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Sébastien (Les Princes de l’amour) : « Je suis toujours tombé sur des garces »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 22/01/2014 à 18:48 Mis à jour le 27/01/2014 à 10:41

Marine n’avait pas été convaincue par Sébastien dans la première édition de « La Belle et ses princes presque charmants ». Il est bien décidé à inverser la tendance dans « Les Princes de l’amour ». Coureur avisé, ce cœur tourmenté picore les grains d’affection semés par la gent féminine toute acquise à sa cause. Entretien.

Clément Gauthier : Quelle approche avez-vous généralement avec les femmes ?

Sébastien : Avec les femmes, c’est assez simple. Je marche beaucoup au physique. Au premier coup d’œil, il faut qu’elles me plaisent. Ensuite, je tâte le terrain et si je vois que c’est possible, j’agis sans attendre. Je ne suis pas embêtant, mais la taille est mon critère numéro un. Il faut qu’elle ne soit pas plus grande que moi [1m60] et qu’elles soient de ma corpulence [50kg] et ne fassent pas 80 ou 90 kg, car ça devient gênant.

Pourtant, Delphine, la première prétendante, n’entre pas dans vos critères...

Elle fait ma taille, mais au niveau de la corpulence, ce n’est pas trop ça. Donc, au début, il y avait la barrière physique, mais en apprenant à la connaitre et en sachant ce qu’elle avait au fond d’elle, j’ai créé des affinités. J’ai même fini par l’embrasser.

Pourquoi avez-vous eu, jusqu’ici, tant de difficultés à trouver la perle rare ?

Je suis tombé sur des filles qui profitaient de moi, car je suis quelqu’un de gentil. Elles me faisaient cocu. Je suis toujours tombé sur des garces. Je n’ai jamais eu vraiment de bol et parfois je mettais moi-même fin aux relations. Si je me rends compte de la supercherie, j’arrête tout. J’ai souvent eu le droit à celles qui restaient à la maison sans rien faire.

L’expérience vous a-t-elle appris à éviter ce genre de filles ?

Maintenant, grâce à l’expérience des Princes, j’agis plus par calcul. Avant de me lancer avec une fille, je cherche à savoir ce qu’elle vaut et à creuser pour connaitre ses qualités et défauts. Je ne me lance plus tête baissée.

« Ma façon de parler est devenue ma marque de fabrique »

Quel effet provoque le fait de voir des jeunes femmes craquer littéralement pour vous ?

En tant qu’homme, c’est flatteur de voir des filles qui nous convoitent. Dans la vie de tous les jours, je vais plus souvent les chercher. Le plus gênant était de devoir gérer deux filles en même temps. Dans la vie quotidienne, ça n’arrive jamais ça !

Ça peut tout de même être plaisant...

Honnêtement, je sais qu’il faut souvent dire à une fille ce qu’elle veut entendre. Donc, j’ai joué ce rôle-là, mais le problème est qu’elles se répétaient tout dans l’émission. Ça a été le bordel quand je disais bleu à l’une et rouge à l’autre. Elles ne comprenaient plus. Je leur disais : « Arrêtez de parler entre vous, je ne sais plus comment faire. »

Partie 2 > Un « préducteur » en puissance


Quels sont les bons côtés de cette situation ?

Sur les deux, si l’une fait la gueule et que c’est fichu, on peut se rabattre sur l’autre. Mais c’est compliqué de courir plusieurs lièvres à la fois, car on peut tout perdre. Je cherchais quand même à garder la meilleure.

Au départ, vous avez fait pleurer Delphine. Qu’avez-vous ressenti en la voyant si malheureuse ?

Ça m’a mis mal à l’aise. Quand je l’ai vue pleurer, je me suis demandé ce qu’il se passait avant de me rendre compte de ma maladresse. Je me suis dit : « Vu qu’elle pleure, elle a peut-être une attirance pour moi donc j’ai fait une boulette. » J’ai eu peur qu’elle regrette son choix.

Comprenez-vous que votre approche soit parfois déstabilisante parce que vous êtes le « Lucky Luke de la parole » ?

Mon atout avec les femmes, c’est la tchatche. Je parle beaucoup et je lui dis ce qu’elle veut entendre. Justement, grâce à l’émission, j’ai changé mon comportement en apprenant que je les déstabilisais. Elles ne pouvaient pas en placer une. Les filles pensent que je suis égoïste et que je ne parle que de moi. Maintenant, je mets un temps d’arrêt. J’écoute plus et je demande leur avis avant de rebondir sur les propos. C’est l’atout du séducteur.

Êtes-vous devenu désormais un séducteur dans l’âme ?

Maintenant, on m’appelle le « préducteur ». Je suis entre le prétendant et le séducteur.

« On m’appelle maintenant le préducteur »

À quoi pensait ce « préducteur » au moment de conclure avec Delphine ?

J’étais content d’avoir gagné. Comme on dit, « emballer c’est pesé. » J’ai dégoté un bisou donc je peux plaire. C’est un trophée de plus à mon tableau de chasse.

Pensez-vous que les deux émissions ont rehaussé votre estime personnelle ?

Oui, car grâce à ça, j’ai gagné de la confiance en moi. Parler vite et bafouiller étaient des handicaps. Maintenant, ma façon de parler est devenue ma marque de fabrique. Avec les filles, je sais comment m’y prendre maintenant. Je commence à devenir de plus en plus séducteur.