands zéniths. Alors que j’étais face à plus de 3.000 personnes, je me suis dit que mon rêve était de pouvoir le faire grâce à ma musique. Cela faisait un moment que j’étais en pourparler avec Les Anges et j’ai tenté l’aventure pour me faire connaître d’un plus large public.

Face au décalage entre The Voice et Les Anges 10, avez-vous eu des appréhensions ?

Je me suis dit : ’Ça passe ou ça casse’. Bien que je redoutais d’avoir une étiquette télé-réalité, j’avais envie de briser les codes en participant aux Anges. Ce n’est pas parce que j’ai fait deux mois de tournage dans Les Anges que je ne suis pas une artiste ! J’ai commencé la musique à six ans et j’ai envie de montrer que l’on peut être une artiste et participer aux Anges.

L’objectif était-il de lancer une carrière aux États-Unis ?

À dix-huit ans, j’ai signé avec une société de production américaine, mais aucun label n’a voulu me signer. On m’a dit qu’il fallait que je m’écrive une histoire à travers les réseaux sociaux. À travers Miss Belgique, The Voice, La légende du roi d’Arthur et Les Anges, l’idée était d’écrire mon histoire. L’idéal serait de sortir un EP et de faire décoller ma carrière aux États-Unis.

« Ce n’est pas parce que j’ai fait deux mois de tournage dans Les Anges que je ne suis pas une artiste ! »

Dans les épisodes actuellement diffusés sur NRJ12, vous vous retrouvez au milieu d’un conflit avec Thomas et Léana….

Je ne suis pas une fille d’embrouilles. À partir du moment où j’ai un différend avec quelqu’un, j’en parle et j’essaye d’arranger les choses. Je me force à rester positive, mais j’étais dans une télé-réalité où il fallait créer des histoires. J’étais venue dans un but précis à savoir ma musique. Je n’y étais pas pour le buzz donc il y a eu des moments où je ne me sentais pas à ma place. Je me suis même sentie seule parce que je ne parvenais pas à m’adapter. Je n’ai jamais eu l’intention de me mettre en couple.

Que retenez-vous de cette expérience ?

J’ai appris énormément de choses sur moi-même et la télé, un monde que je ne connaissais pas. Sur le plan personnel, l’émission m’a permis de sortir un single. La production a été géniale et a écouté mes attentes en matière musicale. Je trouve que l’on a fait un très bon travail ensemble même si certains moments ont été durs pour moi. Mais, j’en sors vraiment grandie.

« Je me force à rester positive, mais j’étais dans une télé-réalité où il fallait créer des histoires »

Vous sortez un single ’Elevate’. Comment avez-vous réagi lors de la découverte de la chanson ?

J’ai un univers assez vaste, beaucoup d’envies et d’influences. C’est très difficile de faire de la musique qui me correspond vraiment. Quand j’ai entendu ’Elevate’, j’ai tout de suite aimé. Les instruments sont enregistrés en live et le texte véhicule des messages positifs. J’ai une culture très hip-hop et rock. J’ai grandi au son des années 80 et la musique anglaise. Je trouve qu’aux États-Unis, il y a une culture hip-pop beaucoup plus développée qu’en France.

Avez-vous d’autres projets ?

Je me concentre sur la promotion de mon single. J’aimerais enchaîner avec un deuxième titre, puis sortir un EP à la fin de l’année. Celui-ci sera un peu plus hip-pop que ’Elevate’. Je ne souhaite pas tomber dans le piège de faire que de la télé-réalité, mais je ne ferme pas complètement la porte.